Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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Jisung s'était lentement relevé du canapé avec la tête qui tournait un peu.
Il s'était nettoyé sommairement avec un mouchoir et avait remonté son pantalon sans plus de cérémonie.
Il prendrait une douche plus tard.
Minho avait fait de même afin d'accompagner le grisé dans son bureau.
La pièce en question se trouvait à côté de la chambre du plus âgé.
C'est dans un silence mortuaire que le blond sorti une clé de sa poche.
Il la tourna dans la porte et celle-ci se déverrouilla.
- « Peu importe ce que je vais découvrir... » commença Jisung, brisant le silence.
Minho l'observa quelques instants, légèrement anxieux.
Il ne se sentait pas souvent nerveux, mais en l'occurrence, il l'était.
- « Je partirais pas. » acheva-t'il d'un souffle.
Le blond senti sa respiration reprendre. Il l'avait involontairement bloqué.
Jisung sentait la tension et pour être honnête, il n'était pas rassuré.
Il avait toujours cette sensation étrange avec Minho.
Pas de la peur, mais presque. Le jeune homme était vraiment imprévisible.
Il poussa la porte et s'aventura dans la pièce obscure.
Minho alluma la lumière et se dirigea automatiquement vers un petit sofa noir.
La pièce n'était pas immense. Il n'y avait qu'un bureau en ébène ainsi qu'un large fauteuil.
Quelques étagères, des dossiers... et évidemment le petit sofa.
- « Ce que tu cherches, c'est dans les tiroirs là-bas. » déclara le plus âgé en désignant de l'index le meuble face à lui.
Jisung suivit du regard son doigt et vit plusieurs étagères remplies de compartiments clos.
Il pointait celui du milieu. Les tiroirs étaient pourvus de noms.
NFTY-785.
Il tira la poignée et vit un classeur noir volumineux.
Il le prit et se dirigea vers le bureau du blond afin de laisser une certaine distance entre eux.
Nerveux, le plus âgé s'alluma une cigarette sur laquelle il s'empressa de tirer.
Un peu perdu, le grisé ouvrit ce qu'il avait entre les mains et commença à lire les inscriptions du haut de page.
C'était tapé à l'ordinateur puis imprimé en noir et blanc.
