Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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Minho monta les marches quatre à quatre, son cerveau marchant à toute allure. Pourquoi Yeonjun ne l'avait-il pas appelé ?
Il arriva à l'étage, qui était visuellement identique au rez-de-chaussée. Il eut à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'il aperçut deux hommes en train de tirer des bombonnes de gaz.
- « Hé, vous ! Où est le numéro 33 ? » les interpella-t'il d'une voix forte.
Les deux acolytes sursautèrent et échangèrent un regard perdu, bégayant à voix basse des réponses que Minho n'arrivait pas à comprendre.
Il s'approcha d'un pas déterminé et empoigna le col du plus grand des deux. Son regard tranchant se plongea dans celui de son vis-à-vis.
- « Je t'ai posé une question. » son ton acéré fit déglutir l'homme d'une trentaine d'année qui reporta ses yeux sur le sol.
- « Il... il est allé aider au deuxième étage. »
Le blond roula des yeux avant de lâcher brusquement son homologue. Il passa une main dans ses cheveux et expira fortement.
A peine ayant eut le dos tourné pour monter à l'étage suivant, Minho entendit un bruit sourd et fracassant se répercuter contre les murs de la pièce.
Il fit volteface et écarquilla les yeux en voyant le cylindre métallique rouler sur le sol à l'horizontal. Les deux hommes se mirent alors à se rejeter la faute l'un sur l'autre, criant à s'en arracher les poumons.
Le sang de Minho ne fit qu'un tour. Il n'était plus question de trente minutes restantes maintenant, mais peut-être moins de dix minutes.
- « Fais chier ! » cracha-t'il pour lui-même avant de courir au deuxième étage, laissant les individus s'hurler dessus.
Son cœur battait dans ses tempes et son rythme cardiaque était aussi décousu que sa respiration hachée.
Yeonjun, putain t'es où... pensait le blond.
Arrivé au palier du dessus, il aperçut assez rapidement l'individu aux cheveux noirs coupés courts accroupi près d'une des fameuses bouteilles cylindriques.
Il courut vers lui et une fois arrivé à son niveau, l'interpella immédiatement.
- « Pourquoi tu m'as pas appelé ? »
Toujours aussi indifférent qu'à son habitude, le noiraud releva ses yeux acérés vers lui.
- « J'ai dit aux gars du dessous de le faire. » déclara-t'il d'une voix plate.
- « Ouais, bah ils l'ont pas fait. En plus ces deux connards on fait tomber une des bouteilles de gaz ! » s'écria presque le blond, légèrement paniqué.
