Love Lesson [T1]

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 17.

Hero.

Putain mais c'est quoi ce délire ? Joséphine Langford. Qu'est-ce qu'elle fout ici ? Question idiote. Bien sûr que cette fille fréquente ce genre de resto, dans les quartiers huppés. Ce qui n'a pas de sens c'est plutôt ma présence ici, et le fait qu'on passe la soirée dans le même établissement, le même jour.

J'arrête pas de croiser cette fille partout, mais ce n'est pas pour me déplaire. Je commence à croire que le destin essaie de me dire quelque chose. Que j'ai pris la bonne décision en voulant m'amuser avec cette snobinarde. La meilleure distraction dont j'aurais pu rêver. Je souris d'un air canaille avant de lui parler d'une voix mielleuse :

- Salut. Quelle bonne surprise de te voir ici.

Incrédule, la snobinarde écarquille les yeux avant de reculer. C'est évident qu'elle ne s'attendait pas à me voir ici. Snob comme elle est, je m'imagine très bien ce que cette fille doit penser. Que les gens comme moi ne peuvent pas, et ne méritent pas de mettre les pieds dans ce genre d'endroit.

- Qu'est-ce que tu fais là?

Son ton est sec, ce qui renforce mon amusement.

- Tu poses souvent des questions idiotes comme celle-ci ?

La richarde me fusille du regard et j'en profite pour la reluquer à tout loisir. Elle est vraiment belle ce soir. Ses longs cheveux blonds sont relevés en un chignon haut qui met en valeur son cou de cygne. Sa robe noire épouse la moindre de ses courbes voluptueuse sans être vulgaire, et les petites perles cousues sur le tissu ajoutent une touche d'élégance qui me plait bien.

Mes yeux sont attirés sur son décolleté et je réprime un grognement apréciateur. Cette poulette est vraiment bien fichue et j'ai hâte de me la faire. Le plus tôt sera le mieux. À quoi ressemble-t-elle nue ? Quel genre de partenaire est-elle ? Ça m'obsède de le savoir et bientôt j'aurais la réponse. Je chasse mes pensées lubriques et lève les yeux vers son visage renfrogné, déterminé à continuer de la taquiner :

- On dirait bien qu'on va continuer à se croiser même en dehors des cours. C'est peut-être un signe qu'il faudrait qu'on apprenne à mieux s'entendre tous les deux, tu ne crois pas ?

Elle pince les lèvres et répond d'une voix glaciale :

- C'est une simple coïncidence et je n'ai aucune intention de m'entendre avec toi, surtout après ce que tu as fait la dernière fois. Je n'ai pas besoin de t'apprécier pour travailler avec toi, je te l'ai déjà dit (chap 04*). Maintenant si tu veux bien m'excuser...

Sans me laisser le temps de répondre, elle s'engouffre dans les toilettes, ses talons claquant sur le sol. Je souris. Cette meuf est plus têtue qu'une mule mais je ne compte pas la laisser filer aussi facilement. Je m'appuie à la chambranle des toilettes, et attends patiemment qu'elle sorte des WC. Cinq minutes plus tard, elle fronce les sourcils quand elle voit que je n'ai pas bougé.

- Qu'est-ce que tu fais encore là? Qu'est-ce que tu veux ?

Je me poste devant elle pour lui barrer la route.

- Tu n'as pas répondu à mon message. Pour le dossier.

Elle croise les bras, sur la défensive.

- Ce n'est pas le lieu idéal pour parler de ça « grince-t-elle » Je dois retourner à ma table, alors écarte-toi.

- Avec toi il n'y a jamais de moment idéal, alors autant le faire maintenant.

Refusant toute discussion, elle tente de me contourner mais j'attrape son bras et prends sa main dans la mienne pour joindre nos doigts. Elle hoquette :

- Qu !?

Je l'entraîne sur le côté, vers les fenêtres du restaurant.

- Qu'est-ce que tu fais ? Enfin, pour qui tu te prends ? Lâche-moi !

