𝖳𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖼𝗈𝗆𝖻𝗅𝖾́ 𝖽'𝖺𝗆𝗈𝗎𝗋 /Timothée Chalamet Fan Fiction

𝘗𝘢𝘳𝘥𝘰𝘯 𝘌́𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦 - 10/2

Rétorque Thomas avant de partir.
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- Écoute Émilie...
- Tu sais quoi, j'ai même pas envie de t'entendre parler. On parlera de ça plus tard. Je veux pas qu'on se donne en spectacle. Fit Émilie avant de partir.

Son visage était rouge de colère mais aussi de rage, sans oublier de tristesse. Ses yeux reflétaient la haine. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Timothée semble choqué mais plus inquiet pour moi. A ce moment-là je comprends l'importance que j'ai prise dans la vie de Timothée.
Il me prend par le bras et m'amène jusqu'à sa voiture. Le temps est maussade, quelques gouttes de pluie effleurent nos peaux. La fraîcheur du soir arrose nos âmes perdues.

-Qu'est-ce qu'il t'a pris ?
-Rien...je...je m'amuse. Répondis-je complètement saoule, ça me semble tellement dur d'aligner des mots pour former une phrase.

Il me prend dans ses bras, je sens son coeur battre à travers le mien. Puis sa respiration se saccade. Je le sens contre moi, dans mon dos, il pleure. Je ressens son chagrin à travers ce câlin tellement symbolique pour moi. C'était écrit c'est sur. Nous sommes faits l'un pour l'autre et personne ne pourra rien y changer. Même pas Émilie. Je tente de le rassurer en caressant son corps. Je tente de m'enlever de ses bras pour réconforter son visage et essuyer ses larmes mais il ne me lâche pas. Il passe sa main dans mes cheveux avant de me desserrer. Nous sommes maintenant l'un devant l'autre main dans la main.

-Je sais que t'es pas apte à parler de ça mais tu sais Elena. J'ai jamais autant aimé une personne que toi. Je sais pas, tu as tellement d'importance à mes yeux. Et...je crois que je suis vraiment tombé amoureux de toi. Alors j'espère que cette fois on ne se quittera plus jamais.

Je ne réalise pas forcément au moment présent l'importance que ses mots ont pris dans ma vie. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que je l'aime encore plus qu'il m'aime. Il ne faut pas qu'il s'inquiète plus jamais je ne le quitterai...
Je monte dans la voiture, ma vision est encore légèrement floue et mon mal de tête se résorbe petit à petit. Je pense que je n'ai pas réellement besoin de paracétamol mais surtout de repos. Alors je me pose contre la fenêtre. J'observe Timothée qui conduit. Il est tellement beau. Son allure, son profil, tout est parfait. Le vent effleure tendrement ses cheveux et sa peau provoquant un léger frisson sur son corps pâle discrètement illuminé par la lune. Je continue de le contempler jusqu'à ce que le sommeil m'emporte.

Je me suis réveillé encore malade de la nuit dernière. Lentement je me rends compte que je ne suis pas chez moi. Je me tourne légèrement, j'observe qu' une personne était à côté de moi, c'est sans doute Timothée. Je me lève du lit la tête tournante. Lorsque la porte s'ouvrit. Et c'est bien Timothée. Il est seulement vêtu d'une serviette de bain.

- Ça fait très cliché ton arrivée en serviette de bain et les cheveux mouillés.
- Ah ouais c'est pas sexy?
- Si mais...

Il se rapproche rapidement vers moi. Il me pousse légèrement sur le lit. Je rougis doucement. Sa respiration s'accorde à la mienne et caresse mon visage.

- Et là je ne suis toujours pas à ton goût.
-Non.

Il sourit prudemment. Avant de déposer d'une façon très suave un baisé sur mes lèvres qui n'attendaient que ça. Mon visage chauffe, c'est bizarre je me sens gênée. Je me sens mal par rapport à Émilie. Je m'imagine à quel point elle a dû avoir mal hier. Timothée ne peut pas la laisser dans le silence comme ça.
Il continue son acte sensuel en essayant de partir un peu plus loin.

- Timothée non je veux pas.
- J'ai fait quelque chose de mal?
- Non, je ne me sens pas bien encore. Et je préfère que tu parles d'abord avec Émilie. Je ne me sens pas bien par rapport à elle.
- D'accord. Oui je te comprends.