Moësha avait eu du mal à s'endormir cette nuit là, n'arrêtant pas de penser à leur dernière discussion. Cet homme représentait un véritable énigme. On dirait bien que leur situation représentait pour lui un puzzle, il lui donnait les pièces et c'était à elle de les emboîter.
Alors qu'elle s'apprêtait à aller prendre un bain, un bruit provenant du salon attira son attention, Stéphane se disputait avec quelqu'un, mais qui?
Elle s'approcha sans émettre le moindre bruit et se cacha afin de mieux les écouter.
-Qu'est-ce-qui t'a pris de faire ça? Tu veux faire fuir la seule être chère qui nous reste?
Il faisait référence à Nana qui n'était pas au courant de la seconde vie qu'ils menaient, au faites ils ne voulaient pas qu'elle l'apprenne au risque de la faire fuir, de la décevoir ou de lui faire penser qu'elle avait échoué dans sa mission qui était de faire d'eux: des hommes bien éduqués et inoffensifs.
-Nana n'est au courant d'absolument rien Alexander, quand bien même c'était le cas, je suis certain qu'elle apprécierait qu'on libère le monde des individus perfides qui le remplissent.
Quand il a été voir Pedro ce matin pour lui demander de lui remettre le poignard, il était agacé après que Nana n'a pas cessé de faire des éloges pour une charmante fille qu'elle avait rencontré chez Stéphane, ne prenant pas pour habitude d'emmener ses conquêtes chez lui, il comprit qu'il gardait encore cette femme mais à quel prix?
-Tu t'entends parler? Tu peux faire ce que tu veux de ta vie mais ne mêle pas Nana à tes folies.
Lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière Alexander, Stéphane s'est laissé tombé sur l'un des canapés, des milliards de pensées lui vinrent en tête.
-Je sais que vous êtes là.
Elle sortit de sa cachette.
-Est-ce-que je suis en danger?
-Vous l'êtes depuis le jour où vous aviez eu l'idée de vous intégrer chez mon frère.
Elle leva les yeux au ciel.
Après cette brève conversation, elle comprit pourquoi il lui avait dit qu'il lui faudrait rencontrer Alexander afin qu'elle sache qui a hérité du caractère monstrueux de son père.
-Votre frère ne m'apprécie pas beaucoup.
-Alexander n'apprécie personne. Nicolas avait eu beaucoup de problème avec lui avant son mariage même si au final il s'est dit qu'il aurait du l'écouter.
Comme tous les matins, il s'est servi d'une tasse de thé, une vieille habitude que Nana lui avait laissé. Puis retourna au salon d'où la jeune femme s'était emparée de son portable qu'il avait oublié sur la table basse.
-Si vous vouliez parler à votre petit ami, vous auriez pu me prévenir.
-Vous venez de rater un appel de votre secrétaire.
Au même moment, la porte de son ascenseur s'ouvrit, c'était elle.
-Ne tourne surtout pas la tête. Lui murmura Stéphane.
Sa secrétaire l'aurait reconnu car elle était la première à l'avoir prévenu de l'avis de recherche de la jeune femme qui avait disparu après avoir été à une fête chez l'un de ses frères.
-Bonjour. Lança t-elle
-Bonjour. Moësha lui répondit et s'éclipsa avant d'être découverte
-Je commence à croire que je devrais mettre une porte devant les ascenseurs. Que me voulez-vous de si bon matin? Pourquoi ne m'aviez-vous pas prévenu de votre arrivé et comment saviez-vous que j'étais ici?
Ça faisait tellement de question à la fois.
-Votre frère vous a localisé et m'a demandé de vous remettre ces dossiers en toute urgence.
-J'en ai trois figurez-vous.
-il s'agit de monsieur Nicolas.
Il aurait du s'en douter puisqu'Alexander était là, il y a quelques minutes de cela et Pedro n'aurait jamais eu l'idée de le localiser.
-Il n'était pas censé rentrer en Russie?
-Je l'ignore monsieur, il a trouvé un nouveau fournisseur et vous réclame dans la salle de réunion à neuf heures.
-Fais lui savoir que je n'ai pas l'idée de m'y rendre. Maintenant qu'il est là, qu'il s'occupe de tout.
Elle voulut s'en aller mais il la stoppa.
-N'oubliez surtout pas que personne ne doit savoir que j'ai trois frères.
Il savait qu'il pouvait lui faire confiance mais venant des femmes, on devrait s'attendre à tout. Lorsqu'elle acquiesça puis s'en alla, Stéphane osculta minutieusement les dossiers qu'elle lui avait remise.
-Je ne suis pas experte mais je dois vous dire que vous plaisez à votre secrétaire.
Ça voyait clairement dans sa façon de le regarder, de lui parler, elle sautait sur la moindre occasion pour venir le voir à chaque fois qu'il s'absentait trop longtemps au bureau.
-Ce n'est pas mon type de femmes.
-Et c'est quoi votre type de femmes?
Le genre un peu comme elle, timide, innocente, qui n'a pas besoin de maquillage pour se sentir désirable mais par dessus tout très intelligente.
-Il ne manque plus que vous me demandiez quel est mon fantasme le plus fou.
Il l'imaginait sous elle, nue sur ses dras de satin noir, les cheveux déployés, le regard sauvage tandis que son sexe coulissait dans sa petite fente soyeuse.
-Mon Dieu! Exclama t-elle
Il rêvait d'un fantasme qui n'était pas impossible à réaliser.
-Je vous aurais répondu que vous ai imaginé les mains menottées, allongée sur mon matelas me suppliant de vous faire l'amour. Vos petites pointes de sein toutes dures dans ma bouche. Vos lèvres rouges et enflées d'avoir été longuement sucées. La pièce résonnant des petits bruits que vous émettrez.
Horrifiée, elle porta les mains à ses lèvres.
Il alla prendre un bain, satisfait de lui avoir cloué le bec au moins pour une fois.
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Piégée par un mafieux (SDM. T1)
RomanceC'est ce qui se passe quand on désobéï son père pour se rendre, sans avoir été invité, à la fête de l'un des hommes les plus terrifiant de la planète. On se retrouve piéger. Moësha se demandait qu'est-ce-qui était le plus pire: devoir rester enferm...