𝘓𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘶𝘦 - 11/2

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⚠️ Attention : ce chapitre contient des sujets qui peuvent déranger, suicide, violence...⚠️

Je regrette cette situation.
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Je les regarde se dire au revoir. Émilie semble troublée, amoureuse, tandis que Timothée est touché mais je ne vois aucun regret. Il se redirige dans le café pour sûrement venir me chercher. Il me voit alors au seuil de la porte caché par ses plantes qui embellissent la façade du café. Il m'attrape la main.

- Elle m'en veut. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dise ça. Mais ne t'inquiètes pas c'est pas de ta faute.
- J'avoue quand même que je ne suis pas insensible à cette situation dont je suis le problème. Tu as beau dire que ce n'est pas de ma faute, je ne te crois pas.
- En tout cas tu n'es pas la seule fautive.

Je le regarde intensément. Je ne regrette pas ce choix que Timothée a fait . Mais je le regrette pour cette fille qui n'a rien demandé. Un instant je pense, comment j'aurais réagi dans une telle situation. Est-ce-que je m'en serais remise? Est-ceque je serais énervée... Trop de questions s'ajoutent, elles s'entrechoquent dans ma tête. Lorsque mon téléphone met fin à ses questions répétitives qui commençaient à se battre dans mon cerveau. Je montre le téléphone à Timothée pour qu'il voit le prénom: ''Papa''.

- Allô ma chérie comment tu vas ?
- Ça va et toi? Alors comment ça se passe.
- Ça va mieux je me remets petit à petit. Ça te dit de passer après ?
- Oui pas de soucis. Dans 20 min c'est bon?
- Oui pas de soucis à tout, bisous.
-Bisous.

Timothée pose sa main froide sur mon épaule.

- Il t'a dit quoi?
- Il veut que je passe, tu veux bien m'accompagner, tu m'attendras s' il veut me voir seul à seul ?
- Oui, ne t'inquiètes pas.

J'indique la route de l'hôpital à Timothée. J'appréhende. J'ai peur de voir mon père dans un état pitoyable. Car malgré le fait qu'il dise qu'il se remet petit à petit, j'ai toujours cette peur de le revoir. Comme ce jour... Je m'en rappelle encore. Je rentrais des cours, je devais être au collège. J'étais heureuse de la journée que j'avais passé. Mais en passant le seuil de ma portée d'entrée, ce fut une tout autre journée. Mon père était là. Avachis dans le canapé, la bouche fermée et le corps inconscient. La télévision était allumée tandis que les lumières étaient éteintes ainsi que les volets fermés. Il n'y avait seulement que la luminosité de la télévision violente pour éclairer le corps inanimé de mon père. Ma mère était encore au travail. Mona n'était pas là ni John. J'étais seule face à cette situation. J'étais paniquée. Mon père était pâle, je vérifiais souvent sa fréquence cardiaque afin de m'assurer qu'il soit encore en vie. La boîte vide de somnifères était posée sur la table basse. Ainsi qu'un papier sur lequel était laissé un mot écrit par mon père.

<<𝐽𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑖, 𝑚𝑎 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑚𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑎. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑢𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑚𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑐̧𝑎. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑐̧𝑎. 𝐿𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑒𝑡𝑠 𝑚𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑚'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑙𝑔𝑟𝑒́ 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑡𝑒 𝑓𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑐̧𝑎. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑚𝑎 𝑝𝑢𝑐𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑐̧𝑎. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑠'𝑖𝑙 𝑡𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖̂𝑡 𝑛𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒 𝑝𝑎𝑠. 𝐽𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡. 𝑇𝑢 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑖 𝑗𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐̧𝑎 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒-𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑚𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑖 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑡...>>

𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋  /Timothée Chalamet Fan FictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant