Femme d'un mafieux

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Katerina: Timéo ?

Timéo: Ne m'appelles plus jamais par mon prénom. Tu as compris ?

Katerina: Mais qu'est ce que tu veux que je fasse ici, moi ? Enfiler des perles avec les grands-mères ?

Timéo: Parle bien de ma grand-mère ou tu auras la balle que tu aurais dû avoir.

Katerina: Très bien. Mais je te préviens, si tu t'approches d'elle ...

Elle est coupée par la sonnerie du portable de Timéo.

Timéo: Hum ? Je t'écoute Akach ... bien, on part à 8 heures dans ce cas ... hum.

Katerina: Tu ne t'approches pas de Ambre.

Timéo: Personne ne me donne des ordres, Cally.

Les pas viennent vers moi alors je me dépêche d'avancer vers eux.
Timéo s'arrête et me regarde sans émotion, il n'est pas surpris ni quoi que ce soit.

Timéo: Tu vas où ?

Moi: J'allais au jardin. Grand-mère m'a demandé de cueillir un bouquet pour changer celui du salon.

Il ne bouge pas alors je le contourne.

Moi: Coucou Katé.

Elle me souri et je la contourne aussi. Je pense qu'ils se disputent parce que si Timéo m'approche, c'est sûrement pour me faire du mal. Et Katé est ma meilleure amie, ça explique tout.
Je cueuille un bouquet très coloré et je le ramène dans le salon.

Marianette: Elles sont magnifiques. Tu aimes les fleurs, Ambre ?

Moi: Je les adore.

Marianette: Oh, et quel genre de fleurs aimes-tu ?

Moi: J'aime tous les fleurs. Et comme presque toutes les femmes, j'aime beaucoup les roses. Les épines qui la rendent mystérieuse, c'est comme si on a battu une forteresse rempli de piège pour ne pas arriver jusqu'à la rose.

Marianette: Je comprend où tu veux en venir.

Moi: Un peu comme votre petit fils. Son masque et ses airs autains le rendent mystérieux. Ils est donc comme une rose, il a batti des épines autour de lui pour ne pas le toucher.

Marianette: Ce que tu viens de dire est vraiment très beau. N'est ce pas Timéo ?

Je fronce les sourcils.

Timéo: Très.

Puis je sursaute en entendant sa voix. Je me retourne et je le vois sourire. Mais pas un sourire pour moi, c'est un sourire en présence de sa grand-mère.

Moi: Tu ... as entendu ?

Marianette: Il était là depuis le début. Ça te gêne, Ambre ?

Timéo: On n'a pas l'habitude de se complimenter, grand-mère.

Marianette: Je comprend mieux.

Timéo part, puis Katrina descend et je joue avec elle tout l'après-midi.
Puis on mange et je pars me préparer pour me coucher.