I- Chapitre 5 : Impero

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Lucida était perdue dans ses pensées tout le cœur de métamorphose durant. La cadette des Malefoy avait enfin trouvé un plan, elle savait que Ginny était très solitaire, ainsi, elle ferait semblant d'être son amie le temps de la soumettre à l'impérium, après, ce serait fini, elle n'aurait plus rien à faire excepté se délecter du spectacle et feindre la surprise.
A la fin du cour, comme elle l'avait prévu, elle aperçut Ginny de précipiter hors de la salle, elle s'élança à sa poursuite et l'interpella.

- Ginny, tu t'appelles bien comme ça ?

- Qu'est-ce que tu me veux, Malefoy.

Ah mince, comment avait-elle pu omettre ce détail si important. Ginny était une Weasley, et de ce fait, elle nourrissait une telle haine contre sa famille, qui le lui rendait bien. Toutefois, elle ne laisserait pas abattre, après tout, elle n'avait pas besoin d'être son amie pour lui lancer le sortilège, elle avait uniquement besoin qu'elles se retrouvent dans un lieu à l'abris des oreilles et regards indiscrets.

- Je veux juste qu'on soit amies.

- Et pourquoi ?

- Ginny, je ne suis pas comme ma famille, je ne prends pas part à ces guerres inutile qu'elle livre à tous ceux qui ne sont pas des sangs purs racistes.

Ce qu'elle disait la répugnait mais c'était pour la bonne cause.

- Et pourquoi devrais-je te croire.

- Parce que j'en ai assez de tous ces conflits, nous sommes la nouvelle génération, combien de temps allons nous faire perdurer des rancœurs qu'entretenaient nos parents.

- Regarde-toi Malefoy, tu ne te crois même pas. Je ne sais pas ce que tu me veux, mais te connaissant, t'es intentions ne sont clairement pas louables.

La jeune fille commençait à perdre patience et comprit que la rousse ne croirait jamais ce qu'elle lui disait.
Ainsi l'empoigna-t-elle par les cheveux. Elle l'a traîna jusqu'à un couloir désert. Ginny opposait une résistance farouche, mais il n'y avait rien à faire contre Lucida qui avait 6 ans de Boxe à son actif.

- QU'EST-CE QUE...

- Impero.

Ce fut littéralement magique, Ginny devint aussitôt docile, comme un chien.

- Tu vas confier au Journal de Jedusor tous tes secrets, tu en feras ton journal intime et fera tout ce qu'il te dira, compris ?

- Entendu maîtresse.

- Oh et aussi, botte les fesses de ton frère pour moi.

- Entendu maîtresse.

C'en était trop facile. Après lui avoir ordonné de retourner dans sa salle commune, de faire comme si de rien n'était et surtout de ne rien répéter à qui que ce soit, la jeune fille se dirigea vers la Grande Salle afin de prendre son déjeuner.

Les coulisses de Serpentard : Draco's sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant