Femme d'un mafieux

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AMBRE

Des fois, j'ai du mal à comprendre ce que dis Timéo. Parce que des fois, il parle bizarrement. Comme si il vivait dans les années 50.
Il sort des phrases incompréhensibles, il me faut quelques minutes, voire des heures pour comprendre.
Il y a une semaine, j'ai mis deux jours pour comprendre ce qu'il a voulu dire, haha.
Mais bon, je pense que c'est à cause de sa famille. Imaginez vivre dans une famille comme ça. Bref.

On vient de se garer devant la maison, on me tient la porte, je sors, je retrouve Timéo. Puis on entre.
Je vois Katerina assise sur un canapé, une fille à côté d'elle. Une fille brune qui a des cheveux assez longs, habillée comme si elle sortait en boîte tous les soirs.

Dès qu'on a franchi la porte, elles se sont levées. La fille a directe foncé sur nous, elle me regarde de haut en bas, puis regarde Timéo.

...: Frérot !

Timéo: Gabriella.

Ils se font un câlin. C'est donc sa soeur.

Gabriella: Où étais-tu ?

Timéo: Une affaire urgente.

Je ne l'aime pas, cette fille.

Gabriella: Je viens d'arriver il y a à peine cinq minutes. Dès que j'ai ouvert la porte, je suis tombée sur Katé. Je suis tellement contente que vous vous êtes-

Katerina: Gabi ? Je pense qu'ils sont fatigués du voyage.

Gabriella: Oh, tu es sûrement Ambre Liwan ?

Moi: Ambre Liwan Giordano.

Elle écarquille les yeux.

Gabriella: Tu te rends compte que tu es entrain de voler mon nom, là ?

Moi: Euh, pardon, t'es qui au juste ?

Gabriella: Madame Giordano.

Moi: Navré, ma chère, mais c'est moi qui suis Madame Giordano. Toi, tu n'es que Mademoiselle Giordano. Il y a une grande différence.

Akach: Grand-mère ! Bonsoir.

Marianette: Bonsoir, tout va bien, ici ?

Akach: Oh ouiii, c'est juste ... les retrouvailles entre belles-soeurs.

Gabriella: Oui, grand-mère. Je n'ai pas vu ... Ambre depuis le mariage.

Marianette: J'espère que tout va bien entre vous ?

Moi: Ne vous inquiétez pas, grand-mère.

Marianette: Bien, je suis contente que tu sois enfin revenue, ma fille.

Gabriella: Euh, c'est moi, ta petite-fille.

Moi: La jalousie ne mène nulle part.

Timéo: Ok, c'est bon. Ambre, on va se coucher ? Bonne soirée grand-mère.