Chapitre 13

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Hiska préparait sa vengeance, mais sans rien laisser paraître. Il avait joyeusement bouder Daulgue pendant le cours d’après pour lui laisser croire que lorsqu’il lui reparlerai, sa petite rancune serait à conjuguer au passé. Hors il n’en était rien. Ils étaient maintenant au self. L’équipe de basket avait une table réservée, une grande table où toutes l’équipe et quelques groupies se réunissaient chaque jour pour déjeuner. Dans le brouhaha des discussions qui englobait Daulgue sans qu’il puisse s’en dépêtrer, il pouvait consacrer sa réflexion à l'échafaudage d’un plan. Son regard s’accrocha quand même à l’image de Daulgue, que l’on sollicitait comme témoins à chaque fois que l’on racontait une histoire qui s’était passé sur le terrain. Il était le capitaine de l’équipe et tout le monde voulait lui parler un peu et pouvoir dire aux autres qu’ils s’entendaient bien. Et tout les jours, à l’heure du déjeuner, Daulgue donnaient exactement ce que désiraient tous les membres de son équipes; de l’attention, de la part de leurs cher capitaine. Et chaque jour, il riait aux blagues, racontait encore et encore les mêmes histoires, déjà beaucoup trop racontées. Il encensait les joueurs dont les nouvelles petites amies étaient venues s'asseoir autour de cette table. Et ainsi, jour après jour, Daulgue étais un peu plus apprécié par tout le monde. Hiska regarda ensuite autour de lui, tous ces gens qui pensaient bien le connaître parce qu’il mangeait avec lui. Il ne connaissait qu’une part infime de Daulgue, celle qu’il laisse voir au grand jour. Lui connaissais une autre part de lui. Plus fragile, plus sensible,plus colérique. Un Daulgue qui n'avait pas toujours le sourire aux lèvres. Et depuis peu, il apprenait à connaître une autre partie de lui, plus misérable,et plus perverse aussi ...Son côté faible et soumis, il en avait été le seul témoin, et il voulait que ça reste ainsi. Il ne voulait pas que quelqu’un d’autre le voie dans l’état où il le mettait. Surtout il ne voulait pas que quelqu’un d’autre que lui arrive à le mettre dans cet état là. Et il aimait plus que tout connaitre ce secret sur sa personnalité, et être le seul à savoir..  ça le rendait spécial. Avant, il pensait être spécial juste parce qu’il connaissait Daulgue mieux que quiconque. Il pensait qu’ils se disaient tout, mais il avait été stupide de croire ça. Personne ne disait tout ce qu’il avait dans la tête, même à son meilleur ami. La preuve et qu’avant de le surprendre en train de se masturber à l’aide d’une manette de Playstation, il n’aurait jamais pu deviner que les garçons l'intéressaient. Enfaite sans cet événement, lui-même n’aurait pas sû être intéressé par les hommes. Il se demanda alors qu’est ce qu’il serait arrivé s’il était rentré chez lui se changer avant de venir chez Daulgue. Ils seraient encore de simples amis, ne se seraient peut-être jamais rendu compte de l’attraction physique qu’il y avait entre eux… Et assurement, il ne serait pas en train de réflechir au meilleur moyen de se venger des coups bas de son “ sexe-friends”. Il avait beau se triturer l’esprit, les punitions qu’il trouvait étaient soit trop douces, soit trop dures par rapport au méfait accompli… Il ne sût ce qu’il allait faire qu’en entrant en classe de chimie. En effet les tables étaient très hautes et elles étaient carrelé du dessus jusqu’au sol, sur les côtés et derrière aussi. Ainsi, quoi qu’il pourrait se passer dessous, personne ne verrait rien. Oeil pour oeil, dents pour dents, comme on dit. Les élèves s'installèrent,il demanda à Daulgue de lui garder une place dans le fond de la classe. Daulgue, pour qui l’histoire était pardonnée depuis longtemps, ne se méfia pas réellement. Il eut bien un regard suspicieux en sa direction mais par chance, il fit ce qu’Hiska lui avait demandé. Hiska , lui, fit un léger détour vers le bureau du professeur avant qu’elle ne s’y installe, il profita qu’elle fermait la porte pour lui subtiliser un petit pot où s'entassait punaises, trombones et élastiques en caoutchouc. Il vint ensuite rapidement s’asseoir près de Daulgue cachant à sa vue, et celle de son professeur, le petit pot en le glissant dans la casier juste en dessous de la table. Lorsqu’il s’assit sur son tabouret, il étendit les jambes sans pour autant toucher le fond, il jubila, il avait tout l’espace nécessaire à la réalisation de son plan machiavélique… Mais en attendant, il devait s’éloigner de tous soupçons, alors il sortit sa trousse et son cahier et se prépara pour un cours qui promettait d’être très intéressant … 

