Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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D'une balle dans la tête tirée à environs un mètre de distance, le dernier homme s'éteignit. Des projections de sang avaient tâché le mur.
- « Je croyais que vous vouliez évitez ça... » souffla Jisung, l'air mi- amusé mi- inquiet.
- « C'est moins spectaculaire sans un peu d'hémoglobine, non ? »
Il jeta le pistolet sur la table sans plus de cérémonie en se rapprochant du grisé. Ce dernier tremblait sur sa chaise.
Non pas qu'il est toujours eu des penchants sexuels étranges mais... bon si.
Il aimait les situations de danger, de domination, d'incertitude où tout pouvait arriver. Malheureusement, ses envies farfelues étaient dû à des traumatismes dont il ne souhaitait pas se rappeler.
Le blond s'accroupit de nouveau face à lui. Il le sondait d'un regard très intense que le grisé avait du mal à maintenir sans frémir. Il ne se défaisait pas de son rictus.
- « Tu m'as l'air bien à l'aise pour quelqu'un qui est piégé dans une salle isolée avec un taré. »
- « Je ne sais pas si « être à l'aise » est le terme le plus approprié. »
L'homme costumé se redressa et s'avança près du grisé pour finalement s'assoir sur ses cuisses.
Il lia ses mains derrière son cou et se pencha pour susurrer à son oreille. Ses mots sonnèrent comme un avertissement.
- « Tu ne sais pas quel genre d'homme je suis. »
Leurs pupilles dilatées s'encraient et se détaillaient avec envie.
Jisung percevait autre chose qu'une simple excitation dans le regard de son vis-à-vis. Une sorte de vice enfoui.
- « J'aimerais bien savoir. » murmura Jisung, son souffle chaud se répercutant sur le visage du blond.
- « Je me demande d'où te viens cette audace. N'as-tu donc pas peur de moi ? » questionna le costumé en haussant un sourcil surpris.
- « Si tu comptais me tuer à la base, tu ne m'aurais pas laissé la possibilité de choisir quand arrêter la balle. Tout simplement car tu savais très bien quand le faire pour qu'elle se place en face du canon de ton arme. »
Le sourire du blond ne cessait de s'agrandir. Il avait peut-être enfin trouvé quelqu'un d'intéressant.
- « J'aime ta capacité d'analyse. Mais je déteste cet air hautain que tu as lorsque tu m'expliques ça... »
Il empoigna son cou d'une main ferme sans le quitter du regard. Le grisé ne baissait pas les yeux, plongeant dans les orbes sombres du blond. Il suffoquait légèrement.
