Salut les p'tits potes !
Bon bah voilà mon bébé a 5 ans 🤯🥺
Je vais pas épiloguer (j'ai pas fini le T2, trop de taf en français mais après mercredi je m'y remets ; il ne me manque une seule scène (je viens de finir la petite, super dure à écrire) mais la scène finale... 😳 Plutôt longue du coup
J'essaierai de vous tenir au courant entre deux chapitres 🥰Bonne lecture ! 📖
(Et attention ce n'est pas le chapitre le plus facile 🥺 Et ce n'est que le début je le crains 😵)
•⭐️•
Un bonheur éclatant.
Ce fut la première pensée qui inonda l'esprit de Zachary en apercevant tout ce petit groupe souriant. Un bonheur si intense qu'il éclaboussait tout sur son passage.
Or, cela produisit l'effet inverse sur l'adolescent. Au lieu d'être envahi de joie et de bonne humeur, il fut plongé dans une lassitude et une colère endormie. Pourquoi étaient-ils tous avec leurs proches alors que lui était seul ? Pourquoi étaient-ils tous heureux alors que lui ne l'était pas ?
– Zachary ! Regarde ils sont là ! s'écria Playi en interrompant le fil de ses pensées.
Bien sûr qu'ils étaient là. L'hydrokinésiste les avait remarqué depuis longtemps. Mais Playi n'avait rien fait de mal. Aussi, l'adolescent lui adressa l'ombre d'un demi-sourire. C'était tout ce dont il était capable d'effectuer.
La jeune fille courût dans les bras de son meilleur ami qu'elle serra avec force avant de saluer avec beaucoup d'entrain tous les autres. Mais Zachary demeura passif, le visage neutre, droit et immobile.
– Ça va mec ? le questionna Sloum avec une petit tape amicale à l'épaule.
L'adolescent hocha infiniment la tête avant de se forcer à étirer ses lèvres afin de former un rictus forcé.
– T'es sûr gros ?
Une part du jeune homme fut heureuse de constater que des personnes s'intéressaient sérieusement à lui mais son esprit amorphe l'empêcha de s'exprimer.
– Ça va, acquiesça-t-il d'une voix rauque.
Le Luméniste lui serra l'épaule comme pour lui rappeler qu'en tant qu'ami, il était présent si besoin.
Mais Zachary avait beau le nier, il songeait encore à Carlos. Que faisait son frère d'antan à ce même moment ? Était-il heureux au moins ? Pensait-il encore à lui ? Regrettait-il ses actes ?
De nombreuses questions se bousculaient dans son esprit et une vague de nostalgie s'écrasa brusquement sur les récifs de sa conscience. Il soupira, le regard vide et les bras ballants.
Ce fut alors qu'il remarqua que son groupe commençait à se déplacer vers la plage. Tous discutaient joyeusement avec une ou plusieurs personnes mais lui se trouvait seul. Désespérément seul. Seul physiquement mais également mentalement ; son esprit demeurait terriblement vide.
Cependant, il fallait avouer que son attitude amorphe ne prêtait qu'à infiniment peu de sociabilité et son apparence faisait peine à voir. En effet, il ne prenait plus du tout soin de lui, ou du moins le minimum du minimum. Une fine barbe mangeait petit à petit son visage fortement aminci, tout comme son corps. Il dissimulait sa maigreur affolante derrière de larges vêtements plus que difformes sans plus aucun style. Il avait laissé poussé ses cheveux crépus qui tombaient désormais en petites bouclettes noires devant ses yeux maquillés de cernes s'agrandissant de jour en jour.
Playi, sans doute turlupinée par le mal-être de son ami, se décolla de Sloum et s'approcha de l'Hydrokinésiste.
– Coucou, le salua-t-elle. Ça va toi ?
Le jeune homme haussa les épaules, le regard dans le vague.
– Pour de vrai Zachary. Qu'est-ce qui ne va pas ?
– Bof rien.
– Rien ? Zachary... S'il te plaît ne me mens pas. Je... Sloum m'a dit que tu pleurais chaque soir. Je me doutes de ce qui te tracasse. Mais... je veux que tu sois heureux moi. Et je ne sais pas quoi faire pour t'aider.
– T'es mignonne Playi mais... ça va. Ça ira.
– Mais... Zach, j'aimerai que tu sois heureux là, maintenant. Avec nous.
– Et qui te dis que je ne le suis pas ? tenta l'adolescent en esquissant un sourire forcé.
– Mais ça se voit Zach ! Voyons qu'est-ce que tu crois ? Nous ne sommes pas aveugles. Ça se voit !
Le jeune homme se tut et renfonça sa tête dans ses épaules.
– Mais je t'en supplie Zach ; passe à autre chose ! Je suis désolée mais on dirait un zombie. On dirait que t'as plus envie de vivre. Et je te jure, on est inquiets pour toi.
La jeune fille serra la main de son ami entre les siennes durant toute sa tirade en plongeant les yeux dans les siens. L'adolescent en fut particulièrement touché mais déjà, ils repartaient. Chacun resta donc silencieux et perdu dans ses pensées.
Un cri résonna soudain dans leur dos et le groupe se retourna comme un seul et même individu, faisant face à Jay. Certains le connaissaient plutôt bien, contrairement à d'autres qui ne le côtoyaient que très peu. Playi et lui coururent dans les bras l'un de l'autre comme dans les films avant de s'embrasser fougueusement.
Zachary, qui épiait la scène, en fut même surpris de la part de son amie. Il se rendit ensuite compte que chacun de ses actes semblaient emprunts de timidité et de douceur, comme à son habitude. Il écouta les quelques mots échangés entre les deux individus tandis que la plupart des membres de leur bande ne leur prêtait guère attention.
– Coucou mon cœur, susurra Jay en la serrant contre lui et de perdre son visage dans ses longs cheveux volant à l'air libre.
– Salut Jay. Tu veux venir avec nous ?
– Oh non ne t'en fait pas. Il y a Mathys qui m'attends ; je suis déjà en retard.
– Mathys ?
– Oui tu sais il est en Art avec nous. On va faire l'exercice de Littérature à faire pour la semaine prochaine.
– D'accord. À bientôt.
– Yep.
Les deux amoureux s'embrassèrent timidement une fois encore avant de se séparer et de rejoindre chacun leurs amis. Zachary détourna le regard tandis que son cœur se serrait. Il semblait enseveli sous une pile de sentiments plus immondes les uns que les autres et dont il ne parvenait à se défaire. Entre la trahison de Carlos qui lui restait encore en travers de la gorge, ses anciens démons dont il croyait s'être débarrassé mais qui revenait aujourd'hui, ainsi que le bonheur éclatant de tous ceux qui l'entouraient. Et même si ils ne voulaient que son bonheur également, le vitre était bien trop épaisse pour espérer pouvoir la briser avec un marteau d'espoir.
Le fond n'était pas loin. Et il aurait fallu un miracle pour qu'il n'y sombre pas. Un miracle, ou bien quelque chose d'encore pire...
*
Chapitre plutôt court pour OCTO (à peine plus de mille mots)
Mais très énonciateur de la suite...! T-T
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Octo/ tome 2 • L'appel
ParanormalTome 2 ⚠ ATTENTION, risque de spoil ‼️ OCTO TOME II : L'APPEL Nos huit héros ne sont maintenant plus que sept. Face à eux, la Clé Ensorcelée, munie d'objectifs plus flous les uns que les autres, est prête à tout pour parvenir à leurs fins. Le somb...