Femme d'un mafieux

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AMBRE

Moi: Tu ne viens pas manger ?

Timéo: J'ai pas faim.

Moi: Tu as l'air ... ailleurs.

Timéo: Je réfléchi.

Moi: Attends ...

Je sors de la chambre, je descend et je retrouve tout le monde dans la salle à manger.

Marianette: On vous attendait. Où est Timéo ?

Moi: Il ne se sent pas bien, je vais lui apporter à manger.

Je prend le plat de Timéo et grand-mère me tient le bras pour arrêter mon geste.

Marianette: Tu as du personnel pour ça.

Moi: Oh ...

Marianette: Aidez Madame à emmener leur plat en haut.

Deux domestiques courent presque pour chercher des plateaux dans la cuisine. Puis elles deviennent pour y mettre les plats dessus.

Elle attendent que je marche avant de me suivre. Je pars donc à la tête et arrivée devant la porte, je l'ouvre pendant qu'elles se clouent devant.

Moi: Ah mais oui, biensur.

Je prend donc un des plateau, je la pose sur le lit. Puis je prend l'autre.

Moi: M- ... à plus tard.

Je ferme la porte et je prépare le dîner. Times sort du dressing, avec un peignoir.

Timéo: Qu'est-ce que tu fais ?

Moi: Tu as dis que tu réfléchissais. On réfléchi mieux quand on a le centre plein. Aujourd'hui, en entrée on a une salade de truffe légère, comme plat de résistance, une soupe aux fruits de mers, mmmh. Et en dessert, du crumble aux fruits rouges !

Timéo: Tu es de bonne humeur.

Il prend place en face de moi, sur le lit et prend ses couverts.

Moi: Tu es de mauvaise humeur. Si on n'est tous les deux, l'ambiance dans cette chambre sera sinistre.

Timéo: Ah oui ?

Moi: Oui, et puis, je crois que c'est les hormones.

Un rictus se dessine sur ses lèvres.

Moi: Tu t'es enfermé ici tout l'après-midi, après que Katé t'a parlé.

Il relève la tête.

Moi: Tu t'es disputé avec elle ? Elle t'a dit des choses méprisantes ? Tu sais ... je ne sais pas la nature de votre dispute. Mais je sais comment Katé peut être très méchante dans ses paroles quand elle s'énerve. Mais je te jure qu'elle ne les pense pas. Si elle pouvait, elle retirerait les mots méchants qu'elle t'a dit.

Timéo: Tu savais pourquoi elle était énervée ?

Moi: Non ... mais je la comprend. Elle est enfermée ici depuis des semaines, maintenant. Si j'étais à sa place, dès le deuxième jour, je serais folle de rage.