Le lendemain.
J'arrive au gymnase et tout le monde me demande où j'étais passée. Je ne sais même pas quoi leur dire, j'ai inventé un mensonge pourri pour qu'ils puissent me laisser tranquille.
Mais Oikawa me voit de loin et vient me prendre par le poignet.« Où t'étais hier ? »
« C'est pas tes affaires. Lâche moi. »
« Bien sûr que si c'est mes affaires. Il t'a fait quelque chose ?! »
« Elle t'a dit de la lâcher. »
« Qu'est-ce que tu lui as fait ?! »
« Il m'a rien fait Tooru s'il te plaît ne fais pas une scène devant tout le monde. »
« Je sais qu'il t'a fait quelque chose ce con, il est pas capable de garder qui que ce soit dans sa vie. »
« Va te faire foutre Oikawa. Ce qui se passe entre T/p et moi ça te regarde en rien. »
Daichi remarque la tension ascendante entre les deux garçons et vient s'interposer.
« Hé hé ! Qu'est-ce qui vous prend vous deux ?! »
« Elle t'aimera jamais plus que moi, garde bien ça en tête. »
« Ne l'écoute pas Tobio, viens. »
Kageyama commence à monter en pression, si je ne le sors pas d'ici tout de suite, je sens qu'il va exploser. Je prends sa main et l'entraîne hors du gymnase.
« T/p, il nous reste 5 jours ici, je supporterai pas de te voir près de lui. »
« Oublie le, je vais l'ignorer. »
« Tu sais très bien que même si tu l'ignores, il continuera de te tourner autour ! »
« Et ben qu'est-ce que tu veux que je fasses ?! »
« Rentre chez toi ! »
« Quoi ?! »
« Je peux p- »
« Et moi dans tout ça t'y penses ?! Tu serais bien content de plus me voir autour de Tooru mais qu'est-ce que je ferai moi chez moi, alors que tous mes amis sont ici ?! »
« C'est seulement que... j'ai peur... »
« De quoi ?! »
« Que tu... que tu retournes avec lui... »
« T'as pas confiance en moi ? »
« Si bien sûr ! Mais- »
« Y'a pas de mais Tobio. »
Il est assis sur un banc et je me trouve face à lui debout. Je prends son visage dans mes mains.
« Aie confiance à 100% Tobio. Je t'aime de tout mon cœur, et je te laisserai pour rien au monde. »
« C'est pareil pour moi T/p, tu le sais. »
« Alors oublie mon passé et reste fixé sur notre présent à nous. »
« D'accord... »
Je l'embrasse pour le rassurer et nous retournons au gymnase main dans la main.