𝘈𝘮𝘪𝘵𝘪𝘦́ - 14

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14- Amitié
Je n'avais jamais eu l'occasion de voir l'une de ses œuvres.
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Après avoir passé toute la soirée à admiré le tableau , non pas car il me représente, surtout car c'est lui qui l'a fait, il est temps de nous couchés. Malheureusement demain nous retournons en cours. Si seulement je pouvais décider de ne pas y aller, ce serait la solution à tous mes problèmes.

Il doit être à peu près 6h40, j'ouvre les yeux. La lumière qui traverse les fenêtres m'a réveillée. Je tente de me rendormir, ce qui n'a pas fonctionné. Je suis allonger sur le lit, pensif. Le regard fixant mon plafond blanc, sans bouger. Je repense à mes problèmes, surtout à mon papa. J'espère qu'il va réellement mieux. Je n'ai jamais le temps de lui demander, je le croise seulement à table ou parfois dans le couloir. Pendant ces quelques heures de solitude j'en profite pour faire le point sur ma vie. Prendre du temps pour réfléchir.
Le réveil sonne, Timothée se lève.
Dans le bus je réfléchis toujours, comme si que le moment de solitude ce matin n'avait pas suffit à taire mes pensées. Timothée et moi parlons peu. L'ambiance est si triste que l'on pourrait croire que nous allons à un enterrement. Peut être avons nous, tous 2, le stress de passer une journée sans l'autre. Ou seulement nous sommes juste silencieux ce matin car hier soir nous avons trop usé de notre parole. Je le regarde, il est pour la première fois de tous les trajets que nous avons fait, à la place de la fenêtre. Il fait peut être  la même chose que moi, il pense à des questions qui n'ont pas de réponses, mais auxquels on s'accroche tant d'y méditer . Ça nous rassure d'y penser.
Nous sommes arrivés. Il m'attrape la main.

- Tu fais la tête ?
- Non, c'est toi qui fait la tête.
Précipitamment je descends du bus, il fait la même chose.
- Je t'assure que tu me fais la tête, je le remarque quand ça va pas. Dit il.
-Ben moi je t'assure que non. Seulement, j'appréhende notre journée, je veux pas te laisser tout seul.
-T'en fait pas à ce point pour moi. Rester seul n'est pas un drame et puis on pourra quand même se voir de temps en temps. Ok ?
- Ok.

Il me pousse vers un mur qui nous cache du lycée et m'embrasse avant de partir.

Faisant croire que je suis heureuse, je fait un grand '' Coucou'' de la main à Loïse comme elle a l' habitude de faire. Je vous l'ai déjà dit qu'elle fait ça tous les matins.

- Salut ! Pas trop triste de pas voir ton beau Jim ?

Cette parole me rafraîchit d'un coup, il a juste suffit que j'entende son prénom pour me glacer les expressions faciales.

- No... Oui il me manque beaucoup. Je réponds en étant plus hypocrite que jamais.
-Regarde là-bas. Jeannette pert pas de vue ce mec là... Tim...Timmy Je sais plus quoi.
Je me retourne, j'observe Jeannette et Timothée ensemble plus heureux que jamais. Tels deux amis d'enfance qui viennent de se retrouver.
-Timothée.
-Hein ?
-Il s'appelle Timothée. J'exclame froidement.
-Bon arrêtons de les regarder, tu le connais ?

Je ne réponds pas et marche avec elle. Nous parlons un peu elle est moi. J'aimerais vraiment être amie avec elle.

Arrivés en cours d'anglais je prends ma place habituelle, à côté de '' Timmy'' comme dirait Loïse. Le cours commence, je me concentre. En ce moment je suis légèrement déconcentré pendant les cours, ce qui n' est pas bien du tout. Il faut que je fasse plus attention. Ma main est posée sur la table, Timothée en profite pour mettre la sienne sur la mienne. Je retire ma main. Il me regarde, dans l'incompréhension totale. Il fronce légèrement les sourcils.

-Timmy ? Passe moi un stylo s'il te plaît. Sollicite Jeannette.
Je le regarde avec désarroi, je me répète dans ma tête '' Timmy ? '' au moins 40 fois pour savoir si j'ai bien entendu.
- Timmy ? Demandais-je dans l'oreille de Timothée.
-Elle m' appelle comme ça parce que c'est plus facile à prononcer... Elle est plus américaine que française. Chuchote il.
- Euh... Timothée c'est pas compliqué à prononcer, enfin. Dis-je en haussant les épaules, puis je retourne dans mes écrits de cours.

