Han Jisung faisait parti de ceux qu'on appelait les "nouveaux riches".
Il ne savait pas quoi faire de sa fortune, alors il dépensait sans compter dans la drogue et les jeux d'argents.
Entre traumatismes et secrets inavouables, son entrée dans la maf...
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Petite scène un peu « hot », rien de choquant comme d'hab. Bonne lecture !
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Une vingtaine de minutes après l'appel, le grisé se trouvait devant le palier de Minho.
Et effectivement, la porte était légèrement entrouverte.
Jisung déglutit d'appréhension et la poussa doucement.
Son courage venait lâchement de l'abandonner.
Il inspira longuement et rentra un peu plus assurément dans l'appartement.
De là où il était, il voyait un nuage de fumée entouré les cheveux pâles du plus âgé.
Son cœur accélérait malgré lui dans sa cage thoracique.
Il s'avança et se planta devant le blond, les bras croisés sur son torse.
Ce dernier était assis avec nonchalance sur le sofa de luxe, une cigarette coincée entre ses dents.
- « Il faut qu'on parle. » déclara sèchement le plus jeune sans le lâcher du regard.
- « Je pensais que tu devais me tuer. » souffla le blond en expirant la fumée toxique.
Comme un ballon de baudruche, le corps de Jisung se dégonfla face à l'air moqueur du blond.
Il lisait en lui.
Ces temps-ci, Minho s'ennuyait. Il pensait que le grisé était spécial mais récemment, il agissait comme tous les autres.
Il s'accrochait désespérément à lui. Mais le blond voulait quelqu'un d'indépendant.
Il voulait être avec un individu à part entière. Pas une extension de lui-même.
Durant quelques secondes de flottement, Jisung eut comme une illumination.
Ces derniers temps, il était devenu un gamin pleurnichard qui se prenait pour victime de tout ce qui lui arrivait.
Et Minho avait horreur de ça.
Jisung lui-même ne se reconnaissait pas. Où était passé sa vraie personnalité ?
Un sourire hautain se plaqua alors sur son visage légèrement moins rougi.
- « La vérité, Minho, c'est que tu m'attendais. Ça fait trois jours que tu crèves sans moi, je me trompe ? »
Son ton ayant brusquement changé fit hausser un sourcil au blond.
Ce dernier se redressa légèrement, tirant sur son bâton de nicotine d'un air indifférent.
- « Je sais ce que t'as fait avec les autres. »
Le corps de Minho se tendit soudainement. Il se releva lentement, gardant une main dans la poche de son pantalon en similicuir.
