partie 1

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PDV (EXTERIEUR)

Janvier 1940 : Johann Schmidt décide de s'injecter le sérum, pour améliorer ses capacités physiques à des niveaux surhumains, développés par le docteur Abraham Erskine.
15 octobre 1940 : Johann Schmidt devait s'apprêter à vivre le plus beau jour de sa vie, mais le destin en décider autrement. Sa femme, Elsa Schmidt est à terme de sa grossesse et est sur le point d'accoucher. Après 5 heures de travail Elsa a mis au monde une petite fille prénommée Freya Angelika Schmidt. Malheureusement, Elsa ne reverra plus jamais sa fille.

Après plusieurs minutes a observez sa fille, Johan remarque que sa femme n'a pas demandé à voir son enfant, il confiât sa fille a l'infirmière et se retourna vers sa femme, avec effroi, il découvrit son épouse le regard dans le vide, sans émotions, sans vie...

Johann : *regarde les médecins bizarrement et parle de manière oppresser * Qu'est-ce que ce qui se passe ?!?

Médecin : * regarde Johann tristement * ...

Johann : QUOI !!! Répondez !!!

Médecin : Votre femme... n'a pas survécu à la naissance de votre fille. Monsieur, est ce que vous pouvez attendre en dehors de la pièce s'il vous plait.

Johann Schmidt sortit alors de la pièce sans réagir, après ce qui fut pour lui une éternité, un brancard recouvert d'un drap blanc sortit de la pièce suivie des infirmières. Le brancard s'arrêta devant Johann et le médecin souleva le drap qui laissa apparaitre le visage fatigué, sans vie d'Elsa Schmidt, le plus grand amour de Johann, la Femme qui le soutenait dans tous ses projets, qui l'écoutait, qui était parfaite à ses yeux. Le lit resta là pendant plusieurs minutes. Malgré le caractère de Johan qui était sans pitié il ne put s'empêcher de s'effondrer en larme sur le cadavre de sa femme. Après quelques minutes, le médecin recouvrit son visage et emmena le brancard, qui disparut dans les sombres couloirs de l'hôpital.

Après que Johann soit resté seul au sol pendant un certain il se leva faiblement et se dirigea vers la maternité pour retrouver son bébé, et le ramena chez lui.

16 octobre 1940 : Après être rentré chez lui avec son bébé, Johann commença à bercer sa fille dans ses bras, il la regarda. Ses yeux étaient bleus aussi froid que la glace, mais des yeux qui réchauffait et qui lui faisait déjà penser à ceux de sa défunte femme, décédée la veille. C'est à ce moment précis, que Johann se mit en tête que la seule et unique personne responsable de la mort de sa bien-aimée était sa propre fille qui n'avait même pas 1 jour. Ce sentiment de tristesse qu'il éprouvait à la mort de son amante se transforma en haine, pour sa fille, Freya.

Johann : BERTHA !!! * hurla-t-il *

Bertha (femme de chambre) : Oui Maitre Schmidt.

Johann : Occupez-vous de ce bébé, je ne veux pas le voir.

Bertha : Votre fille ?

Johann : Ma fille, ce monstre !? Je vous engage à plein temps pour vous occuper d'elle. Faites en sorte que je ne la vois pas.

Bertha : ...

Johann : C'est compris ?!?

Bertha : Ou-oui Monsieur... ma-

Johann : QUOI ENCORE !?! * cria Johann faisant sursauter la vieille femme *

Bertha : Ri-rien * répond-elle d'une petite voix *

Bertha savait que son « maitre » n'étais pas un homme bon contrairement à sa femme qui elle était un pur don du ciel, ça faisait plusieurs années qu'elle travaillait pour le couple, mais elle n'avait que rarement vu Johann avec un tel regard, c'est comme s'il allait exterminer tout ce qu'il avait sur son passage.

C'est à ce moment-là que Bertha su qu'elle devait s'occuper de la petite Freya Schmidt si elle ne voulait pas qui lui arrive quelque chose.

PDV (FREYA)

Les 2 années premières années de ma vie ont été calmes hormis le fait que je n'avais pas le droit de sortir de la « maison » même pas le droit d'aller dans le jardin, mais madame Bertha faisait des exceptions à certains moments.

Ha...oui madame Bertha, c'est elle qui m'a appris à marcher, à lire, parce que malgré mon jeune âge, je suis très avancé mentalement par rapport aux autres enfants, c'est ce que me disait madame Bertha, apparemment c'est une des causes du sérum que c'est injecter mon père ou je ne sais pas quoi, un truc dans mes gènes, bref...

Je ne voyais pratiquement jamais mon père, d'ailleurs je ne le considérais pas comme tel, pour moi c'était juste mon "géniteur", de toute façon il ne m'aimait pas, je le savais. Je le voyais que pour mon anniversaire, Noël et quand il ne travaillait pas ce qui était, croyez-moi, très rare.

Je vivais avec madame Bertha elle a toujours été là, il n'y a pas un jour ou je ne l'ai pas vue, je pense qu'elle avait pitié de moi, une petite fille sans mère, et un père qui était tel un fantôme.

À mon troisième anniversaire (1943), mon père était présent et pour la première fois il avait un paquet avec lui, de la taille d'une petite brique, dans les mains, avec mon prénom inscrit dessus : FREYA.S. Il me la tendit, j'étais heureuse, car d'habitude je n'avais jamais de cadeau ou quoique ce soit dans ce genre. A l'intérieur du paquet il y avait une autre petite boîte noire, avec comme logo une pieuvre rouge.

Freya : Une boite ? *Dit-elle confuse*

Johann : *lève les yeux aux ciels* Mais non, petite sotte ... ouvre.

PDV (EXTERIEUR) :

Freya ouvrit la boîte et découvrit une seringue qui contenait un liquide bleu... Elle regarda son père, encore plus confuse.

Freya : Mais ...je ne comprends pas, c'est quoi ?

Johann : C'est un projet, sur lequel je travaille depuis plus 3 ans. Maintenant que tu sais, tu vas faire tes valises, ne prends pas trop de choses, fait tes adieux à la bonne et monte dans la voiture, elle sera devant la maison, et ensuite attend-moi dedans. *Dit-il d'un ton sec, froid, comme des ordres*

Freya : Quoi mais pou-pourquoi ? *Dit-elle effrayée par le ton et les ordres qu'elle venait de recevoir par son père. *

Johann : TU ne discutes pas sur les ordres JAMAIS* dit-il en se dirigeant vers la sortie de la pièce * ne me fait pas répéter, et dépêche-toi, j'ai déjà perdu assez de temps.

Freya : * elle avait les larmes aux yeux * ou-oui ...

PDV (FREYA)
Je me dirigea du coup vers ma chambre, toujours avec la boîte dans les mains, suivit de madame Bertha qui avait assisté à toute la scène. Quand j'arriva dans ma chambre, madame bertha prit un sac et commença à prendre mes affaire, pendant que moi je restai la figé à la regarder, madame Bertha arriva à ma hauteur, se baissa et me regarda avec de la peine dans les yeux.

Freya : Mais qu'est-ce qu'il v-va faire ? Pourquoi il m'a dit de faire mes adieux, et-et mon sac ? J-je ne suis jamais so-sortie d'icii, et maintenant ... je comprends ri-ien ... *dit-je tout en sanglotant *

Madame Bertha : Shut-shut *dit-elle en essayant de me conforter* ne t'inquiète pas, tout va bien se passer, on se reverra...Ecoute, je vais te dire quelque chose et tu dois me promettre, me promettre, que tu feras ce que je m'apprête à te dire d'accord. *Je hochai la tête* ok... alors devant monsieur Schmidt, ton père...tu ne dois jamais, je dis bien jamais te montrer faible, tu dois cacher ce que tu ressens, je sais que tu ne comprends peut-être pas mais tu comprendras un jour. Promets-moi...

Freya : Je vous le promets...

C'est à ce moment précis de ma vie que je promets à moi-même et à madame Bertha que je ne dévoilerai jamais mes sentiments, même si je ne comprends pas exactement ce que ça signifie.

Le fatal destin de FreyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant