Femme d'un mafieux

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Deux jours se sont écoulés après ma discussion avec Timéo. Voici deux jours que mon enfant possède une entreprise laissée par le grand-père de Timéo du côté de sa mère.
C'est moi qui la dirige depuis deux jours, et Timéo a insisté pour que les revenus aident ma mère.
Depuis deux jours, Timéo est redevenu le Lead's. Comme si son moment de faiblesse n'était qu'un rêve. Quant à moi, je suis devenue une femme comme Timéo.
J'ai également appris de plus en plus la langue française, que j'apprécie énormément. J'ai hâte de retrouver ma mère pour lui dire que j'ai voyagé dans son pays.

Garry: Madame, je ne pense pas que Monsieur apprécierait.

Ah oui, Garry. Depuis deux jours aussi, je n'ai que Garry, comme garde. Enfin, j'ai un surveillant.

Moi: On y va.

Garry: Ce n'est pas dans notre programme, Madame. Monsieur veut qu'on lui informe de votre trajet.

Moi: Je ne vais pas aller rentrer pour lui dire que je dois aller m'acheter des culottes ! Alors arrête de me prendre la tête et on y va. Si tu ne veux pas désobéir à ton maître, libre à toi de rester !

J'entre dans la voiture et il entre à son tour.

Moi: Au centre commercial le plus proche, Guillaume.

Guillaume: Bien, Madame.

Garry: Non, Guillaume. À la villa.

Moi: Tu me contredis, Garry ?

Garry: Nous rentrons, Guillaume !

Moi: Arrêtes !

Garry: Madame, sauf le respect que je vous dois, je-

Moi: Écoutez, Garry. Je respecte ta loyauté envers mon mari. Mais je suis ta cheffe alors tu fais ce que je te dis ! Je sais que tu me déteste à cause de la perte de Yvan, mais je n'y suis pour rien. C'était un accident de parcours. Aujourd'hui, tu es sous mes ordres alors tu me dois le respect. Compris !? Ah et puis, ce n'est pas une façon de s'adresser à son père, alors vous faites vos excuses immédiatement ! Et que je ne vous surprend plus lui parler comme ça.

Garry écarquille les yeux.

Guillaume: Euh ... au centre commercial, alors ?

Garry: Vous êtes mon père ?

Moi: Oui ! Il est votre père alors il doit avoir votre respect.

Garry: Mais je n'ai pas de père, je-

Guillaume: Si, je suis ton père. Garry. Et tu as une soeur, Vianetta.

Garry: Vi- ... Vianetta.

Moi: On va s'arrêter dans un café, Guillaume, vous avez besoin de vous retrouver un peu.

Le silence règne. Jusqu'au moment où Guillaume s'arrête devant un café.
Donc ils s'installent pendant que je commande trois café et trois mille-feuilles.

Guillaume: Je me contentais de vous voir grandir à mes côtés.

Garry a le regard dans le vague.