Chapitre 10

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Mika: Bon alors je vais te punir pour ta conduite provocante pendant que je travaille mais je vais tourner cette punition en scène. Je vais utiliser des choses sur toi pour te frapper avec.

Andy: Mais tu m'avais dit que tu n'utiliserais jamais ce genre de chose sur moi ?

Mika: Je sais Bébé. Mais maintenant tu es mon soumis définitivement. Enfin, avec une période indefini. Et tu n'y connait encore rien du BDSM, alors j'aimerais te montrer ce qu'est cette chose sous toutes les formes. Et j'en estime que tu es prêt à recevoir "ce genre de chose". Alors est-ce que tu es prêt pour une telle session ? Me demande-t-il.

Andy: Oui, enfin, ça dépend. répondis-je. Je veux dire, le fouet, ça me fait peur...

Mika: Le fouet est pour la déco aujourd'hui. Je ne compte pas l'utiliser sur toi. Tu es certes prêt à recevoir autre chose que ma main sur toi, mais pas au point de recevoir des coups de fouet.

Il décroche une cravache en cuir et un martinet aux longues lanières fines puis me les tend.

Mika: Voici les outils de torture du jour. M'explique-t-il d'un ton moqueur.

Andy: Ah, ok. Soufflé-je soulagé.

Mon Dom sourit à nouveau, puis sort le dossier dans lequel il range nos contrats quotidiens et m'énonce les actes et manières de faire du jour, après avoir relu ce que nous avons déjà validé. Je vérifie tout et signe sans hésitation. Je passe à la douche pour me laver avant de rejoindre la chambre. En entrant, je marque un temps d'arrêt en voyant pendre au-dessus du matelas une barre de bambou suspendue avec des cordes, placée à hauteur de bas ventre à peu près. Malgré ma curiosité, je me précipite à ma place habituelle pour ne pas me faire disputer par mon maître, qui m'attend, bras croisés, dans un coin de la pièce. Le ceur battant, je l'entends se rapprocher de moi sans le voir. Cette incapacité à ressentir complètement les choses est terriblement dure. Du moins, de mon point de vue. En fait, très franchement, je ne pensais pas du tout que le BDSM puisse m'exciter. Je n'ai plus du tout envie de m'arrêter en chemin, désormais : je veux explorer, toujours davantage, ce monde que j'apprécie de plus en plus. Mon dom me force à me lever et attache des menottes à mes poignets et à mes chevilles, et un large collier à mon cou.  Je déglutis difficilement. Cette tension sur ma gorge me semble...agréable ?

Mika: Monte sur le lit. Me dit-il.

J'obtempère, me laisse guider par lui jusqu'à la barre suspendue. Il me contraint à presser mon bassin contre le bambou froid et dur. Je me demande ce qu'il va encore me faire.

Mika: Est-ce que tu souhaites un bandeau sur les yeux ? Me demande-t-il.

J'hésite. J'ai pris l'habitude de répondre par « vert », et là, je ne sais pas ce que je suis censé dire. Il expose le bout de tissu sombre devant mes yeux.

Mika: Couleur ? Me demande-t-il.

Apparemment conscient de mon trouble.

Andy: Vert, monsieur. Dis-je.

Il pose la lanière sur mes yeux, la noue derrière ma tête. Ses gestes sont doux, ses doigts se perdent quelques instants dans mes cheveux. Puis ses mains descendent sur ma nuque, mes épaules, mon torse.... J'en frissonne de plaisir.  C'est délicieux. Il remonte sur mes omoplates et me pousse en avant.

Mika: Mains au sol. M'ordonne-t-il.

J'obéis tant bien que mal. Je suis plutôt souple, mais la barre qui se presse contre mes hanches me fait mal. Ça m'oblige à me mettre un peu sur la pointe des pieds, pour tenir, et surtout pour ne pas avoir le ventre complètement écrasé par le bambou. Mika a dû s'agenouiller, j'imagine, il m'écarte les jambes et fixe mes poignets à mes chevilles à l'aide de mousquetons, puis place une barre de métal glacial entre mes pieds, la clipse à mes menottes, m'empêchant de refermer les cuisses. C'est réglé, je ne peux plus me redresser. La position est aussi douloureuse qu'inconfortable. Je pantèle un peu, tente de m'installer le plus "confortablement" possible.

Obéis Moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant