Chapitre 6

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-Maintenant salope tu vas faire tout ce que je dis. 

Il senti Daulgue frissonner.

-Oui...maître...

Hiska n'en pouvait plus, ce « maître » était l'équivalent d'un « baise moi ». Il le fit basculer en arrière. À présent, il était au-dessus de lui. Bien qu'il fût en position dominante, il descendit du lit et se mit debout, aux pieds de celui-ci, il claqua ensuite des doigts et désigna le sol à ses pieds.

-Ici.

Daulgue déglutit difficilement, il se releva, il hésita à se mettre debout mais devant les yeux autoritaire d'Hiska, il se déplaça à quatre pattes, faisant rouler ses hanches qu'il savait appétissante. Il sentait qu'il le déshabillait du regard, il pouvait sentir l'empreinte de ses yeux tracer des vagues brulantes sur sa peau. Daulgue arriva à ses pieds où il se positionna à genoux. Hiska se saisit du menton baissé de son ami et le releva pour que leurs yeux puissent se croiser et surtout pour que sa bouche soit à la hauteur de sa braguette. 

-Suce ma bite salope.

Un courant éléctrique passa entre eux, pourquoi le fait d'être vulgaire, de donner et de recevoir ce genre d'insultes et de mots cru les excitaient autant ? Daulgue entreprit de défaire la ceinture d'Hiska mes ses mains tremblaient. Devant ses échecs Hiska soupira et baffa la joue déjà rougit de son meilleur ami. La violence du geste lui coupa le souffle et eu pour effet de le faire grandement redescendre.

-Incappable. Murmura t'il en desfaisant lui même sa ceinture qu'il enroula ensuite autour du cou d'un Daulgue encore un peu choqué pour s'en servir comme d'une lesse. Il tira sur celle ci raprochant ce visage au lèvre tremblantes de son sexe gonflé fraichement sorti de son jeans. Daulgue avait peur, mais être dans une telle position de soumission le rendait fou, un mélange de colère et d'excitation. Il fini par prendre en bouche ce monstre de chair. Il l'humidifia le plus possible, sa salive se mélangeant à la mouille et au liquide préseminal au goût légèrement salé de transpiration. Il fit tourner sa langue autour de son gland épai, il enfonça ses lèvres autour de ce cône dressé, il s'efforçait de creuser ses joues et d'aller au plus profond qu'il ne pouvait mais même avec la meilleur volonté du monde, il n'arêtait pas de s'étouffer, la ceinture appuyant sur son cou et la bite d'Hiska prenant la totalité de la largeur de sa gorge. Mais Hiska s'en fichait éperdument qu'il ne s'étouffe, il était trop bien, c'était tellement bon...

-T'arrete pas... hmm..Accélère.

Mais Daulgue ne voyait pas comment il aurait pu augmenter le rythme qu'il exerçait, Hiska l'aida à répondre à cette question, il tira un peu plus sur la lesse de fortune et agrippa d'une main ferme une poignée de cheveux à l'arrière du crâne de Daulgue et grâce à ça, lui imposa le rythme qu'il désirait. Ça n'avait pas duré longtemps avant qu'Hiska ne vienne dans sa bouche, le liquide épais et abondant prenant possession de sa langue, de sa gorge et bientôt de son estomac. Il avait avalé instinctivement, comme la dernière fois, comme si la possibilité de recracher lui était interdite voir impossible. Hiska murmurait des « merci » fou, la transe dans laquelle l'avait mis sa jouissance l'avait fait redevenir le Hiska qu'il connaissait depuis des années, un Hiska faible, tremblant, reconnaissant. Il avait desseré son emprise et sur ses cheveux et sur la lesse, laissant Daulgue reprendre son souffle. Ils se regardaient, l'un au dessus de l'autre, tout deux la respiration saccadés, mais pas pour les mêmes raisons. Leurs yeux brillaient d'un désir honteux. Pendant cette échange silencieux, l'érection de Daulgue était revenu, encore plus impressionnante qu'elle n'était déjà apparu. Ces yeux se tentèrent de sadisme et de détermination.

-Daulgue, dit moi, tu es sûr de toi ? 

Le concerné perdit son regard dans le vague quelques secondes, lorsqu'il recroisa celui d'Hiska, il était déterminé. 

-Tu es la seule chose qui me soit arrivé dans ma vie, bien ou mal je ne sais pas, le fait est que tu es là et que je ne veux pas que tu t'arrêtes,que je rêve des tes doigts frôlant ma peau et que je ne sais pas d'où ça vient. Mais s'il te plait ne t'arrete pas... Fait de moi ce que tu veux.
Le ton habituellement détaché et le pragmatisme de Daulgue réussit tout de même à toucher Hiska qui le connaissait bien et qui savait lire à travers cette carapace froide. Lui eu un large sourire. Il l'aida à se relever, se rapprocha sensuellement de lui, l'une de ses mains se posa sur la hanche de Daulgue, l'autre détacha la ceinture de son cou et la laissa tomber par terre avant de la poser délicatement sur sa joue. Il passa son pouce sur les lèvres fines d'où s'échappait la respiration haletante de Daulgue. Il rapprocha ensuite dangereusement leurs visages et alors que leurs bouches allait se rencontrer avec douceur il se stoppa. 

-Bébé...Tu vas amèrement le regretter...

Il le poussa violemment, ce qui le fit tomber à la renverse sur le matelas moue. Hiska fit passer son tee-shirt par dessus ses épaules et le jetta n'importe où, dévoilant un corps discrètement musclés par le service et le basket.

-Parce que je ne vais pas me retenir...

Il mordit sa lèvre inférieure de façon carnassière. Daulgue déglutit difficilement à cette vision. Le corps d'Hiska était beau. Hiska était vraiment beau. Un frisson le parcouru. Il avait attivement et de façon très agréable, peur pour la suite.

Je t'Aime Salope Où les histoires vivent. Découvrez maintenant