Il fait ce qu'elle lui demande, il lui prête un stylo. Je crois qu'il ne comprend pas ce que Jeannette cherche à faire,qu'il est crédule...
Je rejoins, à la fin du cours, Loïse qui semblait surprise. Je lui demande ce qu'il y a rien mais elle me dit que tout va bien. Or, quand tout va bien on agit pas comme elle le fait. Après tout je ne peux l'obliger à se confier. Elle change de sujet.

- Tu veux que ce soir on sorte ? Comme ça on apprend à se connaître. C'est vrai
qu'on a pas passé tellement de temps ensemble. On paraît aller au parc !
- Oui, ce serait cool. Je réponds avec joie.

Les dernières heures de cours se sont déroulées à une vitesse remarquable. Nous sommes déjà dans le parc en train de marcher. Le temps est  frais, sans pluie pour une fois. Seulement une fine couche de verglas couvre le sol, les voitures, la verdure et tout ce qui se trouve dehors. Loïse commence même à en avoir sur ses beaux cheveux. Elle sourit, elle est plus belle que toutes les femmes que j'ai rencontrées. Je n'ai jamais eu d'amis aussi belle et élégante qu'elle. Elle a le visage ovale, mais carré à la fois. Son teint et lumineux, il rime avec le ciel blanc de neige. Ses yeux sont grands avec de long cils qui rebiquent, lui faisant un regard frais et tendre. Son nez est original, atypique, c'est la chose que je préfère sur son visage. Ses lèvres sont rosées et fines. Quand elle sourit je me sens bien, et je souris aussi.

Nous nous assoyons. J'hésite à lui avouer maintenant l'amour que j'ai pour Timothée. Peut être est-ce trop tôt. Ou trop tard.

- Je peux t'avouer quelque chose ?
- Dis moi tout.
- Je crois que j'aime Timothée.
-Pardon ? Mais tu es avec Jim ?
- Je sais mais avec lui c'est pas la même chose. Timothée est celui qui arrive à me faire rire seulement en souriant. Il a un sourire qui comblerait n'importe qui d'amour. J'arrive à être moi-même quand je me trouve avec lui. Je ne saurais t'expliquer l'amour que j'ai pour lui, car l'amour est indéfinissable. Il est seulement destiné à se produire, on ne peut pas le contrôler. On ne choisit pas les personnes qu'on va aimer , c'est l'amour qui fait son travail, pendant que nous nous sommes assis sur notre banc au milieu d'un parc rempli de personnes dont l'amour pour toi ou moi est peut être en train de déjà se produire. On ne sait pas qui tombe, tombera, ou est tombé amoureux de nous. Alors je veux maintenant laisser l'amour me conduire où il veut. Le laisser choisir pour une fois. Tu comprends ?

- Je t'avoue que dit comme ça je te comprends. Tu as raison, écoute ton cœur. Mais fait attention. Jim est très très possessif, je le connais depuis longtemps. Si tu lui avoue il risque d'être très énervé alors...
Elle ne put finir sa phrase que prise de peur je m'écroule, laissant des larmes couler. Loïse me prend dans ses bras. Cela pourrait paraître bizarre mais elle a l'air de me comprendre. Il y a même pas 9h je ne la '' connaissais pas'' ,pourtant on dirait que ça fait déjà depuis 9 ans que l'on se connaît. Elle essuie avec un mouchoir mes joues.

Je rentre chez moi, l'esprit fragile, la tête pleine de pensées. Maman et papa ne sont pas encore là, ils m'avaient prévenu qu'ils seraient chez la psy. Je monte les escaliers. John est dans sa chambre, je ne sais pas ce qu'il fait et je ne veux pas le déranger alors je n'approche pas. Mona, elle, n'a pas l'air d'être là. Dans ma chambre, il y a sûrement Timothée. Je rentre et comme prévu il est la, allongé sur son matelas, les yeux clos. Je pose mon sac près de ma chaise avant de m'installer sur mon lit. La fenêtre est ouverte, ce qui laisse le chant des oiseaux s' introduire dans ma chambre. Le vent froid réussit lui aussi à pénétrer dans la pièce. Je me lève et ferme donc la fenêtre. Je prend le livre de Timothée et commence ma lecture. En prenant le livre qui était posé à côté de lui. Il m'attrape la main et l'embrasse.
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J'espère que ce chapitre vous a plu !
À bientôt ! 💞
Bonne nuit ❣️

𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋  /Timothée Chalamet Fan FictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant