LARBOTZA

La soirée

Hey, ça te dirais de venir demain soir ? Je fais une soirée, mes parents ne sont pas là ! 

Ces mots résonnent encore dans ma tête. Pourquoi Axel Perens m'a invité à une soirée ? Mmmh... sûrement parce qu'il avait un bon quotta de bonnes actions à faire dans sa journée. Est-ce que j'ai accepté ? La réponse est non bien évidemment. 

C'était sans compter la volonté tenace de mon père...

"- Ma chérie ! Je viens de croiser un certain Axel en faisant les courses, criait mon père en claquant la porte d'entrée avec son pied, étant donné qu'il avait les bras chargés de sacs de course. Il m'a demandé si tu venais à sa super party. 

- Et tu lui as dis non, je suppose ?, lui criais-je à mon tour allongée sur le lit de ma chambre. 

- Justement, je lui ai dis que tu venais et que tu étais même entrain de te préparer, ricana-t-il.

- QUOI ?, hurlais-je en sautant de mon lit. Le pauvre, il sera déçu par mon absence, riais-je nerveusement.

- Je lui ai dis que je t'emmenais, je suis un homme de parole qui tiens ses engagements."

Je levais les yeux au ciel. Je ne bougerai pas de mon lit. 

"- Aller, sors un peu de ton trou à rat !, renchérit mon père. 

- Mon trou à rat est plus agréable qu'une soirée où je ne serais pas à ma place !

- Ca fait 6 mois que tu es dans ton nouveau lycée, c'est l'occasion de se faire de nouveaux amis ! Et puis, si c'est vraiment pas cool, tu m'envois un SOS et je viens te chercher, négocia-t-il en rentrant dans ma chambre avec un paquet de chocobons. 

- Tu crois pas que si les gens voulaient vraiment être amis avec moi, ils ne l'auraient pas déjà fait ?, soupirais-je en prenant un chocolat.

- Ils ne te connaissent pas comme moi je te connais, c'est pour ça !"

Je vous avais dis que mon père était tenace. J'acceptes finalement d'aller à cette soirée. Après tout, qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver ? Je décide de me préparer en 2 minutes, effectivement il est déjà 20 heures 30. J'enfile alors un pantalon noir pattes d'éléphant près du corps, avec un top blanc et une veste noire. Simple mais efficace. Je mets du correcteur, de la poudre, du fard à paupières, et j'arrive à l'étape la plus cruciale d'un maquillage, le trait d'eye liner... Tou toum, tou toum, c'est le bruit de mon coeur, réussi. 

"- Ma chérie ! Tu vas être en retard.

- J'arrive !"

J'entendis le moteur de la voiture démarrer. Je soupirais... Il ne peut pas attendre deux minutes ! Un coup de mascara et un coup de rouge à lèvre rouge, et hop me voilà en train de mettre mes basquettes blanches. Je jetais un coup d'œil dans le miroir en face de l'armoire à chaussures. C'est bon, je suis prête ! Je rejoignis mon père dans la voiture. Je lui fis remarquer :

"- J'aurais pu y aller toute seule...

- Mais bien sûr, un soir d'hiver, seule dans Paris, à 17 ans, me gronda-t-il. 

- Ca va, je ne suis plus une gamine, grognais-je.

- Ta mère aurait réagis exactement de la même manière, pensa-t-il à voix haute."