𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction

𝘓𝘦 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘢𝘶𝘳𝘢𝘯𝘵 - 9/2

Non je me suis adoucie en grandissant. Dis-je sur le ton de l'humour.
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Nous marchons alors tous les deux, il n'a pas vraiment changé. Ses cheveux blonds et sa petite moustache sont toujours intactes, y compris ses jolies yeux bleus qui m'ont fait légèrement effet lors de notre première rencontre. Ça fait longtemps que je n'avais pas croisé d'amis à mon frère, à l'époque j'avais horreur de ses amis. Mais en fin de compte ils sont tout de même sympas il faut l'avouer.

-Pourquoi tu es toute seule à cette heure là?
- J'étais au cinéma et là je rentrais et toi ?
- J'allais rejoindre des amis mais c'était pas important donc j'ai annulé pour rester avec toi.
- Fallait pas.
- Ah tu veux que je parte ?
-Non pas du tout c'est pas ça c'est que...
- Je te taquine. Fit il en me donnant un léger coup dans l'épaule.

Alors j'esquisse un sourire. Je n'avais jamais cherché à connaître Thomas puisque à l'époque j'étais encore avec Timothée. Mais je ne pense pas qu'il puisse se passer autre chose que de l'amitié entre lui et moi. C'est vrai que le jour de notre rencontre il avait quand même l'air de me draguer mais je sais pas ça ne fonctionne pas avec moi. Je le trouve charmant c'est vrai, mais j'ai déjà essayé avec Pierre si c'est pour que ça de passe encore mal je ne vois pas l'intérêt.
Il m'attrape le bras

-C'est ici. Le restaurant.
-Ah oui pardon.

Il sourit légèrement avant de me basculer en avant pour me laisser passer avant lui et montrer à quel point il peut être galant.

- Tu sais ça ne fonctionne pas avec moi. Et puis t'es pote avec mon frère je me verrais pas...
- Non mais on se voit qu' entre simples amis. J'ai le droit de vouloir te laisser passer avant moi quand même ?
- Oui.
-T'es drôle, Elena.

Je le regarde avec incompréhension.

- Non c'est juste que tu me fais rire, t'es naturelle et spontanée tu te prends pas la tête.

Si il savait toutes les prises de tête que j'effectue chaque jours... Ça se voit qu'il ne me connais pas.
Je souris pour écourter ce moment gênant. Il s'efforce comme il peut d'arriver avant moi pour reculer ma chaise et pour ensuite me proposer de m'asseoir. Je souris par simple politesse. Il me parle de tout et de rien, tandis que moi perdu dans mes pensées je divulgue les informations présentes de mon cerveau. Le restaurant est chaleureux, les gens s'amusent, ils rient. Il y a de tout, des couples, des familles, des amis. J'aime cette ambiance.

-Que désirez- vous ? Émet le serveur.

Heureusement qu'il est arrivé, cela à permis à Thomas de faire une pause dans son interminable monologue.
Il est vraiment gentil Thomas, mais ce soir ce n'est pas trop mon jour pour écouter quelqu'un parler. J'aurais même pas dû accepter de manger avec lui. Thomas répond et je me contente de simplement répondre ''de même'' par paresse de regarder le menu et de devoir faire un choix. Encore une histoire de choix...
Thomas repart alors dans son monologue.
Les heures défilent. Notre repas arrive. Ils nous ont déjà déposé la bouteille de vin que je viens, enfin que nous venons à peine de finir. J'ai dû boire au moins plus de trois verres là c'est sûre. Je ne sais même plus combien de verres j'ai enfilé. Ma vision s'affaiblit. Ma tête bourdonne, c'est affreux. J'ai un mal de tête énorme. Les plats arrivent mais l'appétit ne m'enchante pas. J'ai juste envie de vomir.

- Tu vas où comme ça, les plats viennent à peine d'arriver.
- Je vais aux toilettes, j'ai super mal à la tête.
- En même temps avec tout ce que tu as bu...
- Tu aurais dû m'en empêcher puisque tu es si galant.

