Jamais j'aurais imaginé un jour tromper, mais parfois l'amour nous fait changer.
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Je sors discrètement de la chambre pour ne pas réveiller Timothée. En sortant, je vois ma mère en train de déjeuner.
-Quesque tu fais dans cette chambre ?
-Je voulais juste pas réveiller Mona hier soir.
-C'est ça on me l'a fait pas à moi. Et puis j'ai remarqué que tu étais proche de Timothée, tu sors avec lui.
-Pas vraiment, je l'aime mais toi même tu sais que je suis avec Jim, mais j'ai l'impression de ne plus l'aimer en fait que je l'ai jamais aimé. Avec Timothée les sensations et sentiments ne sont pas du tout les mêmes.
-Je vois ce que tu veux dire ça met déjà arrivé. Va, écoute ton cœur et tout ira mieux. Et pense à ça : Si tu es attiré par la personne et que tu décides de te mettre en couple en suite, c'est que tu la choisis et non aimé. Mais quand ça se fait tout seul, avec en même temps de l'attirance, c'est que tu l'aimes.
-Merci maman, je t'aime. Dis-je en lui déposant un léger bisous sur la joue.
-Surtout n'hésite pas à faire du bruit, il faut que Mona se lève on va à la mer cette aprem.
Je rentre dans la chambre, ouvre les volets en faisant le plus de bruits possible pour réveiller ma sœur.
-Laisse-moi dormir ! S'écrit elle.
-Lève toi, on part bientôt là.
-Où ?
-Lève toi et tu verras bien.
Je prends un pull violet et un pantalon noir que j'emmène dans la chambre de Timothée.
La chambre est sombre, seulement quelques rayons de soleil qui traversent les trous des volets me laisse apercevoir son visage. J'en profite qu'il soit endormi pour enfiler mes habits.
Après avoir fait cela, je le secoue légèrement pour le sortir de son profond sommeil. A peine qu'il se réveille, il me prend dans ses bras.
-C'était pas un rêve alors hier soir.
-Bah non, pourquoi.
Après avoir prononcé ses quelques mots, je vois sur son visage, des larmes tomber.
-Pourquoi tu pleures.
Il ne répond pas, mais me serre simplement plus fort contre lui.
-Je te dirais après pour le moment, je veux pas que tu me vois comme ça. Dit il la voix tremblante.
Je prends son visage dans mes mains, puis essuie avec mes mains ses larmes. C'est un vrai sensible, comme moi. Je ne savais pas qu'il était à ce point lui aussi.
Après avoir mangé, nous nous rendons à la mer. Il fait vraiment froid.
Le bruit des vagues est vraiment apaisant. Cette mélodie que jamais personne n'oublie.
Timothée est à côté de moi, je le regarde, ses cheveux qui virevoltent au vent, tels les vagues sur le sable.
-Tu voulais me dire quoi ?
-Elena, je t'aime, tellement que je n'arrive pas à l'exprimer. Je sais que pour toi tout ce qu'on a fait c'est rien. Mais moi je n'arrive pas à oublier, la rivière, hier. Tous. Alors j'aimerais prendre mes distances avec toi. Je sais que tu aimes encore Jim, je ne veux pas être la source de votre malheur si Jim venait à apprendre tout ça. Sache que jamais je ne t'oublierais, je t'aimerais toujours.
-Oh mais non, moi aussi je n'arrive pas à t'oublier, si seulement tu savais. Je t'aime plus fort que tu le crois. Je ne voulais juste pas assumer d'avoir fait le mauvais choix en sortant avec Jim. Tu es celui que j'aime et qui m'aime aussi. Seulement le dire à Jim sera compliqué. Même à Loïse car je n'ai jamais vraiment pu devenir son amie. Je ne veux pas que l'on ne voit plus. Je suis juste un peu perdue.
Il se rapproche de mon visage, puis m'embrasse la joue, pose sa main sur celle-ci et la descend sur mon cou. Je sens son parfum qui me paraît inconnu, je ressens sa main comme la première fois. Il est comme un désir, un fantasme, je n'aurais jamais imaginé qu'une personne m'aime comme il me le fait ressentir. C'est ce désir qui me fait vivre.
-C'est quand que tu me dessineras ?
- Quand tu le voudras.
Je lui souris, puis tente de replacer ses cheveux.
-Voilà, comme ça c'est mieux.
-Mieux tu dis ?
- À peu près. Dis-je railleusement.
Il rit, puis replace correctement ses cheveux.
Jim n'est vraiment pas comme lui. Timothée est attentionné, calme et charmant. Jim est brutal, direct et pas très charismatique. Je ne dis pas que Jim ne m'a jamais charmé et, au contraire, il me plaisait beaucoup. Mais c'est comme-ci sa personnalité a rongé son physique.
À cause du froid, nous sommes vite rentrés. Maman nous a préparé du chocolat chaud. C'est une drôle de contradiction d'aller à la mer, puis de boire un chocolat chaud derrière. Et pourtant ça ne choque pas mes parents, n'y moi. J'ai toujours eu l'habitude de faire cela, que ça ne me choque même plus. Je suis posé sur le canapé, Timothée est en face de moi, les bras croisés, le regard fixé sur la télé. Il est très beau, en le regardant j'observe que, à cause du chocolat chaud ses joues sont légèrement rosées. Ses cheveux tombent comme d'habitude sur son visage harmonieux, cachant ses yeux qui au soleil sortent vert émeraude.
La journée s'est déroulée rapidement. À peine arrivée ce week-end, que nous devons déjà repartir. Le bon temps passe tellement vite. Jim ne sera pas encore rentré, cela me laissera le temps de profiter avec Timothée. Il faudrait par contre que j'essaie de me livrer à Loïse ce qui ne sera pas si simple. À cause de lui, je n'ai pas réellement pu faire sa connaissance , je ne peux même pas affirmer que c'est mon amie, on a dû parler 4 ou 5 fois elle et moi.
Rebelote, Timothée, Mona et moi, aidons maman et papa à mettre les valises dans ma voiture. La route reprend, il fait déjà nuit et il fait très frais. C'est à ce moment que je me rends compte que l'hiver arrive. L'hiver n'est même pas encore arrivé que je veux déjà qu'il s'en aille, vivement l'été... Je suis assise comme l'aller, à gauche, près de la fenêtre. J'observe dehors, vu qu'il fait nuit, les illuminations de la ville qui semblent telles des étoiles dans le ciel, ça brille, c'est magnifique.
Je suis un peu stressé à l'idée de retourner en cours et de faire comme ci de rien était.
-Ça va. Je demande à Timothée.
- Oui et toi ?
-Oui, je ne savais pas que tu étais sensible.
-Je le montre pas forcément. Toi par contre je l'ai remarqué.
-Deux sensibles ensemble ça va pas être simple. Dis-je en riant.
-Ensemble ?
-Oui, on est ensemble maintenant.
Il me prend la main, puis passe la sienne sur mon visage, en le caressant avec une tendresse étonnante.
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Voilà déjà la fin de ce chapitre remplie de tendresse ! J'espère qu'il vous a plu.
Bonne nuit et bonne fête des mères avec un léger retard 😉<3
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𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction
Fiksi PenggemarBon, comment décrire mon histoire, je m'appelle Elena j'ai 17 ans et je suis en dernière année du lycée. J'ai été chamboulé par mon déménagement à New York. Je trouvais ma vie en France plutôt pas mal. Je pensais que ma vie à New-York allait être en...