chapitre 14

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Heureusement, il ne restait que 3h de cours mais pour Daulgue ce fût les plus longues de sa vie. Il avait toujours eu un problème… il ne s'excitait pas pour un rien mais lorsqu'il l'était, son érection pouvait durer plusieurs heures si il ne la soulageait pas … et avec cet élastique autour de ses bijoux de famille, il sentait son sang pulser et son cœur entier battre à l'intérieur de son chibre. Ça faisait mal.. il voulait se soulager… ou au moins débander un peu… mais lorsqu'il se concentrait sur sa douleur avec l'espoir de calmer son excitation, il se retrouvait à devenir plus dur encore… il était fou. Il ne voyait que ça. Un truc dans son cerveau s'était déréglé et il confondait douleur et plaisir. Parce que c'est vraiment pas normal de kiffer autant avoir mal. Non ? Il n'arrivait pas à se concentrer. Il s'était assis loin d'Hiska pour ne pas que celui-ci le touche encore, mais ça ne suffisait pas. Il regardait la pendule de la classe, et suivait des yeux les aiguilles, priant pour que les heures passent vite. Ses prières ne firent pas entendu. Rhaaa pourquoi lui obéissait il ? Il n'avait qu'à demander à aller aux toilettes et enlever ce bout de caoutchouc. Mais il n'en ferai rien. Parce que même si c'était gênant, tout  ça l'excitait grandement.
 Son regard se détourna un moment du cadran et s'attacha au dos d'Hiska  quelques tables devant lui. C'était bizarre … Il avait l'impression de connaître un Hiska, celui de son enfance, son meilleur ami, et d'en découvrir un autre, caché là depuis longtemps mais qu'il n'avait jamais su voir. 

Lorsque la dernière sonnerie retentit, Hiska s’extirpa de la masse d'étudiants qui l’attirait inexorablement vers la sortie et se dirigea vers le second étage, en catiminie. Comme il l’avait prédit, à cette heure et dans cet étage, il n’y avait personne, pas même Daulgue. Et Hiska, qui jusque-là n’en avait pas douter, commença à envisager l’éventualité que son ami lui pose un lapin… Mais à peine l’avait il pensé que la porte s’ouvrit sur un Daulgue, devenu timide et géné. Hiska trouva cela mignon, ses petites oreilles rougit par la honte, mais il ne voulait pas qu’il soit mal à l’aise à ce point. Il se rapprocha de lui, pris son visage en coupelle et baisa son front. Un geste chaste et tendre qu’il voulait rassurant. Cela marcha un peu, Daulgue fit un petit sourire et dit;

-Alors ? Je peux avoir ma récompense? 

-Viens par là si tu la veux. 

Il l’attira dans une des cabines et abaissa le verrou. À deux, avec leurs gabarits, ils étaient un peu à l’étroit.

-D'abord, montre moi que tu as été un bon garçon… 


Il vit Daulgue déglutir difficilement avant de défaire les boutons de son pantalon et de descendre celui-ci. Il tenait une demi molle allant plus sur les trois quart et l’élastique avait donné à ses bourses une teinte légèrement rougie. Il tatta le tout et entre ses doigts habile, l’érection de Daulgue se montra complète et impatiente. Hiska ne faisait que glisser le bout de ses doigts contre sa peau et déjà il devenait humide. Leurs respiration devinrent haletantes.  Hiska se pressa de libérer son chibre encore prisonnier, et de plus en plus à l’étroit à l’interieur de son jean. Il rapprocha Daulgue de lui, le saisissant par la hanche. De  son autre main il entoura leurs sexes tendus et brûlants et commença de rapides et violents vas et viens.Dans la pièce on entendait résonner le bruit de leurs plaisirs qui les transportaient tellement loin qu’il ne pensait plus, une seconde, que quelqu’un aurait pu entrer. Hiska lâchait de fort soupir, tandis que Daulgue, même en serrant ses lèvres, ne pouvait empêcher de franchir de sa bouche, de petits gémissements aigu. Si Daulgue avait les yeux attachés sur la main qui lui donnait tant de plaisir, Hiska, lui, ne pouvait s’empecher de fixer les lèvres de Daulgue.Il voulait l’embrasser. Est ce que ça ferai bizarre de trop s'embrasser ? Haa, il n’arrivait plus à réfléchir. Il posa sa bouche sur la sienne et c’est Daulgue lui-même qui approfondit ce baiser jusqu’à le rendre humide et fiévreux. 

-Hiska… Je vais..

-Non . 


Le coupa t’il sèchement. Presque aussitôt les yeux bleu s’embrumèrent.

-S’il te plaît… J’ai été un bon garçon.. J’ai le droit à ma récompense … Enlève l’élastique… ça fait mal… 


Que le ciel lui pardonne mais lorsqu’il parlait comme ça,ses yeux mouillant,sa voix suppliante, ça lui donnait juste envie de le baiser violemment et de le faire crier. C’était dur de se retenir. 

-J’ai dit non. Il faut que tu apprennes à ne pas jouir avant moi. 


Il resserra fermement sa poigne et les yeux de Daulgue se révulsairent une seconde et la première larme coula. Hiska lécha sa joue et la perle d’eau salée qui y roulait. Il baisa aussi son cou, n’osa pas y laisser de marques. Remonta lentement le long de son oreille et y chuchota, très sérieux et soucieux de son bien-être; 

-Tu veux que je m’arrête? 

-Non ...


Cette réponse, la certitude que ce qu’il lui faisait lui plaisait, regonfla l’excitation d’Hiska qui accéléra encore le rythme. Leurs coeur battaient bruyamment sous l'effort, on pouvait les entendre tenter de sortir prendre l’air. Leurs respirations se mélangeaient. La sensation de leurs queue préssé l’une contre l’autre… Hiska s'arrêta d’un coup. Glissa un doigt entre l’élastique et la peau de Daulgue et tira fort. L'élastique se brisa. Ça faisait terriblement mal. Mais la douleur n’était pas encore passée qu’Hiska reprenait ses vas et viens puissants. La douleur se mélangea au plaisir et le plaisir la fit disparaître.

-Hiska..je…

-Tu peux. Je viens aussi...


Dans une symbiose parfaite il poussèrent un dernier râle de plaisir. Daulgue resta là .. Pantoi et comme sonné, adossé à l’un des murs de la cabine. Hiska lui se lava les mains,revint vers Daulgue et posa ses lèvres sur les siennes une demi seconde. 

-Faut que j’aille travailler … ça va aller pour rentrer? 


Le blondinet lui offrit un très large sourire.

-Oh oui, t’inquiète pas, ça va aller.

Je t'Aime Salope Où les histoires vivent. Découvrez maintenant