Chapitre 43

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Un bruit désagréable me sort de mon sommeil. Des casseroles qui tombent ? J'ouvre mes paupières et devant moi, Oscar, la langue pendu.

- Aaarg, tu pues !

Je me redresse et m'étire. Alex n'est plus dans le lit. Pourtant avec tout l'alcool qu'elle a bu hier, elle devrait se taper une bonne gueule de bois.
Je me lève, suivit de Oscar, et traîne le pas jusqu' à l'endroit d'où provient le bruit.

J'arrive dans la cuisine, et ne vois que Alex de dos, farfouillant dans un placard. Qu'est ce qu'elle fiche ?

- Alex ?

Elle s'arrêta net pour se retourner, une casserole à la main, les autres par terre. Elle se contente de me regarder sans rien dire, elle n'a pas l'air d'être contente de me voir.
Je soupire et m'accoude à l'îlot central.

- T'as disparu une semaine. Je me suis grave inquiété.

Sans répondre, elle allume le robinet et lave la casserole, dos à moi. Une nouvelle fois, je souffle.
Elle tient à peine debout, elle doit être crevé.

- Pourquoi t'es debout ? Tu devrais retourner te coucher. Dis-je.

- Je peux savoir ce que tu fous chez moi ?

Je retient un bruit de surprise. Pour une fois qu'elle me répond. Mais c'est pas très sympa.

- Hier, tu étais complètement bourrée. Je suis venu te chercher. Et je suis rester dormir sinon tu risquais une nouvelle fois de m'ignorer.

- Bien vu Sherlock.

- Mais pourquoi !?

Elle soupire.

- Je ne voulais pas que tu sache tout ça.

- Et ça va te mener à quoi de m'ignorer ?

- Je n'en sais rien. Dit-elle en se massant les tempes.

- Va te coucher. Je t'amène de quoi calmer ton mal de crâne.

Pour une fois, je n'ai pas à me battre. Sans répondre, elle retourne vers la chambre d'un pas maladroit. Pour ma part, je fouille dans ses placards pour trouver quelque chose. Bingo. Je prend le Médoc et un verre d'eau, puis la rejoins dans la chambre.

- Tient, peut-être que tu seras plus agréable en avalant ça.

Elle le bois après avoir émit un grognement dû à mon petit pique.

- Tu peux t'en aller. Lâche-t-elle en reposant sa tête sur l'oreiller.

- Non merci. Je vais rester ici.

Elle me fusille du regard.

- C'est chez moi, je crois que c'est moi qui décide.

- Ah oui, et tu compte faire quoi si je ne pars pas ? Demande-je en croisant les bras.

Elle grogne à nouveau en passant ses mains sur son visage.

- Tu m'agace. Dit-elle.

- Ah ouais ? Moi ? JE t'agace ? C'est toi qui parle ?

Elle souffle et se retourne dans le lit.
Assise à côté d'elle, qui me fait dos, je soupire pour la millième fois ce matin.

- Alex, j'aimerais t'aider. Je ne sais pas quoi faire...

Je la sentis bouger un peu.

- Je n'ai pas besoins de ton aide.

- S'il te plaît... Tu le vois encore ?

Trop ConneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant