Chapitre 4

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Simon n'osait pas regarder ses trois amis pendant l'explication de Raphaël.

- Mon bébé vampire a un chéri.

- La ferme, Jay. Dit-il en soupirant.

- C'est vraiment étrange. Dit Tomas. Mais il me semble avoir déjà lu quelque chose comme ça, mais je ne me souviens plus dans quel livre.

- Si tu en lisais moins. Dit Jay.

- Je m'occupe. Tu devrais essayer.

- Il y a d'autres moyen de s'occuper.

- Suffit vous deux. Dit Ruby. Raphaël. Simon. Vous ne supportez pas le sang normal, mais le sang d'autres vampires ? À part les votre, je veux dire.

- Nous n'avons pas essayé. Répondit-il en la regardant.

- Essayons. Dit Raphaël.

- Viens mon petit vampire. Viens me mordre. Lui dit Jay en ouvrant ses bras.

Il se traîna jusqu'à lui. Puis il planta ses crocs dans son cou. Mais après une gorgée, il recula.

- Non. Je ne peux pas.

- Je me sens vexé. Dit Jay en gonflant ses joues et en croisant les bras comme un enfant boudeur.

- Tu me rappelles ton âge ? C'est toi le bébé.

- À ton grand chef.

Raphaël alla auprès de Ruby. Il préféra ne pas regarder. Il ignorait pourquoi.

- Non. Je ne peux pas non plus.

Il se sentit soulagé.

- Je pense que votre lien dépasse le sang et le sexe. Ni l'un, ni l'autre, avez regardé lors des morsures. Puis vous avez été soulagé quand vous avez entendu l'autre dire que le sang ne correspondait pas à votre goût. Un lien unique vous unie. Je vais de ce pas faire des recherches.

- Merci Tomas. Dirent-ils en même temps avec son amant.

- Nous allons vous laisser. Dit Ruby en entraînant Jay à sa suite.

- Je vais y aller aussi.

Il fit un pas vers la porte, mais il fut retenu par son poignet droit.

- Restes.

- Je croyais que tu avais des choses à faire ?

- Je ne pense pas pouvoir me concentrer après ce qu'on vient d'apprendre.

Il frémit sous la voix suave de Raphaël et sa caresse sur sa gorge. Il l'agrippa par les hanches.

- Nous pourrions pas le faire pour une fois dans un lit ? Demanda-t-il.

- Tu as raison. Puis je pourrais prendre plus mon temps pour déguster ton corps.

Ils s'effleuraient juste. Tout était dans la sensualité.

- Raphaël.

- Allons-y. Ta chambre est la plus proche.

- D'accord.

Il sortit en vitesse dans sa chambre. Il fut suivi de peu par son chef.

Ils s'embrassèrent tendrement puis langoureusement avant de se déshabiller.

Il fut presque projeté sur son lit.

Il vit le regard de prédateur du latino. Puis son petit sourire en coin.

Raphaël vint sur lui puis après l'avoir embrassé, il glissa ses lèvres et ses crocs sur son corps. Faisant le contour de ses épaules, puis sa gorge avant de descendre sur son torse.

Il gémissait sous les mordillements de son amant. Il le sentit le lécher en remontant sur son torse avant de le mordre entre son cou et son épaule.

À partir de là, le moment sensuel devint passionné comme si le sang mettait en fusion leurs envies.

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Après leur énième étreinte, il fit par de ce qu'il avait ressenti à son amant.

- C'est vrai qu'avant que je te morde, c'était assez tendre et sensuel.

- Il est hors de question que je parle de ça à Tomas, même si nous sommes que lui et moi.

- Ne t'en fais pas, mon bébé vampire, je le ferai.

- Je t'ai dit de ne pas m'appeler ainsi. Ça me fait penser à Jay.

Il gémit quand Raphaël le mordit sur son épaule.

- Aïe !

- Ne me compare pas à lui.

- Tu n'as qu'à pas m'appeler par le surnom qu'il me donne.

- J'ai compris.

Il se mordit la lèvre inférieure. Il devait lui demander, mais il appréhendait la réponse.

- Pose ta question.

- Quoi ? Comment tu sais que je veux te demander quelque chose ?

- Je te connais. Alors ?

- Pourquoi on a recommencé ? Je veux dire les premières fois, c'était par pulsion. Là, c'était par envie, non ? Mais pourquoi ? On pourrait juste attendre le moment où notre soif est prenante.

Il se retrouva sur le dos, son amant sur lui.

- Je ne sais pas ce qu'il y a entre nous. Je ne sais pas ce que Tomas va trouver. Mais depuis que j'ai perdu le contrôle avec toi, je veux être tout le temps avec toi. Je t'ai vu rejeter la shadowhunter. Tu ne peux pas savoir combien j'ai été heureux et excité. Quand tu es venu me voir, je t'ai proposé mon sang car je voulais te sentir contre moi. J'ai l'impression que je ne pourrais plus continuer à errer dans l'éternité sans toi. Que ce soit ton sang, tes étreintes, ton odeur, ton sourire, tes ...

Il le fit taire en l'embrassant. Il en avait assez entendu. Il ressentait exactement la même chose.

Sanguinum anima mateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant