Je t'Aime Salope

Chapitre 12

Ils arrivèrent devant leurs salle de classe à la seconde où leur professeur refermait la porte de celle-ci. Ils eu beau frapper très respectueusement ils n’eurent comme réponse que “ aller me chercher un mot de retard !”. Dépités, ils tournèrent les talons en direction de la vie scolaire. En descendant les larges escaliers, Daulgue soupira. 

-C’est ta faute ça. 

-Désolé… dit Hiska, faussement désolé. 

-Tes excuses ne m’ont pas l’air très sincère … Tu sera puni pour ça. 

-Puni ? Haha, j’aimerai bien voir ça tiens ! 

Daulgue se retins de tout commentaire, mais en son fort intérieur il se dit qu’Hiska regretterai bien vite son insolence … Lui aussi pouvait se montrer un peu méchant … 

Ils arrivèrent devant le bureau de la vie scolaire. Le surveillant qui se trouvait là avait la trentaine, il était très grand, avait une imposante barbe et était chauve. Il s’appelait Florian.  Par chance, il s’agissait d’un des pions les plus gentils et compréhensifs de cet établissement. Quoi que, ça dépendait des jours depuis quelque temps. Tout dépendait de si sa petite fille, fraîchement née, l’avais ou non laissé dormir un peu… 
Il s’approchèrent du comptoir, bien décidé à marcher sur des œufs. 

- Heyy, Florian… tenta Hiska. 

Le surveillant leva son visage, qui n’était que le reflet d’une fatigue immense, dans leur direction.

-Qu’est ce qu’il se passe les gars ? Vous êtes en retard ? Ce n'est pas la première fois ce trimestre… 

Les deux adolescents se firent tout petits. Se tassèrent autant que possible. Ça s'annonçait mal … Florian prit un coupon de retard et il lui fallut un temps indéfinissable et plusieurs plissements et ecarquillements d’yeux pour réussir à lire l’heure sur la pendule, placé  pourtant,  pas si loin de lui. Hiska jura qu’il l’avait vu s’endormir une demi seconde alors même qu’il était en train d’écrire. 

-Pourquoi vous êtes en retard ? 

-Je ne me suis pas reveillé, Daulgue est venu chez moi pour me sortir du lit et ça l'a mis en retard aussi. Désolé. 

-Mmh… Un peu facile le coup de la panne de réveil … Mais je peux pas vous en vouloir… Il pris Hiska par le derrière de son crâne et colla son front au sien avant de rajouter; 

 -Profite du sommeil fiston ! Un jour on te l’enlèvera ! Tu verras, ça aussi on finira par te l’enlever. 

Il eut un long silence. Cette situation était plus qu’étrange. Et si Hiska était mal à l'aise, Daulgue, lui, s'empêchait d’éclater de rire. Hiska se dégagea lentement de l’emprise de Florian, dont la tête tomba sur le comptoir avec violence. Il ne bougeait plus. Daulgue et Hiska s'échangèrent un regard de panique. Mais leurs inquiétudes se dissipèrent au moment où un bruyant ronflement retentit dans la pièce. Hiska prit le billet de retard, resté dans la main du soudainement endormi et ils quittèrent son bureau. Ils firent quelques pas en silence avant d’éclater de rire. 

-Je ne pensais pas qu’on pouvait être fatiguée à ce point ! 

-Oui bha moi c’est décidé j’aurai pas de gosse ! Rajouta Hiska. 

-Ha ? Il t’as fallu tout ce temps pour t’en rendre compte ? Tu aurais dû me dire que tu voulais des enfants, je t'aurais fait garder mon petit frère ! Ça t'aurait fait passer l’envie !

Ils rirent de plus bel, mais mirent tout en œuvre pour ce calmer avant d’arriver devant leur classe. Bien que de petits rictus leurs bouffaient encore les lèvres par moment. Ils purent entrer et prirent place côte à côte sur une table du fond. Pendant un moment ils se concentrèrent sur le cours et prirent des notes. Hiska écrivait à toute vitesse des semblants de mots que seul lui pouvait lire, mais il s'arrêta net. La main de Daulgue était sur son genoux. 
Il tourna sa tête vers lui mais son visage ne laissait rien paraître. De son autre main, il continuait à prendre le cours et son regard était fixé sur le tableau. Tandis qu’en dessous de la table, sa main gauche remontait doucement le long de la cuisse d' Hiska. Un frisson lui parcourra l'échine lorsque la main aventureuse souleva quelque peu son tee-shirt et laissa parcourir ses doigts de son nombril jusqu'à la fermeture de son jean. Daulgue défi la braguette. Heureusement personne n’entendit ce bruit caractéristique. Lorsqu’il glissa sa main à l'intérieur, celle d’Hiska lui saisi fermement le poignet.

-On peut savoir ce que tu fais ? Chuchota t’il, légèrement paniqué. 

-Je te puni pour m’avoir fais arriver en retard. Comme je te l’avais promis. 

Hiska le dévisagea avec envie.Il aimait sa nouvelle audace… ça lui faisait même beaucoup d’effets… Et ce petit air taquin sur son visage, c’était tout simplement ravissant. Mais il aurait aimé lui faire ravaler sa confiance… et le prendre là. Sur ce bureau. Le faire gémir et supplier pour qu’il comprenne bien qu’il est celui qui puni… Mais en même temps, il était curieux de voir jusqu’où Daulgue irai alors qu’ils étaient en pleins cours… Quel pourcentage de risque pouvait il prendre ? La main de Daulgue sur son sexe nu lui fit perdre le cour de ses pensées. Il soupira d’aise et se mordit la langue d’avoir fait un tel bruit. Il ne fallait pas attirer l’attention sur eux. Heureusement, tout le monde était concentré sur autre chose et personne ne faisait attention à eux. 

-Daulgue… On est en plein milieu d’un cour … Arrête ça. 

Il retira sa main de son pantalon. Et finalement Hiska fut un peu déçu qu’il lui obéisse. Mais ce qu’il vit ensuite ne le déçu pas. Daulgue lécha toute sa paume et suça même quelques-uns de ses  doigts tandis que leurs professeur avait le dos tourné pour écrire au tableau. Il revient ensuite placer sa main humide le long de la verge d'Hiska, qui mordit fort l’un de ses stylos tandis que de discret vas et viens le rapprochaient doucement du nirvana. 
Soudain la sonnerie annonçant la fin du cours retentit et Daulgue ramassa ses affaires et se leva. Hiska le retins par le poignet. 

-Attends ! Tu vas me laisser dans cet état là ? 

-Évidemment. Sinon ça ne serait pas une punition. 

Hiska se mordit la lèvre inférieure avec hargne. De ça il se vengerait. Il en faisait la promesse. En attendant, il se leva gauchement et garda son blouson à la main afin de cacher sa fantastique érection. Oui, il se vengerait. Il avait d’ailleurs déjà quelques idées pour ça …