Il n'ose même pas me répondre il se contente seulement de m'accompagner aux toilettes. Arrivé à l'intérieur, ma vision est de plus en plus floue. J'entre comme je peux dans les toilettes. J'ai envie de vomir mais j'y arrive pas ! Je tire alors la chasse d'eau avant de sortir. Je cherche dans mon sac, que j'ai pris au cas où, un Doliprane. Mais impossible de trouver c'est tellement le bordel et purée mes yeux ne veulent pas s'arrêter de me brouiller la vision. J'entends alors une voix familière à ma gauche. Je me tourne.

- Elena ! Qu'est-ce que tu fais là. Ça va ?
-É... Émilie ? Je te vois vaguement. J'ai super mal à la tête tu aurais pas un truc. Je sais pas...un paracétamol ?
- J'ai pas ça désolé. Tu es venue avec qui?
- Un ami. Mais je veux plus être avec lui. Aide moi. Sauve-moi de ce rencard.
- Un rencard? T'es sûre que ça va.
- Aide moi je suis en danger je te jure.

Bien sûr que je bluffe mais elle est la seule issue. Je veux pas qu'il me raccompagne ou même qu'il aille m'acheter des médicaments. Parceque dès qu'il aura l'occasion il essaiera de m'embrasser et vu l'état je ne serais pas capable de refuser. Alors je profite de la situation.

- D'accord viens t'installer avec nous, tout va bien se passer.

Nous? Elle doit sûrement être avec une copine ou un membre de sa famille...
En sortant des toilettes je sens le regard perdu de Thomas qui c'est rassis en m'attendant sagement. En arrivant devant la table où était Émilie, j'observe comme je peux l'homme qui dînait avec elle. Attendez, L'HOMME! TIMOTHÉE. Premièrement pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt, deuxièmement je suis dans la merde et troisièmement je suis stupide. Il n'y a même pas 24 heures je lui disais qu'il fallait qu'il soit plus présent pour Émilie ce qu'il a sûrement fait en dînant avec elle. Mais me voilà encore à travers leurs couples. Purée dans quoi je me suis foutue encore. Emilie chuchote quelques mots dans l'oreille de Timothée enfin c'est ce que je crois. Elle doit sûrement lui expliquer que je suis en ''danger''.

- Elena ? Mais qu'est-ce qu'elle a ?
- Elle est complètement déchiré. Pourquoi tu t'inquiètes autant relaxe.
- Non non je ne relaxe pas. Va chercher des médicaments, elle se plaint qu'elle a mal à la tête.
- Même pas de ''s'il te plaît''. Bon j'y vais puisque j'ai pas vraiment le choix...

Ils parlent comme ci que je n'étais pas là, c'est drôle à voir. Oui je suis gravement soûle. Timothée me tend du pain car selon les adultes, que je suis maintenant, il ne faut pas boire autant d'alcool sans avoir mangé un bout. Je mange alors le pain qu'il me tend, en le remerciant.

- Elena c'est qui lui ? Évoque Thomas qui s'était aperçu que je ne revenais pas.
- C'est...
- Je suis son petit copain. Affirme Timothée.
- Quoi? Qu'est-ce que tu racontes. T'es sérieux la! crie Émilie. Je reviens deux minutes pour te demander tes clefs et là j'entends ça. Vous vous êtes bien foutu de moi. C'est pour ça que tu t'inquiètes autant pour elle. Bah oui c'était évident. Et toutes ces fois où on se croisait. Vous faisiez tout pour vous voir seul à seul.
- Oula bravo Elena, tu t'es mise dans une merde pas possible. Rétorque Thomas avant de partir.

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Ça sent comme la fin qui approche...

J'espère que ce chapitre vous a plu 💗j'ai hésité à le poster donc j'aimerais vraiment votre avis ☺️.