𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 18.

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Hello tout le monde ! Comment ça va ?? Me revoilà après plusieurs mois d'absence - encore ! Oui je sais ! 😅 Ça devient une habitude, je suis vraiment désolé de vous avoir abandonné pendant si longtemps, mais je suis revenu ! Pour combien de temps ... ?  Je l'ignore 🤷🏾‍♀️ Je préfère ne pas faire de promesse que je ne pourrais pas tenir. Je reviens avec plusieurs chapitres de prêt : le 18, 19, 20, et le 21 ! Ce chapitre, le 18 donc, est plutôt long alors j'espère que vous passerez un bon moment ! 🥰

Bonne lecture ! 💋❤️

Hero.

Je fronce les sourcils, les yeux vissés sur ce qui se passe à l'extérieur. C'est quoi ce bordel ? Dehors, les coup de feu reprennent de plus belle et la panique s'installe dans le restaurant. Un grand brouhaha se crée dans la salle, les gens se lèvent, s'agitent, pour comprendre ce qui passe. Une autre coup de feu retentit, décuplant la peur des gens.

-            Oh mon Dieu ! "s'exclame la snobinarde"

Elle regarde autour d'elle, l'air affolé. Je garde mon calme et essaie d'apercevoir quelque chose à travers la fenêtre, mais je ne vois rien. Pas besoin. J'ai déjà deviné ce qui se trame ici. Une fusillade. Dans mon quartier ça n'a rien d'étrange ou d'alarmant d'entendre des coups de feu de temps en temps.

Fusillade, passage à tabac, trafic de drogue, viols, c'est mon lot quotidien, mais une fusillade en plein Manhattan ce n'est pas une chose habituelle. Les gens du resto commencent à crier, d'autres tentent de sortir de l'établissement pendant que je continue mon observation. Les serveurs et autres responsables essayent de calmer la panique mais ça ne sert à rien.

-            Mais qu'est ce qui se passe, bon sang ?! "s'angoisse la blonde en se rapprochant de moi "

Sans réfléchir, j'enroule mes bras autour de la richarde et me jette au sol avec elle lorsque la vitre près de nous explose dans un bruit sourd. J'ai réagi sans m'en rendre compte. La snobinarde se retrouve allongée sous mon corps tandis qu'on se regarde dans le blanc des yeux. La cohue générale se poursuit, le désordre devient de plus en plus incontrôlable, les gens courent partout en criant, mais je suis hypnotisé par la fille étendue sous mon poids.

On est hypnotisés l'un par l'autre.

J'ai l'impression de me noyer dans l'océan de ses yeux. Je n'avais jamais remarqué le bleu exceptionnel de ses iris. Ce n'est pas un bleu quelconque que l'on voit sur 90% pourcent des gens, mais un croisement entre l'azur et l'outremer. Un bleu Lapis-Lazuli. La snobinarde me regarde avec un étonnement teinté d'une autre émotion que je ne parviens à déchiffrer avant de poser ses yeux sur mes lèvres.

Le bruit d'une sirène de police me sort de ma torpeur et je me redresse d'un bond. C'est pas le moment. La blonde se lève en titubant, toujours aussi perturbé par la situation ou par notre moment intense, quand un homme d'une quarantaine d'années se dirige vers nous en courant.

-            Joséphine, mon Dieu ! Je te cherchais partout ! Ou étais-tu passé ?! "s'écrie l'homme en costume ignorant ma présence "

-            Père ! Je suis désolé, je me suis absenté aux toilettes et...

-            Peu importe, allons-nous-en d'ici !

Le vieux con entraine la snobinarde vers la sortie et je les regarde partir avant de sortir à mon tour. J'ai perdu mes collègues de vue, j'espère qu'ils ont réussi à s'en tirer. En sortant du resto, j'aperçois les flics qui serpentent les rues et se dirigent vers l'hôtel un peu plus loin de l'autre côté du trottoir.

Les coups de feu ont cessé alors ils ont probablement dû choper les responsables de ce bordel. Comment ils ont fait pour arriver aussi vite ? J'ai envie de savoir ce qui s'est passé mais c'est trop tôt. Je me mets en chemin vers le métro pour rentrer et sors mon portable de ma poche.

Love Lesson [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant