Cœurs coupables

14 - Explications

Chris.

Addison s'est endormie dans mes bras, je caresse ses cheveux du bout des doigts en pensant à ce James lui a fait, celui là il ne perd rien pour attendre ! Je n'aurais jamais cru qu'il soit capable d'une telle chose, lui qui paraît si gentil, avec Jane on disait souvent qu'il ne ferait pas de mal à une mouche, les apparences sont tellement trompeuses. Et moi qui me suis répété des milliers de fois qu'il l'a rendait heureuse et qu'il ne fallait pas que je me mette entre eux, si j'avais su...

J'envoi un message à Scott pour lui expliquer brièvement la situation et lui demande de venir afin qu'Addie ne reste pas seule parce qu'il faut que j'aille voir James, je vais le démolir et cette fois je ne compte pas m'arrêter. Ça me rend complètement fou qu'il ait osé la frapper, taper une femme c'est ce qu'un homme peut faire de mieux pour montrer qu'il n'est qu'un résidu de merde humaine.

Dix minutes après j'entends sa voiture et je me lève en faisant attention de ne pas réveiller Addison pour rejoindre mon frère. Je lui remonte les couvertures dessus et lui fait un baiser sur le front.

- Qu'est-ce qu'il c'est passé ?

- Elle lui a dit qu'elle le quittait et il l'a frappée.

- Mais quel connard ! Il passe ses mains dans ses cheveux. Et Comment elle va ?

- Ça pourrait être pire, elle dort là, tu peux rester à côté d'elle s'il te plaît ?

- Chris... C'est pas une bonne idée...

- Je m'en fous, je l'ai frappé et il n'a même pas essayer de se défendre, rien. Et ensuite c'est à elle qu'il s'en ait pris, il n'a pas eu les couilles de m'en mettre une, mais avec elle il a pas hésité, je vais pas laisser passer ça !

Il ouvre la bouche pour trouver quoi dire pour me calmer mais il sait que c'est peine perdue, quand j'ai une idée en tête je l'ai pas ailleurs comme on dit.

- Très bien, fais ce que t'as à faire. Et t'inquiètes pas, je m'occupe d'elle.

Je le prend dans mes bras et lui tape dans le dos pour le remercier et je quitte ma maison sans plus attendre, bien décidé à donner une leçon à cette enflure.

En arrivant chez James, j'entre sans frapper et le trouve dans le salon, avachi sur le canapé, une bouteille de gin dans les mains et une poche de glace sur son visage. Il est dans un de ses états, je l'ai pas raté. Il me ferait presque pitié, presque.

- Lève toi. Dis-je calmement.

- Tu en as mis du temps dis donc, je t'attendais bien plus tôt. Il essaye de rester calme mais je le trouve anxieux.