Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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NDA : Si vous êtes mal à l'aise à un certain moment, ne vous forcez pas. Il y aura un petit résumé à la fin. Bonne lecture :)
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Lee Minho souffla la bougie de son 10ème anniversaire.
Un petit bruit d'applaudissement retentit dans le minuscule appartement.
Les stores étaient entrouverts et laissaient passer les quelques rayons de soleil orangés du crépuscule.
Il sauta dans les bras de sa mère en riant. Cette dernière lui fit signe de faire moins de bruit, un sourire collé sur les lèvres.
- « Ton père travaille, Minho... » chuchota-t-elle.
Elle caressa doucement sa chevelure noire et pinça ses joues rebondies d'un air taquin.
Minho adorait sa mère. Elle était douce, aimante et faisait en sorte qu'il ne manque de rien.
Son père, il ne le voyait que très peu. Il était toujours en train d'écrire des rapports ou de travailler.
Mais c'était comme ça pour la majorité des familles en Corée du Sud.
- « Maman, il va venir quand me souhaiter mon anniversaire papa ? » demanda innocemment le petit, murmurant comme sa mère le lui avait indiqué.
Cette dernière pinça ses lèvres entre elles tout en se relevant, Minho dans les bras.
- « Papa est occupé, mon cœur. Il nous rejoindra au restaurant quand il aura fini, d'accord ? »
Et le petit noiraud avait acquiescer avec entrain. Il s'était ainsi rendu au restaurant tout sourire, accroché à la main de sa mère.
Mais son père n'est jamais venu.
Quelques mois s'étaient passés depuis l'anniversaire du fils Lee. Il était encore très jeune, pas bien conscient du monde qui l'entourait.
Mais il avait remarqué que sa mère semblait de plus en plus épuisée.
Pourtant, elle ne travaillait pas. Elle avait été licenciée suite à la naissance de Minho, sous prétexte qu'elle ne pourrait pas être aussi présente qu'un homme.
Et quelques bleus avaient commencé à entacher son beau visage.
Cependant, lorsque Minho lui posait la question, elle répondait toujours la même chose.
- « Tout va bien, mon cœur. Continue à avoir de bonnes notes et je serais la plus fière des mamans. »
Le petit noiraud était très bon à l'école. En réalité, il avait eu l'occasion de sauter une classe mais ses parents avaient décliné l'offre.
Ils avaient peur qu'il n'arrive plus à suivre et que cela ne se retourne contre lui.
Mais un jour, en rentrant de l'école –qui était à deux kilomètres seulement de son immeuble-, il était monté seul dans l'appartement.