Daulgue ne cessait d’envoyer quelques regards furtifs en direction d’Hiska, il se doutait bien qu’il tenterait de se venger, après tout, depuis le temps, il connaissait son caractère. Mais il doutait qu’il puisse lui faire des choses indécentes en public. Ça ne lui ressemblait pas vraiment… Mais voilà ,il n’était sûr de rien,il ne connaissait pas les limites du Hiska sadique… Et ça lui faisait un peu peur… Il espérait qu’il ne ferait rien d’embarrassant. Les rumeurs vont vite dans les petits villages comme celui-ci et l’homosexualité y est moins bien accépté que ce qu’on aime à le dire… Il ne voulait pas que sa vie de lycéen soit gâché par une mauvaise blague… Mais il avait aimé toucher Hiska alors que l’on risquait de le voir. Ça rajoutait vraiment quelque chose en plus...Un soudain bruit le réveilla de sa rêverie. Trop absorbé par sa prise de note, Hiska avait poussé sa trousse avec son coude jusqu’à ce qu’elle tombe par terre et que tous les stylos roulent un peu partout. D’accord, se dit Daulgue, si c’est un stratagème pour que je “passe sous le bureau” mon petit Hiska je ne tomberai pas dans ton piège! 
-Laisse, c’est ma faute. 
Il regarda Hiska commencer à ramasser tous ses stylos et se dit que finalement sa vengeance n’était pas là. Il redirigea son attention au tableau. Il était juste maladroit finalement.
 NON ! Non! Non! Non! Il retirait ce qu’il avait pensé! Ce n'était pas de la  maladresse, c’était  un acte prémédité puisqu'Hiska était venu se placer entre ses jambes et avait sorti sa bite de son pantalon. Daulgue senti une chaleur humide l'entourer, ce mec était fou. Il sentit sa langue jouer avec son gland et dut plaquer sa main contre sa bouche pour ne pas gémir. Avec de telles attentions, il durcit en quelques secondes. Il se sentit glisser sur la langue d’Hiska jusqu’au début de sa gorge...Mon dieu,c’était trop bon. Il tourna frénétiquement la tête de gauche à droite pour voir si personne ne voyait rien, mais ils étaient au fond de la classe alors tout le monde leur tournait le dos. 

Daulgue était devenu dur rapidement, heureusement, il ne pouvait pas rester trop longtemps sous cette table sans avoir l’air suspect. Il tendit la main jusqu’au casier et se saisit d’un des élastiques en caoutchouc du petit pot. Après une dernière succion silencieuse qui accéléra encore un peu plus la respiration de D'algue,il passa l'élastique autour de sa bite jusqu’en dessous de ses petites boules bien rondes, et fit trois tours. Il sentit D'algue se crisper, ça ne devait pas être tres agréable… Tant mieux… La trousse dans la main, il se rassit sur son tabouret,qu'il,discrètement, rapprocha un peu de son camarade de table… Celui- ci avait les yeux un peu embrumés. Changement imperceptible, mais qu'Hiska parvenait tout de même à saisir …

Qu’est ce que tu m’as mis…? 

Il lui montra un des élastiques qu’il avait volé. 

Mais pourquoi … 

Hiska empoigna fermement son chibre et commença de lent va et vient. Il se pencha ensuite à son oreille et y murmura;

Pour que tu te souviennes bien de ta leçon… On ne punit pas son maître, sinon on est puni à son tour … Et comme il se doit … 


Il eut un sourire sadique tout en revenant à son cahier. Sa phrase avait donné des frissons à Daulgue et la main d’Hiska sur lui le rendait fou. Soudain il arrêta ses mouvements. 

Soit un bon chien Daulgy… Garde ça jusqu'à la fin des cours et rejoins moi au toilettes du deuxième étage, si tu l’as bien gardé tu auras une récompense … 


Daulgue ouvrit la bouche, choqué. Ce mec était un tordu ! Mais il voulait sa récompense … 

Je t'Aime Salope Où les histoires vivent. Découvrez maintenant