𝘗𝘢𝘳𝘥𝘰𝘯 - 6

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[...] j'aurais reculé ma tête et sûrement, je l'aurais giflé. 

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Après cela nous sommes restés des heures à discuter, de notre vie, ce qu'on aime... On a même fait des débats, il m'a aussi parlé de ses parents qui n'étaient pas vraiment présents dans sa vie, mais que ça ne le dérangeait pas . Tout se faisait naturellement, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Il commence à se faire tard, pour tout vous dire, je ne veux pas vraiment rentrer, mais il le faut bien.

-Je vais déjà devoir partir, désolée, ma mère est relou sur ça.

-Pas de souci, jte raccompagne ?

-Je veux bien.

Nous prenons la route , la fraîcheur rafraîchit ma peau, ce qui la fait frissonner. Arrivé dans mon allé, la bonne odeur du barbecue parvient dans mes narines. Cela doit sûrement être les voisins, ma mère ne raffole pas des barbecues pourtant moi j'adore ça. Ma mère et moi on est un peu différentes alors parfois c'est pas simple à la maison. 

Arrivés, j'embrasse Jim dans la voiture, comme je vous le disais tout se fait vraiment naturellement. Je lui refais un salut de la main en partant. Comme dans mes habitudes je préviens la maison de mon arrivée, personne ne répond, je vais dans la cuisine dont la lumière est allumée, seule assis devant une assiette de pâte fade se trouve mon père, entrain de mangé. 

-Ça va, papa ?

-Oui, tu veux des pâtes ?

-Maman n'est pas là ? Je le questionne inquiète.

-Non elle est sortie, Mona se repose et John  révise.

Pourquoi ma mère est sortie ? Enfin bref, je m'assois avec lui, j'échange des regard, lui il ne bouge pas regardant son écran de téléphone, en défilant les photos sur Facebook. Je me demande pourquoi maman est sortie, curieuse je lui envoi  un message indiquant mes questions sur sa sortie. Je prends le reste des pâtes dans le micro-ondes, elles sont tièdes, sans assaisonnement. Je me retrouve face à mon père, presque sans vie, ressemblant à un mort. Quand j'étais petite, il n'était pas pareil, c'était un grand artiste qui vivait. Mais depuis la mort de ses parents il n'est plus le même , ça le ronge de l'intérieur, je ressens sa souffrance à travers son regard, ses gestes, et sa voix maussade. Ma mère est parfois méchante, elle ne se rend pas compte des mots qu'elle emploie, elle est un peu comme Mona. 

-Tu veux jouer au scrabble, papa? 

- Oui, ça fait longtemps, tiens. 

J'aime faire plaisir à mon père en jouant au jeux de société, il a besoin d'affection, de se faire comprendre et avant tout d'être aimé comme lui il aime. 

Après avoir passé la soirée à jouer au Scrabble avec mon père, je monte me coucher avant cela je l'embrasse sur la joue et en tentant de lui donner tout l'amour que je conserve au fond de moi pour lui. 

Posé sur mon lit , les cheveux en bataille, je me pose des questions, d'abord : Suis-je en couple avec Jim ou nous flirtons juste, ai-je vraiment des sentiments pour lui ? Et ensuite, pourquoi maman ne répond pas ! En y repensant, Jim je ne l'aime pas encore il me plaît juste, ça façon de me dévorer du regard, et surtout sa façon de me charmer. Fatiguée de réfléchir à toutes ses questions sans réponse, je prends sommeil. 

Ce matin, ce n'est pas le bus que j'attends mais Jim qui m'a promis qu'il viendrait me chercher. Maman est rentrée, elle a du sortir avec ses amies hier soir je n'ai pas pu lui demander. Le soleil est à son comble aujourd'hui, j'ai sorti ma robe fleuri rouge, et mes baskets en toile. J'embrasse papa et maman puis file rejoindre Jim qui m'attend sur le trottoir de la devanture de ma maison. En sortant j'aperçois vaguement le visage de Timothée à travers ma fenêtre de sa chambre, torse nu, enfilant un t-shirt, j'ai pu voir son buste pâle et fin. 

- Tu veux revenir chez moi ce soir, vu que demain c'est le week-end, si tu veux tu dors chez moi ? 

- Oui, avec plaisir, je demanderais à ma mère à la pause déjeuner. 

