Coucou ! Désolée tout le monde pour le retard (l'arrêt) de publication, mais j'étais un peu débordée dernièrement et j'en avais oublié notre chère Raska !
Bonne lecture, votez SVP !
J'ai laissé couler l'eau de la douche et suis sortie de la cabine sans faire le moindre bruit, sentant l'adrénaline se déverser dans mes veines comme un torrent destructeur. Je me suis baissée sur le côté et j'ai saisi mon arme, que j'avais posée sur le lavabo, à portée de main. J'ai enroulé une serviette autour de ma poitrine et me suis plaquée contre le mur de la salle de bain, osant un coup d'œil dans le couloir. Il était aussi vide et sombre que d'ordinaire. En bas, plus aucun bruit ne laissait à penser que quelque chose n'allait pas. J'ai bandé mes muscles et me suis aventurée hors de la salle de bain en marchant sur la pointe des pieds, laissant des empreintes d'eau sur mon passage. J'ai tourné à gauche et ai marché jusqu'à la chambre de bébé, qui était la dernière pièce au fond du couloir. Si je me dirigeais vers le rez-de-chaussée, je voulais être certaine que personne ne surgirait dans mon dos. La chambre était vide.
J'ai dégluti, sentant mes doigts glisser sur la crosse du pistolet et mon angoisse s'attaquer à mes tripes avec violence. Mais mes mains, elles, ne tremblaient pas.
Un grincement sinistre a soudain retenti en bas et je l'ai reconnu sur le champ : c'était celui de la porte d'entrée. Une vague d'effroi m'a submergée. Je ne pouvais plus douter : quelqu'un venait de rentrer chez moi.
Je me suis avancée à pas rapides mais silencieux jusqu'à l'escalier et l'ai descendu prestement, les dents serrées par la tension.
Ça a été mon erreur.
J'ai sauté dans le salon en brandissant mon arme, mais j'ai eu beau regarder dans toutes les directions, la pièce était vide. Il en était de même pour la cuisine et la petite salle à manger. La porte en face de moi était à moitié ouverte, grinçant sur ses gonds alors que le vent l'agitait doucement. Mon sang s'est glacé dans mes veines quand j'ai réalisé mon erreur. Elle n'avait pas grincé parce que quelqu'un entrait... non, cette personne était déjà chez moi depuis un moment !
Ta chambre. Tu n'as pas vérifié ta chambre.
Je me suis retournée promptement mais quelque chose m'a percutée en plein visage. J'ai poussé un cri de douleur et de peur et me suis affalée sur le sol, sonnée. Ma tempe a frôlé l'angle de la table de la salle à manger et j'ai remercié mon instinct de l'avoir évitée de justesse. Je voyais des étoiles. Le coup que j'avais reçu m'avait presque envoyée au pays des merveilles, mais j'étais encore assez consciente pour me souvenir que j'étais en danger et que je devais bouger.
Vite.
J'ai roulé sur le dos, une seconde seulement après être tombée, réalisant avec une stupéfaction sans fond que je n'avais pas lâché mon pistolet, et je l'ai pointé vers la menace.
Une ombre me surplombait.
Alors que je pressais la détente, sa main a giflé le pistolet et la balle est partie se loger dans le plafond. Mes doigts ont échappé l'arme et elle a glissé sur le parquet, hors d'atteinte.
L'homme a plongé sur moi avec une vélocité dangereuse et a refermé ses doigts autour de mon cou. Il a commencé à serrer, à serrer si fort que des taches blanches sont apparues dans mon champ de vision. Mais je n'allais pas me laisser étrangler comme ça, oh ça non.
Mon agresseur était assis à califourchon sur moi. J'ai levé mon bras gauche et envoyé mon poing dans sa figure et, sans surprise, il a bloqué le coup avec sa main droit. Sauf que ce geste l'a distrait, assez pour que le pouce de ma main droite atteigne son œil et s'y enfonce avec violence.

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On a cold Nebraska night
Roman d'amourLorsque Raska apprend qu'elle est enceinte, elle n'a pas d'autre solution que de fuir le monde violent dans lequel elle évolue en simulant sa propre mort. Elle disparaît alors aux yeux des individus dangereux qu'elle côtoie tous les jours. Quittant...