●Le soir-même où sa discussion avec Minho avait eu lieu, le patron avait annoncé à ses « employés » que le casino serait fermé.
Quelques jours uniquement, le temps de faire des travaux.
Jisung était rentré chez lui, dépité.
Il se sentait incroyablement mal et de petits tremblements secouaient ses mains fragiles.
Il tapa le digicode de son appartement plongé dans le noir. Le bruit de la porte se refermant derrière lui fut le seul son qui brisa le silence.
Il soupira, lasse, et se dirigea vers sa salle de bain pour attraper une boîte de morphine.
Il s'écroula sur son canapé et commença à écraser minutieusement les médicaments blancs.
Il regroupa la poudre pour former une ligne avec sa carte bancaire.
Puis, il se pencha et inhala en deux fois le rail de morphine, se bouchant une narine sur deux.
Il laissa son corps retomber contre le dos du canapé alors qu'un mal de crâne le prenait.
Il respirait bruyamment et fondit soudainement en larmes.
Trois jours étaient passés depuis la fermeture du casino.
Minho n'avait pas cherché à contacter Jisung entre temps.
Ce dernier était dans un état pitoyable.
Ses cheveux tombaient disgracieusement devant ses yeux rougis et son visage gonflé.
Des cernes se creusaient sous ses yeux et son corps s'affinait de plus en plus.
Le grisé n'avait goût à rien. Rien à part à Minho.
Alors qu'il s'apprêtait à enfourner un cacheton d'amphétamine, son téléphone vibra sur la table basse.
Il était seulement 8h14 du matin.
Le nom de Félix s'afficha sur l'écran lumineux qui perçait l'obscurité de l'appartement aux volets clos.
Ce dernier voulait prendre un café avec lui.
Le regard du grisé alternait entre le cacheton et son téléphone.
Alors qu'il s'apprêtait à l'éteindre, il vibra de nouveau. Visiblement, l'australien insistait.
Jisung se résigna à mettre un survêtement Nike noir et une paire de basket simple.
Il rabattu sa capuche sur ses cheveux à peine coiffés et sorti de son appartement.
Dix minutes plus tard, il se trouvait à deux rues de chez lui face à la devanture du café dont le brun lui avait parlé.
Quand il tourna la tête en entendant son nom, il eut presque honte d'être sorti de chez lui.
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°Painkiller° •minsung•
RomantikHan Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches". Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents. Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...