Renaissance | Katsuki X Oc

Chapitre 36

PDV Shoto

L'enterrement de Hana venait de se finir. Mes camarades de classe pleuraient encore, moi je n'y arrivais pas, comme si quelque chose me bloquait. Putain, elle n'avait pas le droit de nous quitter si vite !

Elle s'était retrouvée une fois de plus avec ce vilain au nom de Dabi. Elle m'avait dit qu'il s'agissait de Toya, mais je n'y croyais pas une seconde, c'était tout simplement impossible. Seulement, Bakugo me l'avait confirmé, elle lui avait apparement dit avant que j'arrive. Je n'avais rien dit à ma famille.

- Todoroki, m'interpella Midoriya possédant encore des larmes sous ses yeux, tu rentres seul ?

- Ouais, répondis-je d'une voix faible et froidement.

Aucun événement ne m'avait autant affecté, même la fausse mort de Toya n'était rien à côté. Je me sentais tellement vide de l'intérieur, c'était comme une partie de moi qui était partie. J'aurai pu la sauver... j'aurai pu...

Bordel.

Je pinçai mes lèvres et passai mes mains sur mon visage. Je n'étais pas du genre à avoir des regrets, mais là c'était totalement différent.

Si seulement il y avait un moyen de la ramener en vie.

- Repose toi Todoroki, tu ne dors plus ces temps-ci, me dit Uraraka qui était avec Midoriya, elle aussi avait les yeux gonflés et rouges.

Je ne répondis rien et partis du cimetière, je n'acceptais pas sa mort. Je voulais simplement ouvrir la porte de la maison et la voir dans sa chambre, en train de lire un manga qu'elle m'aurait volé.

- Shoto, attend !

Je me tournai vers la voix de ma sœur, accompagnée de Natsuo. Je ne leur avait pas adressé la parole depuis ce fameux jour, et encore moi à mon père qui arrivait derrière eux.

- Je vais vous déposer, déclara Endeavor, j'ai pris ma voiture.

Je ne répondis pas encore une fois, je tournai les talons et avançai. Je ne voulais parler à personne, même s'ils n'avaient rien fait.

- Shoto !

- Laisse Fuyumi, laissons-le seul, déclara Natsuo la voix brisée, due à la mort de sa petite sœur.

*

J'arrivai chez moi et remarquai les chaussures de ville de Hana, elle devait être dans sa chambre.

J'avais un peu faim, je ne m'étais pas nourri ces derniers jours. Je partis dans la cuisine et me préparer des ramens instantanés, Hana en raffolait, ça lui ferait sûrement plaisir. Je préparai deux bols et les posai sur la table.

- Hana ! Cris-je pour qu'elle m'entende de sa chambre. Viens manger j'ai fais des-

Mais bordel, qu'est-ce que je fais ?

Hana était morte. Pourquoi ça m'était sortit de l'esprit ? Pourquoi j'avais eu un trou de mémoire d'un coup ?

Je regardai les deux bols en face de moi. J'en avais préparer un pour elle. Mais qu'est-ce que je faisais ?

Je passais mes deux mains sur mon visage, ma gorge était nouée, mon cœur tambourinait fort.

Comme si j'étais vidé de forces, je m'effondrais sur les genoux et regardai le cadre posait sur le meuble télé.

Cadre qui avait été seulement rajouté après le jour de sa mort.

Hana et moi, quand on était enfant, c'était la rentrée des classes en maternelle et maman avait prit une photo.