Femme d'un mafieux

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Moi: Quoi ?

Kai: Je suis revenu en Chine pour te récupérer. Je veux construire une nouvelle vie avec toi.

Moi: Je viens de te dire que quand le bébé-

Kai: Le bébé n'est pas un problème. Je l'aimerai, ton bébé, ce sera notre bébé. Je l'élèverai. Je veux que vous deux, vous soyez loin de ton mari, j'ai encore oublié son nom.

Moi: Timéo. Mais, si il nous retrouve ?

Kai: Je doute fort qu'il nous retrouve. Il ne me connaît pas, il ne connaît personne ici.

Moi: Si, il connaît beaucoup de monde. Il a des pisteurs qui enquêtent sur des gens. Il peut avoir tout ce qu'il veut.

Kai: Sauf toi.

Moi: Ce sera une folie.

Kai: Non, Ambre. Écoutes-moi. Arrêtes de stresser, ce n'est pas bon pour le bébé, d'accord ? Tu n'es pas obligé de revenir vers lui pour le divorce, je n'ai pas besoin d'être marié pour être comblé. Si tu es avec moi, je suis heureux. Ton mari n'est pas un problème pour moi, et puis il a sa copine, non ? Ça fait combien de jours que tu es ici ? Est-ce qu'il est venu rien qu'une seul fois ? Il trouvera sûrement une autre femme pour créer sa progéniture. Et ce bébé, je ne suis pas contre lui, je l'aimerais, Ambre, comme si il était de moi. Si tu ne veux pas d'autres enfants alors soit. Tout ce que je veux, c'est d'être avec toi. Parce que je t'aime, je t'aime énormément, Ambre. Ne repars pas, s'il te plaît, je ne veux pas que tu files entre mes doigts une deuxième fois. J'aurais dû te dire ça il y a 10 ans.

Il me laisse sans voix. Il prend mes mains dans les siennes.

Kai: Je suis prêt à t'aimer toute ma vie. La preuve : je t'ai aimé malgré ces 10 ans.

Moi: Oh, Kai ...

Kai: Je t'aime Ambre, pour moi, rien n'a changé.

Je soupire, et bizarrement c'était un soupire de soulagement. Un poid énorme s'est dégagé de ma poitrine.

Moi: C'est vrai que vivre avec un homme non mafieu, ce serait génial.

Kai: C'est un oui ?

Moi: On peut dire, oui.

Il affiche un sourire énorme, il se lève et me prend dans ses bras. Puis il me fait tournoyer.

Kai: J'ai cru que tu n'allais jamais dire ce mot.

Et on s'embrasse. Un baisé passionné, comme si on voyageait dans le temps, quand on n'était que des adolescents.

Kai: Elle a dit OUI !

On rigole avant de s'embrasser à nouveau. Puis, on regarde les filles s'entrainer en se tenant la main.

Moi: Je regardais ton entraînement de Kung-fu comme ça, avec Thaï.

Le Shaolin Kung Fu est un art martial très populaire en Chine, le traditionnel.

Kai: Toi, tu me regardais. Thaï regardait plutôt mes adversaires.

Moi: On se régalait surtout, tu te souviens du marchant de Tofu puant ? On l'adorait, il ajoutait toujours des suppléments gratuits pour Thaï et moi.