𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 23.

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Joséphine.

Concentrée , je parle au téléphone avec la responsable du service comptabilité, lorsque Daniel fait irruption dans le bureau ou je me suis isolée. Je lève les yeux vers lui et lui fais signe de patienter.

-            Oui Lauren. Je comprends mais j'ai besoin que tu me fasses parvenir ces documents dès aujourd'hui "ajouté-je en regardant mon ordinateur" Non, il s'agirait plutôt du bilan comptable de l'année 2018 et également celui de l'année 2017. Très bien. Je te fais parvenir le mail récapitulatif tout de suite.

-            Salut "dis-je en raccrochant le téléphone avant de me lever"

Daniel s'approche de moi, les yeux brillants.

-            Salut. Wow ! Tu es ... magnifique.

Souriante, je pose mes lèvres sur les siennes.

-            Merci.

-            Et dans ton rôle de femme d'affaire encore plus "ajoute-t-il avec entrain"

Je lui lance une œillade provocante. J'aime le fait qu'il me considère comme une femme, et non comme une gamine de six ans de moins que lui. Notre différence d'âge ne semble pas le préoccuper et j'apprécie cela.

-            Ah oui ? Tu trouves ça sexy que je sois une femme d'affaire ? "susurré-je, séductrice"

-            Très sexy. Capable de dominer n'importe qui. Tu es une femme dangereuse, hein ?

Il pose un petit baiser joueur sur mes lèvres.

-            Tu trouves ? "dis-je en nouant mes bras autour de son cou"

-            Hmm. Tu m'as complètement conquis, ma belle.

-            Et toi, tu sais trouver les mots pour parler aux femmes ?

Je l'embrasse à nouveau avant de m'écarter de lui. Il ne faudrait surtout pas que quelqu'un nous surprenne. Daniel me décoche un de ses sourires dont il a le secret, à faire fondre les cœurs en guimauves, avant de s'installer sur la chaise en face de mon bureau.

Je reprends ma place également.

-            Alors quoi de neuf ? Tout se passe bien ? "dit-il en croisant les jambes"

-            Ça peut aller. Mon père m'a demandé de jeter un œil aux bilans, et en parallèle je m'occupe du tableau des ventes sur Excel.

-            Tu arrives à t'en sortir avec cette montagne de chiffres ?

Je lève un sourcil. Il est sérieux ?

-            Est-ce que tu doutes de mes capacités ? "le taquiné-je"

-            Non "fait-il, amusé" Je sais à quel point tu es brillante, je ne fais que demander.

J'aime le fait qu'il se montre soucieux envers moi, même si c'est parfaitement inutile. Je me sens très à l'aise dans mon travail.

-            Oui ça va, ne t'inquiète pas. Si je ne pouvais pas le faire, mon père ne me l'aurait pas demandé. Il sait quelles sont mes compétences mieux que quiconque.

-            C'est naturel, en plus d'être ton père, c'est aussi ton mentor. Tu sais, je trouve ça vraiment bien qu'il prenne le temps de te former, et que tu sois disposé à travailler ici alors que tu n'es qu'au lycée.

Je ramène mes cheveux sur une épaule, puis attrape le stylo posé devant moi pour m'occuper les doigts.

-            Un jour, j'aimerais reprendre les rênes de cette entreprise et il n'est jamais trop tôt pour commencer à travailler et apprendre des choses. C'est ma philosophie et c'est ce qui m'éclate. J'ai toujours su que j'étais intelligente et que j'apprenais vite alors c'était logique.

Love Lesson [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant