Chapitre 2

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Simon ne put dire rien d'autre qu'il avait les lèvres de son chef sur les siennes.

Pour être surpris, il l'était. Mais il se reprit vite et il répondit au baiser.

Leur baiser devint vit passionné, fougueux. Il avait envie, non, il avait besoin de plus, alors il défaisait les boutons de la chemise de Raphaël.

Leurs lèvres se détachèrent. Il avait peur de la réaction de son chef. Peut-être qu'il allait lui dire qu'ils avaient commis une erreur. Mais à sa grande surprise, le latino lui enleva son tee-shirt avant de reprendre possession de ses lèvres. Il sourit dans le baiser car il ne voulait pas que cela cesse.

Ils étaient tous les deux torses-nus. Ils ne cessaient de s'embrasser. Leurs mains étaient baladeuses, mais à un moment, il eut une envie des plus pressantes. Il quitta donc les lèvres de son chef puis il les glissa sur son cou. Il le mordillait sans vraiment enfoncer ses dents dedans. Il se régalait d'entendre les gémissements de Raphaël. Car en plus de mordiller son cou, il lui caressait le devant de son pantalon.

Il entendit les gémissements du latino devenir plus rauque puis d'un coup, il sentit les crocs de ce dernier se planter entre son cou et son épaule. Il gémit fortement avant de faire de même.

Le désir qu'il ressentait avant devint encore plus fort à présent.

À peine avait-il ressenti cela, qu'il se retrouva le dos sur le canapé du bureau, son chef sur lui. Le reste de leurs vêtements furent vite au sol puis ils se mordirent de nouveau. Raphaël en profita pour entrer en lui. Il eut mal, mais le plaisir que lui procurait le sang du latino lui fit un peu oublié la brûlure qu'il ressentait dans son antre.

Il gémissait fortement sous les coups de reins de son chef. Il ne restait pas sans rien faire il lui caressait le dos et les fesses.

Un dernier coup de rein, ils se laissèrent aller à la jouissance alors qu'ils se mordaient une nouvelle fois.

- Bordel ! Cria Raphaël alors qu'il était encore sur et en lui, son front sur son épaule gauche. Je n'avais jamais perdu autant le contrôle.

- C'est si grave que ça ? Demanda-t-il confus.

- Non. Oui. Putain. Ton odeur me perturbe. Je n'arrive pas à réfléchir correctement.

- C'est toi qui est sur moi, non l'inverse. Tu peux te lever.

- Je sais. Mais je n'en ai aucune envie. Je voudrais au contraire...

Il gémit en le sentant de nouveau bouger en lui alors que leurs lèvres se retrouvèrent.

¤¤¤

Quand il rentra dans sa chambre, il était presque quinze heures. Il alla vite se doucher avant de se coucher. Il n'avait pas beaucoup d'heures devant lui avant le coucher de soleil, mais il ne regrettait rien. Et d'après les caresses de Raphaël quand ils avaient enfin réussi à se séparer, et s'habiller, et au moment qu'il quittait le bureau, son chef devait penser la même chose.

¤¤¤

Il se réveilla en entendant des coups à sa porte. Il se leva en se traînant. Il pensait que Jay venait le taquiner, mais il fut surpris de voir Raphaël. Il pensait qu'il voulait déjà recommencer leurs étreintes jusqu'à ce qu'il remarque le regard noir de ce dernier.

- Ta shadowhunter est devant la porte.

- Quoi ? Mais je ne lui parle plus depuis un mois. Je te le jure.

- Je le sais. Mais...

- Il n'y a pas de mais Raphaël. Elle ne compte plus pour moi.

Il se colla à lui.

- Encore plus depuis ce qu'il s'est passé à mon retour cette nuit.

Il vit le latino frémir.

- Ne me tente pas. J'ai des choses à faire.

- Dommage.

Il recula.

- Je vais la virer delà. Dit-il un peu froidement.

- D'accord.

Il descendit. Il ignora ses amis pour aller à l'entrée de l'hôtel.

- Simon !

Clary lui sauta dessus pour l'étreindre, mais il la repoussa.

- Simon ? Mais...

- Tu te souviens enfin de moi ? Un mois Clary que je ne donne plus de nouvelles, mais tu viens juste de t'en rendre compte.

- Simon ...

- Il n'y a plus de Simon qui tienne. Toi et moi, nous ne sommes plus amis. Ma famille, c'est les vampires. J'ai trois amis sur qui je sais que je peux compter. Eux, ils ne me laisseront jamais tomber si je leur dis que j'ai besoin d'aide.

- Jace avait....

- Jace. Toujours Jace. Le jour où il va te planter pour aller dans le lit de son parabataï, tu te rendras compte que tu n'auras plus d'épaules où pleurer. Et là, tu penseras à combien tu as été égoïste et salope avec moi. Maintenant, tu dégages de là.

Ne la voyant pas bouger, il soupira.

- Tu es sourde ? Dégages ! Hurla-t-il.

La rousse s'en alla.

Il fit demi-tour puis il entra dans l'hôtel. Il vit Jay, Tomas et Ruby l'attendre. Cette dernière l'enlaça. Il comprit qu'ils avaient tout entendu. Peu importe, il n'avait rien à cacher.

Sanguinum anima mateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant