𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction

𝘙𝘦𝘨𝘳𝘦𝘵 - 3/2

- Excuse moi, j'aurais jamais dû te donner mon numéro c'était stupide. Au revoir Elena...

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Je le regarde partir sans réussir à le retenir. Je ne veux pas encore gâcher son bonheur, et je n'ai en aucun cas le mérite de me remettre avec lui. Une légère larme mélancolique de l'amour que je recevais vient s'ajouter à mon visage. Pourquoi avant étais-je si insignifiante, la vie m'offrait des personnes qui étaient là pour moi et j'ai tout nié. Tandis qu'à présent plus personne ne m'offre rien du tout et je ne demande que ça, d'être aimé.
Ma mère ne m'appelle plus, avant je la détestais parce que je ne me rendais pas compte du mal qu'elle se donnait à aider mon père et à quel point elle souffrait. Je n'avais des yeux que pour mon père et mon frère qui maintenant ne me calculent que quand ils ont besoin. Mona je l'ai négligé et jugé par son style et son comportement enfantin que je reproduis à mon âge. J'ai tellement de peine en moi, j'ai été égoïste au point même que je n'arrive plus à m'aimer maintenant.
Pourquoi suis-je comme ça? Je n'aime pas qui je suis pourtant je continue à l'être mais je suis tellement fatiguée d'être moi.

- Bah alors tu viens pas ? ( Message Émilie)

Je prends les devant et bloque Émilie afin de ne plus recevoir ce genre de messages qui pourrait me tenter. Même si je l'aimais bien je ne veux plus faire n'importe quoi dans la vie des autres et les laisser calmement vivre leur vie de couple...
Je marche seule, dans les rues sombres de Paris qui grognent de potentiels agresseurs. Franchement si même un agresseur voudrait de moi...

- Attention ! S'écria un homme en me poussant légèrement.
- Mais ça va pas qu'est-ce qu'il vous prend ?
- Bah alors Elena, t'as pas changé.
- Pierre ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Ça fait depuis un bout de temps !

Pierre est un ami d'enfance, mon premier amour de collège. Je ne l'avais pas vu depuis très longtemps. Il n'a pas changé, son allure est toujours la même, son style vestimentaire a changé par contre il s'habille plus soigneusement en accordant les pièces. J'admire toujours autant la façon qu' il a d'avoir un charisme peut importe le style qu'il se donne.

- Je comptais rejoindre un pote. Mais je crois que je vais annuler. Ça te dit de passer la soirée avec moi ! Ça fait tellement longtemps.

Dit il en me serrant fortement dans ses bras. Lentement son parfum atterrit jusqu'à mon nez, qui lui non plus semble n'avoir été renouvelé, son parfum enivrant qui me plaît autant qu' autrefois. En guise de réponse je lui fait part d'un pouce en l'air comme j'avais l'habitude de faire au collège.
Je le regarde plus précisément tandis que nous marchons, la légère lumière que les lampadaires émettent dû à là dureté de la nuit laisse apparaître légèrement, les traits de mon ami d'enfance. Je reconnais ses deux grains de beauté qui embellissent son visage, ainsi que la petite cicatrice sur sa joue. Il m'avait raconté que lorsqu'il était enfant, son chat l'avait griffé et depuis c'est resté. Mais encore aujourd'hui je n'ai pas fortement envie d'y croire.

- Tu regardes ma cicatrice ?
- Oui ça m'intrigue j'ai toujours voulu savoir d'où elle venait.

Il s'arrête, prend ma main et la pose sur sa cicatrice.

- Ferme les yeux. Écoute c'est pas simple à dire c'est pour ça que je te l'ai jamais dit. Quand j'étais petit. Mon père était assez violent. Un jour j'ai dit quelque chose qui ne lui a pas vraiment plu; alors sur le coup de l'énervement il a pris un couteau et m'a rapidement frôlé le visage. Voilà maintenant tu sais.
- Je suis deso...
- Ne t'excuse pas. Tu n'y es pour rien toi !

Exclame til en riant, tout en caressant mes cheveux pour me faire comprendre que maintenant, il va mieux.

Rapidement nous arrivons devant une supérette qui est encore ouverte malgré l'heure tardive. Les gens à Paris sont encore dehors, c'est toujours comme ça, la journée ça vie, le soir encore plus. J'aime cette ambiance, cependant parfois c'est fatiguant.
Pierre achète quelques trucs à grignoter tandis que moi j'achète les boissons.