𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction

𝘗𝘢𝘴 𝘵𝘳𝘰𝘱 - 5/2

Avant de sortir la pizza qui doit sûrement être froide désormais...
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- Attend Timothée. Dis-je en attrapant la manche de sa veste.

Il se retourne, son mouvement de tête me paraît tellement beau, cela peut paraître ridicule mais juste ce mouvement qui entraîne ses cheveux dans le vent me font de l'effet.

- Quoi ?
- Non rien, je voulais juste te...te...voir pour la dernière fois.

Rapidement, il se retourne complètement et me prend chaudement dans ses bras.

- Ce ne sera pas la dernière fois. Exprime til avant de monter sur son scooter.

Cette fois-ci, il est vraiment parti. Alors en me retournant j'observe Pierre qui m'attendait dans la cage d'escalier.

- Bah t'en as mis du temps, c'était qui?
- Personne t'inquiètes. Tout ce qui est important c'est la pizza !
- Hum. Ouais.

En montant je résistait au fait de ne pas sourire de trop suite à ce qu'il vient de se passer. Comment faire pour l'oublier s' il me fait des choses comme ça... Mais tout cela me semble si irréel, d'un coup je recommence à me plonger dans des relations sans fin heureuse. Je veux seulement être heureuse sans avoir toute cette pression qui me suit depuis mon adolescence. J'ai toujours cherché la perfection, pourtant mes actes en ont prouvé le contraire. À force de vouloir être parfaite à tout prix, j'en ai perdu la vraie valeur. Alors maintenant je me retrouve toujours dans des situations incontrôlable. Comme avec Jim l'an dernier.

Nous regardons la télé tout en se rappelant des souvenirs gênants, mais aussi drôle de nos années au collège.

- Tu te souviens quand je suis venu te dire mes sentiments. J'étais tout stressé. Fit Pierre en riant légèrement.
- Oh la la oui je m'en souviens. J'étais toute rouge et gênée aussi. Mais c'était très cool, un moment que je n'oublierai jamais.

D'un coup il me regarda l'air nostalgique de notre relation que nous avions autrefois. C'est sûr que notre relation était naïve et enfantine, pourtant ça m'a appris tellement de choses sur l'amour que je commence à comprendre seulement à mon âge. Enfin, l'amour ça ne se comprend pas, ça se vit.
Alors pour je ne sais quelle raison, il se glisse sensuellement sur moi. Nous nous retrouvons allongés sur son canapé (pas très confortablement) bizarrement je pourrais, mais je ne refuse pas. Je ressens sur mon visage sa respiration rapide due au battement intense que son cœur émet. Puis il m'embrasse avec cette sensualité singulière qu'il n'avait pas au collège. Rapidement je lâche la pression en relançant ce baiser qui se développe profondément en un acte plus luxueux qu'un simple rapprochement de lèvres... J'aime ce qui ce passe, pourtant la phrase de Timothée se répète d'un coup: ''ça ne sera pas la dernière fois'' , alors au moment de l'extase de l'acte ma pensée se dirige vers lui. Pour ne pas que tout cela devienne malsain je stop Pierre.

- Qu'est-ce qu'il y a, j'ai mal fait un truc ?
- Non c'est juste que je suis pas prête encore pour faire ça. Désolée, je me suis emportée en te laissant aller plus loin.
- Pas de problème j'attendrais.

Pierre ne cesse jamais d'être gentil et ça me touche qu'il me comprenne si bien, alors pourquoi j'arrive pas à me fixer que sur lui. Pourquoi faut-il que Timothée gâche tout ce que j'entreprends avec un autre homme. Peut-être arriverais-je jamais à l'oublier. Je n'aurais jamais dû le quitter. Mais comment faire pour le reconquérir désormais. J'ai l'impression que nous retournons au point de départ au moment même où je l'ai rencontré pour la première fois à New York dans cet aéroport...