En jeune fille bien éduquée, elle essaie de ne pas parler trop fort pour ne pas attirer l'attention. Ou pour que la ou les personnes qui l'accompagnent ce soir ne la voient pas avec moi. Hilarant. Je resserre mon étreinte, refusant de la lâcher.

- Hero, je suis sérieuse. Lâche-moi tout de suite !

Un frisson me traverse.

- J'aime le son que ça fait dans ta bouche. C'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom.

Elle fronce les sourcils, troublée, quand elle se rend compte qu'elle vient effectivement de m'appeler Hero. Quelque chose me dit que ça n'était pas intentionnel. Je ne sais pas pourquoi ça me plait autant mais c'est le cas. Elle parvient à s'écarter de moi et lance un regard vers une grande table à quinze heures.

Je suis la direction de son regard et aperçois plusieurs hommes en costard en train de parler avec animation. Je reconnais immédiatement l'un d'entre eux : l'imbécile du centre commercial, alias, le copain de la snobinarde. Je fronce les sourcils. Pourquoi dine-t-elle avec tous ces connards en costume ? Et qui sont-ils ?

À leur allure, j'en déduis que ce sont probablement des hommes d'affaires. Mais pourquoi son mec est avec eux ? En regardant attentivement, je me rends compte qu'il n'y a que deux femmes sur cette table. Ma proie de la soirée se reconcentre sur moi, le regard ombrageux :

- Ne repose plus tes sales pattes sur moi, c'est clair ? Tu commences à m'agacer sérieusement.

Je tourne la tête vers elle, intrigué.

- Si c'est la seule manière pour que tu acceptes de m'écouter alors je n'hésiterai pas. Écoute, si ce que tu attends de moi ce sont des excuses , alors tu peux oublier ça. Je n'ai pas l'intention de m'excuser parce que tu l'as bien cherché. Assume un peu ta part de responsabilité Joséphine. Tu te comportes comme si tu vaux mieux que moi, comme si tu es la plus intelligente, alors qu'en réalité tu n'es qu'une putain de gamine immature.

Ses joues s'enflamment. De colère ou de honte. Je ne sais pas, peut-être les deux. Elle réplique d'une voix indignée :

- C'est faux, je ne suis pas une gamine.

- Prouve-le. Arrête de te comporter comme une enfant entêtée et accepte de faire un effort pour qu'on s'entende mieux. Oublie tes préjugés ridicules sur moi et apprend à mieux me connaitre. Je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête sans arrêt, puisqu'on doit travailler ensemble, faisons-le dans la bonne humeur. Que tu le veuilles ou non, tu es coincé avec moi. Et puis qui sait ? Tu pourrais aimer ça ?

Je clôture mon petit monologue en lui faisant mon plus beau sourire. Elle m'observe en silence, ses iris bleus posés sur moi, me scrutent, m'analysent comme si j'étais une sorte de créature mystérieuse. On se fait face sans parler, l'atmosphère autour de nous lourde et tendue. Électrique.

Il y a quelque chose avec elle, je le sens. Une alchimie latente qui ne demande qu'à être explorée. La blondinette n'en est peut-être pas consciente, ou elle refuse de l'accepter, mais ça ne change rien à la réalité. Un bruit retentit et elle sursaute en tournant la tête vers la fenêtre.

- Qu'est-ce que c'était ?

Son ton est affolé. Le bruit recommence et je m'avance vers la fenêtre. Je reconnaitrais ce son entre mille. Un coup de feu.

(Coucou tout le monde ! J'espère que viua allez bien ! 😊 Me revoila avec le chapitre 17 ! J'ai du couper le chapitre pour le poster un peu plus vite sinon vous seriez encore en train d'attendre, et j'essaie de faire un effort ;)

Nos deux frenemies ont une discussion (?) a coeur ouvert et notre cher Hero sait se montrer convaincant! Il semblait être sur la bonne voie mais ils ont été interrompu par un coup de feu ... rien que ça!

A votre avis ça va finir comment tout ça ^^

Votez et commentez si ça vous plait ! ❤️😉

Bisous et rdv dans le suivant 💋💋👋🏾 )