Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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Ils avaient passé la soirée ensemble et pour une fois, il n'y avait eu aucun échange charnel. Seulement quelques chastes caresses et baisers.
Le grisé se trouvait dans les bras de son aîné qui avait déjà sombré dans un sommeil profond.
Alors que jusque-là, la question ne s'était jamais posée, Jisung se demandait s'il pouvait dire ''être en couple'' avec Minho.
Mais la lui poser à voix haute lui paraissait irréalisable, voir même un peu ridicule.
C'était enfantin comme demande, et tout le monde s'accrochait à ça comme raison pour aimer.
''On est en couple'' avait plus de valeur qu'un ''je t'aime''. Et Jisung savait pertinemment que Minho avait en horreur les codes de la société.
Alors il préférait juste se dire qu'il l'aimait. Sans titre à mettre dessus, et c'était peut-être mieux comme ça.
Le plus jeune dû partir tôt le matin car Minho avait des choses à faire, contrairement à lui. Il rentra alors dans son propre appartement.
Et lorsque la porte claqua, il se retrouva de nouveau seul. Son premier réflexe fut de s'affaler sur son canapé.
Il lança une musique au hasard dans sa playlist pour combler le silence et faire taire ses pensées. Il ferma les yeux quelques instants en inspirant profondément.
Puis, comme possédée, sa main s'empara d'elle-même d'une boîte de morphine. Et le rituel se répéta.
Aux alentours de 20h, le grisé reçu un appel de Félix. La vision encore trouble, il décrocha comme il put.
- « Allô, Jisung ? T'es où ? T'es en avance d'habitude... »
- « J-Je... chez moi. » bégaya-t'il, la bouche pâteuse.
Un léger silence suivit durant lequel seule sa respiration était audible.
- « Tu as bu ? » questionna innocemment l'australien, inquiet.
- « O-Ouais, mais ça va t'inquiètes... j'arrive dans... j'arrive quoi. » menti le grisé, ne souhaitant pas que Félix sache pour sa consommation régulière de drogue.
Son ami acquiesça et raccrocha. Jisung passa une main sur son front encore brûlant. Heureusement, il avait eu toute la journée pour se remettre de ses inhalations de substances.
Il s'habilla comme il put et se traîna hors de chez lui pour rejoindre le casino, le moral au fond des chaussettes.
Dès que Minho n'était pas à côté de lui, contre lui, le grisé sentait un vide incommensurable s'emparer de son être.