Une fois la nuit passée, je me souviens seulement maintenant que nous sommes déjà lundi et que j'ai cours...
Pierre avait préparé le petit-déjeuner que je ne pus même pas manger.

- Désolée, je vais devoir y aller.

Alors il se lève et tend sa lèvre pour que je l'embrasse. Mais au lieu de lui rendre, je lui baise légèrement la joue avant de partir pressément.
Ça fait longtemps que je ne m'étais pas rendu en cours, tout me semble nouveau. Une légère boule de stress se forme alors dans mon ventre face à toute cette nouveauté de la rentrée.

- Alors le patron a dit quelque chose.
- Non t'inquiète nickel il n'y a vu que du feu ! Sinon ça va toi ?
- Ouep et toi ?
- Oui ça va. Demain je vais au resto avec Louis.
- C'est cool ça, une petite soirée en amoureux. Dis-je en souriant de toutes mes dents.

Tout se passe bien, j'avais seulement oublié à quel point c'est grand. J'aimerais intégrer une école pour pratiquer l'art car j'en ai assez de l'étudier je veux appliquer. Même si nous faisons des travaux maisons donc en pratiquant les matériaux. Dans une école nous pouvons pratiquer tout le temps. Mais bon je n'ai pas assez d'argent. Mes parents ne peuvent pas se permettre de me payer mes études, pourtant ils vivent quand même à Paris et New York... Enfin ils estiment que c'est à moi même de payer mes études c'est d'ailleurs pour cela que j'effectue un travail acharné.
Lorsque le professeur arrive, je tente de ne pas m'endormir, mais alors je repense soudainement à mon père, je me demande si il va bien. Puis je croise mes bras en jetant ma tête à l'intérieur comme pour me réfugier, pour cacher mes pensées. J'aimerais simplement ne plus m'inquiéter pour lui, faire comme ci qu'il n'y avait rien. Mais alors je me rappelle quand j'étais toute jeune vers le collège, lorsque mon père allait bien. Il était si heureux, je ferais tout pour que son sourire revienne. Que s'est t'il passé pour qu'il soit autant brisé. Ma mère refuse de me le dire mais je veux savoir peut être que cela m'aiderait à avoir la conscience tranquille et pouvoir vivre ma vie sans toujours me demander s'il va bien.
J'efface rapidement mes pensées parasitaires, en sortant la tête de mes bras je sens à côté de moi une présence autre que Guillaume.

- Emilie, qu'est-ce-que tu fais là !
- Elena tu me snobe ? Je t'ai fait quoi?
- Mais non c'est pas ça, mon téléphone fonctionne plus trop... Je galère à répondre aux messages. Désolé j'ai pas pu te prévenir.
-Hum. Je pensais qu'on deviendrait copine toi et moi. Et sinon j'étudie dans cette université aussi. Dit-elle en gardant la prestance que je n'ai pas.

Elle est d'une élégance surprenante que toute les femmes rêvent d'avoir, un aisance dans son corps sa peau, ça se voit qu'elle ne se prend pas pour une moin que rien et qu'elle est sûre d'elle même. Elle n'hésite pas à donner son avis, elle parle avec une élocution noble. En fait, elle est tout le contraire de moi. Elle est jolie, sur d'elle, ne déçoit pas ses proches...
Elle est tout à fait le genre de femmes que j'aimerais être, je comprends pourquoi Timothée est tombé sous son charme. Elle rayonne. C'est décidé je les laisse profiter de leur amour...mais je reste quand même amie avec Émilie.

- C'est cool on pourra rester ensemble alors !
- Oui mais maintenant tu réponds à mes messages.
- D'ailleurs si tu pouvais me passer ton numéro...car j'ai dû changer de téléphone...

Elle fit gentiment ce que je lui demandais sans se soucier du mensonge qu'il y avait derrière l'innocence de mon visage hypocrite. Oui je me sens hypocrites peu importe les relations que j'ai je joue double face. J'ai toujours agi comme cela, malgré le fait que je déteste ça.

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Merci d'avoir lu ;)