On est arrivés, Loïse au loin agite son bras pour qu'on la remarque. Je la trouve éblouissante et pleine de vie mon amie, sa belle robe blanche qui embellit la couleur clair de ses yeux verts, sa chevelure blonde à bouclettes au vent qui s'agite tels son bras. De loin je pourrait la confondre à une hallucination, une déesse grecque un élément fantastique s'incrustant dans le paysage réel du lycée. Elle est rayonnante. 

- Coucou ! Je vois que vous ne rigolez plus maintenant, vous faites carrément le trajet en voiture ensemble. Dit-elle en chuchotant mais en laissant quand même entendre sa voix. 

Je rit bêtement. Jim à l'aise, passe sa main derrière moi, en me caressant tendrement l'épaule. Loïse me regarde avec des grands yeux et en exaltant de joie. 

- Oh lala que vous êtes mignons. 

Assise, j'écoute avec attention le cours de Français, l'une de mes matières favorites. Parfois, Jim se retourne en me lançant des regards tendres pleins d'affection, ce sont ses regards qui me font désirer de lui. 

-Euh... Je tenais à encore m'excuser pour la dernière fois quand je me suis permis de lire tes poèmes, c'était immature de ma part. Je sais que tu ne voudras pas me parler, mais sache que je m'en veux. Pour l'aéroport aussi je m'en veux, j'étais pressé et je cherchais mes parents. Affirme mon voisin de table. 

Je sens dans sa voix la culpabilité, je m'étais promis de lui parler s' il venait à s'excuser et puis il a l'air vraiment sincère. 

- Tu sais je n'est aucune haine envers toi, t'es plutôt sympa, c'est juste que quand tu as pris mes poèmes c'est comme si tu avais pris une partie de mon intimité. 

Il me regarde en hochant la tête positivement en guise de compréhension. 

La matinée c'est passée calmement, peut être car cette après midi je n'ai pas cours , tellement calme que j'ai pu faire la paix avec mon voisin que je trouvais il y a quelques heures encore, mal élevé et désagréable. Je me demande si papa est encore tout seul . Si ma mère est si peu présente c'est parce qu' elle ne supporte plus le comportement sans vie de mon père, elle a beau prendre des rendez-vous avec des psychologues mais rien ne change, elle est désespérée. Je l'a comprend parfois quand même, la situation est compliquée. Mais chaque chose à une solution, il suffit juste de la trouver. 

Comme convenu j'appelle ma mère pour savoir si ce week-end je pourrais dormir chez Jim. Ce qu'elle accepte. 

- Ma mère a dit oui ! 

-Grave cool ! Réponds- il en m'attrapant brusquement la main. 

Nous avons fini de manger, il est temps que j'aille chercher mes affaires, comme convenu c'est lui qui m'y emmène. Par préférence, je ne le fais pas rentrer, je ne lui ai pas encore parlé de mon père, ce n'est pas une honte mais on en parle pas facilement. 

J'ai récupéré mes affaires, papa se reposait et maman fumait à la fenêtre en discutant avec la voisine. 

Nous sommes chez lui, rien à changer, on voit que cette maison, malgré son impression parfaite, cache un véritable manque de vie. 

On a passé la soirée à rigoler, on a regardé des films et des vidéos, il m'a montré d'autres musiques à la guitare, c'était vraiment bien. Avec lui je me sens bien, c'est simple sans prise de tête.Je ne sais toujours pas si je l'aime... C'est compliqué à définir. Viens le soir, prête à dormir, dans mon pyjama beige à pois, je suis dans la couverture chaude qui me couvre entièrement du froid que la fenêtre légèrement ouverte laisse entrer. 

-Jim ? 

-Oui? 

-On est ensemble ? Comment on sait lorsqu' on s'aime ? 

-C'est ta première relation ? Je savais pas... Tu sais on peut pas mettre des étiquettes sur tout, ça se fait naturellement ces choses là. Moi personnellement tu me plais et j'ai des sentiments pour toi après si c'est pas réciproque dit le moi. 

-Toi aussi tu me plais. Dis-je en me rapprochant de lui et en lui faisant un câlin. Il caresse mes cheveux, notre chaleur corporelle se mélange, dans cette position, j'ai l'impression d'être dans une bulle, enfermé seule, avec lui. 

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Merci d'avoir lu, n'hésitez pas à commenter votre avis. Bonne journée et bon courage pour les cours /travail...
💕.

𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋  /Timothée Chalamet Fan FictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant