Renaissance | Katsuki X Oc

Chapitre 29

J'étais dans mon lit avec Katsuki. Après qu'il ait réussit à me courser et me prendre mon téléphone, j'avais peur qu'il supprime la photo. Au final, il l'a juste regardé et se l'est envoyé, ça m'avait surpris, mais rassuré.

Katsuki me faisait des papouilles dans les cheveux alors qu'aucun de nous deux ne parlait.

- Putain, tes cheveux sont vraiment doux, parla Katsuki. C'est satisfaisant à toucher.

- C'est la nature qui donne.

- Eh, Hana, m'interpella-t-il. Pourquoi tu t'appelles comme ça ?

- Je sais que ma mère aime beaucoup les fleurs, c'est peut-être pour ça ? Supposai-je. Je ne pense pas que mon prénom ait une véritable signification pour elle. Je sais que Fuyumi et Natsuo portent le nom de leur saison, mais je ne sais pas pourquoi elle a choisit Hana.

- Pourquoi t'as l'air si triste quand tu parles ? Demanda Katsuki.

- Parce que, commençai-je alors que ma voix se craquer. Après ma naissance, ma mère a détesté les fleurs.

Il s'arrêta de faire des papouilles alors que les larmes coulaient le long de mes joues. Mon prénom signifiait fleur. Je savais que ma mère les aimait, mais quand j'étais enfant, elle avait jeté toute les fleurs qu'elle avait. Elle ne voulait plus jamais en revoir. Je n'en avais jamais parlé à personne, je ne savais pas si ça avait un rapport avec moi ou pas. Mais je me suis toujours dit que peut-être, ma naissance n'avait jamais été voulu. Et j'étais persuadée que personne n'avait sauté de joie à ma naissance.

- Tu lui en a déjà parlé ?

- Non, je ne l'ai jamais dis à personne, dis-je en essuyant mes larmes. Quand j'étais enfant, j'étais persuadée qu'elle me détestait parce qu'un jour elle avait jeté toute les fleurs de la maison. Elle n'arrivait plus à en voir, ça la dégoûtait.

- Ce n'est peut-être pas par rapport à toi.

- Tu crois ?

- Tu es allée la voir il n'y a pas longtemps et tu m'as dis que ça s'était bien passé. C'est qu'elle ne te déteste pas.

Il déposa un bisou sur mon front et caressa mon dos de haut en bas. J'appréciai son geste, ça me réconfortait.

- Je peux te poser une question moi aussi ? Demandai-je.

- Dis moi.

- Est-ce que tu t'en veux par rapport à ce que tu as fait à Midoriya ?

Quand je le sentis se raidir, je compris que je n'aurai jamais dû poser la question. Il resta un instant silencieux, tout comme moi, puis avoua :

- Ouais, bien sûr que ouais je m'en veux.

Il l'avait fait parce qu'il se sentait obligé. Pour lui, il n'y avait pas d'autre solution.

- Tu devrais avoir une conversation avec lui, sinon ça te hantera toute ta vie.

Je savais que c'était délicat d'approfondir le sujet. Mais je ne voulais pas le laisser se battre intérieurement tout seul. Je ne me voyais pas faire ça.

- Tu penses que c'est le mieux à faire ? Me demanda-t-il.

- J'en suis sûre, répondis-je.

Nous restions de nouveau un moment dans le silence. Je savais qu'il réfléchissait à ce que je lui avait dit.

- Dis, t'aimerai te marier ? Dit-il d'un coup, me surprenant légèrement.