Chapitre 20

1.2K 69 12
                                    

- Il s'est évanoui ? Répéta mon frère.

- Oui, il y a à peu près une heure.

Midoriya venait de nous dire que Bakugo avait fait une sorte de crise avant de s'évanouir. Ce qui m'inquiéta davantage était que ses symptômes étaient les mêmes que ceux de Shoto lorsqu'on était dehors. En mettant une droite à Shoto, je lui avais donc évité de perdre connaissance.

- Tu sais la source de sa perte de connaissance ? Demandai-je en m'asseyant plus convenablement sur le lit de mon frère, juste en face de celui de Midoriya.

- Non, on ne sait pas. L'infirmière a dit que ce n'était rien de grave, lorsqu'il allait se réveiller il allait être sur pied.

- Shoto a présenté les mêmes symptômes quand on été dehors, avouai-je à Midoriya. Mais je l'ai giflé avant qu'il perde complètement ses esprits.

- Peut-être qu'ils se sont fait piqués par un insecte bizarre, supposa Midoriya.

- Ça fait une heure, déclarai-je en me levant, Bakugo devrait être réveillé.

- Tu vas lui rendre visite ? Demanda Shoto.

- Oui, répondis-je en ouvrant la porte, bonne nuit, à demain.

- Bonne nuit à toi aussi, me répondit Midoriya avec un ton enjoué.

- À demain, répondit Shoto.

Je fermai la porte derrière moi et me dirigeai vers l'infirmerie. C'était étrange que seulement Bakugo et Shoto ait été piqué par cette insecte, mais ça n'était pas impossible non plus. Et puis, je n'étais même pas sûre qu'il s'agisse d'un insecte.

J'entendis des pas devant moi et relevai la tête. Je pouvais voir le visage agacé de Bakugo qui s'arrêta en me voyant et je fis de même.

- Tu es déjà réveillé ? Fis-je remarquer.

- C'est bon, c'était rien, cracha-t-il. Où est double face ?

- Dans sa chambre avec Midoriya, répondis-je.

Il me dépassa et s'en alla vers la chambre de Midoriya et Shoto. Qu'est-ce qu'il lui arrivait à lui aussi ?

- Pourquoi tu veux aller voir Shoto ? Demandai-je.

- Parce que..., prononça-t-il avant de se couper et de s'arrêter de marcher. J'ai oublié, dit-il d'une voix basse mais assez forte pour que je l'entende.

- Je vais t'accompagner jusqu'à ta chambre, tu dois être encore fatigué, dis-je en enroulant mon bras autour du sien.

- Lâche-moi ! Me cria-t-il en secouant son bras. J'ai pas besoin que tu m'aides !

- Mais tu te sens pas bien !

- Ce n'est pas ton problème !

Après quelques minutes à batailler, il se laissa faire et nous nous dirigions vers sa chambre. J'avais lâché son bras entre temps et personne ne parlait.

- Est-ce qu'on se connaissait avant la rentrée ? Me demanda-t-il, coupant ainsi le blanc qui avait pris place.

- Je ne pense pas, pourquoi ? Demandai-je.

- Parce que j'ai vraiment l'impression de vous avoir connus avant la rentrée toi et ton frère, me répondit-il.

- On s'est peut-être déjà croisé, mais on ne s'est jamais parlés, affirmai-je.

Renaissance | Katsuki X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant