𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction

𝘗𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘵𝘰𝘪 - 7/2

À contre cœur je décide de couper court à ce pur moment de plaisir.
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Je le regarde comme ci c'était la dernière fois. Nous restons immobile pendant un certain moment l'un contre l'autre. Mon bras frissonne de son touché. Je n'arrive pas à le quitter, à le lâcher. Mais il est préférable ainsi.
- Écoute, je t'aime tellement, mais ce n'est pas possible. Je suis désolée de t'avoir fait souffrir, Émilie m'a dit que tu lui en avait parlé. Je t'en veux pas j'aurais fait pareille.
- Oh, elle t'en a parlé...Elena tu sais  qu'on peut toujours se voir si tu as un problème ou quoi. Allez on descend.

Nous descendons les escaliers, il est devant moi, je le regarde, pensive. Je le vois marcher, une pensée me vient à l'esprit, celle du passé. Je me vois à l'aéroport lorsque nous nous sommes vu pour  la première fois... Je revois son regard de colère qui m'a surpris la première fois, puis sa seconde facette lors de notre deuxième rencontre...Tout va si vite. Enfin, il est temps pour moi de tourner la page. Après cette rencontre, j'ai fait tout mon possible pour ne pas le croiser. J'ai d'ailleurs rendez-vous ce soir avec Pierre qui m'a invité au cinéma. Les cours se déroulent partiellement bien, je traîne toujours avec Émilie, elle ne se doute de rien.
Je me regarde devant le miroir essayant de me trouver un minimum jolie, j'effectue un sourire hypocrites comme j'ai l'habitude. Puis en me regardant  je repense à mon père, j'espère qu'il va bien. Pour le moment je ne peux pas lui rendre visite nous parlons seulement par appel téléphonique ce qui ne compense pas mon manque. Je n'ai pas plus de nouvelles de la part de Mona qui elle peut pourtant me contacter... Jim m'appelle lui aussi quelques fois sans plus. Mais ma mère et moi sommes plus proches que jamais, j'ai souvent été méchante avec elle et je le regrette tellement je n'arrivais pas à la comprendre. Enfin cette période est finie, et puis il est déjà presque l'heure de mon rendez-vous, il ne faut pas que je tarde.
Il fait légèrement beau, le ciel reste bleu, mais il vente un peu. Néanmoins cela ne m'empêche pas de sortir fraîchement vêtue. Alors j'enfile ma robe et mes baskets avant de descendre à toute vitesse les marches. Pierre est venu me chercher avec sa voiture. Je le vois au loin me saluer.

- Coucou ! Crie-je
- Ça va. Dit-il en me prenant dans ses bras.
- Ça va ça va, ça me fait du bien de sortir.
- Tu m'étonnes ! Ton Timothée t'occupe encore les pensées ? Dit il en replaçant la mèche de ses beaux cheveux bruns.
- Encore, mais ça va passer je suis sûre...enfin j'espère.
- Mais oui t'en fait pas je suis là pour ça. Fait- il en caressant légèrement mes cheveux, tout en me regardant droit dans les yeux.

Il a un regard qui ne trompe pas, je suis sûre qu'il a encore quelques sentiments pour moi. Évidemment ça me flatte mais recommencer une situation amoureuse me fait très peur, je sais que je ne suis pas prête. Mais passer des moments comme celui-là, juste le fait qu'il me regarde, me fait du bien. De me sentir aimé.
J'entre dans sa voiture, l'odeur douce de vanille entre doucement dans mes narines, c'est une odeur agréable. C'est tout à l'image de Pierre, il est beau, soigné, propre. J'ai de la chance qu'après toutes ses années il ai gardé la même personnalité. Pendant le trajet nous parlions de tout et de rien la conversation se faisait naturellement. Puis enfin nous arrivons au cinéma, il est légèrement rempli quelques familles sont là,mais aussi des couples et des groupes d'amis. J'ai toujours aimé le cinéma, c'est un endroit où je me sens bien, c'est conviviale, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi de faire mon job étudiant ici. Je regarde attentivement les affiches de film, nous n'avons pas encore choisi.

- Tu veux regarder quoi? Lui demandais-je
-Un film d'amour !
- Ok, partons pour ça ! Dis-je avec un grand sourire.

Regarder un film d'amour ne m'emballe pas plus que ça mais je sais qu'il adore ça alors je lui fait plaisir c'est tout ce que je peux faire. Nous avons pris des pop corns avant de nous installer.
Le film a déjà commencé depuis un petit moment, je suivais passionnément l'histoire lorsque je sentis sur ma main celle de Pierre. Je le regarde alors puisque en plus de sentir sa main sur la mienne je sens aussi son regard porté sur le mien. Il rapproche sa bouche de la mienne. Mais d'un geste brusque, je pousse son visage et décide de quitter la salle de cinéma. Je me dirige à toute vitesse dans les toilettes avant de passer de l'eau sur mon visage, après avoir effectué ce geste je me regarde longuement dans le miroir. Des larmes de tristesse viennent couvrir mon visage. Je suis tellement perdu sentimentalement. Je ne peux pas continuer de voir Pierre s' il espère encore une chance avec moi, je ne suis pas prête pour ça. Alors je décide de courir et de sortir du cinéma afin d'appeler un taxi. Une fois dehors, il fait très froid, je m'aperçois que je n'ai pris aucune monnaie et que j'ai laissé mon sac avec Pierre. Heureusement j'ai pensé à prendre mon téléphone. J'appelle Guillaume mais il a l'air injoignable. Je ne peux pas retourner voir Pierre après ce que je viens de faire...J'essaie alors le tout pour le tout en appelant Émilie, mais elle ne répond pas non plus. Il me reste alors un seul choix. Celui d'appeler Timothée. Il m'a bien dit que je pouvais me contacter en cas de gros problème, et bien là je suis dans le pétrin. Ne n'y croit pas voilà une semaine déjà où je pensais réussir à oublier Timothée mais me voilà entrain maintenant de l'appeler.

- Allô? Oui est-ce-que tu penses pouvoir m'aider j'ai un petit problème.
- Allô, oui c'est quoi le problème ?
- J'ai besoin que tu me ramènes chez moi si possible j'ai pas d'autre moyen pour rentrer...si tu veux pas c'est pas grave...
- Si, si, tu es où ? Par contre, c'est en moto je te préviens.

Je lui indique alors où je me trouve. J'ai avancé un peu pour éviter que Pierre ne m'aperçoive. De toute façon, il va bien falloir que je le revois... Mais pas tout de suite j'ai vraiment honte. J'attends pendant un petit moment lorsque je le vois au loin arriver.Il descend de sa moto puis il enlève avec élégance son casque de protection, le vent bouscule tendrement ses bouclettes parfaites. Il me tend alors le casque.
- C'est pas un peu trop grand ? Dis-je
- J'ai pas trouvé plus petit désolé. À moins que tu préfères rentrer à pied. Répond-il en riant.

Je le pousse légèrement en esquissant un petit sourire.

- Pourquoi tu me demandes de venir te chercher ?
- ELENA !

D'un coup je me retourne, non mais je crois rêver ! Pierre a réussi à me retrouver.
Je me retrouve avec Pierre à ma gauche puis Timothée à ma droite.  Je prend le bras de Pierre pour essayer de l'emmener loin de Timothée, tout en faisant signe à Timothée que je reviens.

- Bon écoute Pierre, j'ai été surprise...
- Non mais je veux pas t'embêter avec ça, j'ai été bête. Je suis juste revenu pour te rendre tes affaires. Je te laisse avec Timothée. Salut à plus.

Sur le coup je n'ose rien dire je me sens tellement bête et frustrée, c'est vrai il a raison je suis obnubilé par Timothée. Mais pourquoi est-il si gentil avec moi si c'est pour que je sois comme ça avec lui. Il mérite tout l'amour du monde, mais je n'arrive plus à éprouver un sentiment aussi fort.  Je me retrouve à ne rien dire, il s'en va en gardant son sourire. Je le regarde au loin, il avance avec charisme, seulement la tête baissée. Je sens alors sur mon épaule la main de Timothée.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Rien ne t'inquiète pas.

Il me regarde en penchant sa tête vers la mienne comme pour deviner mes pensées. Je secoue la tête négativement pour lui faire comprendre que je ne lui expliquerait rien du tout. Il m'attrape alors par le bras et me tire vers lui avant de poser légèrement sa main dans mon dos. Il penche mon corps, avec l'aide de sa main, devenant plus proche du sien.

- Tu viens chez moi? Comme ça tu m'expliqueras... Dit-il en chuchotant suavement dans mon oreille.
- A quoi tu joues !
- Je sais que je te fais encore de l'envie, alors j'en joue jusqu'à ce que tu me dises ce qu'il y a. Je m'inquiète pour toi j'ai pas le droit ?
- Je te dirais pas. Alors arrête.

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