La vente a commencé.
Bradley était le VIP de la cérémonie, ce qui signifiait qu'on lui réservait la plus belle femme pour la nuit parce que oui, ils vendaient les femmes comme des objets. Ce qui impressionnait Moësha c'est que ce n'était pas contre leur gré, ces femmes en question semblait apprécié.Le maître de cérémonie avait une rousse à côté de lui. Des cris émanaient de l'assemblée alors que Moësha ne perdait pas les amis de son père du regard, donc Stéphane avait raison, ils étaient vraiment des trafiquants.
-Votre mise pour la nuit commence à mille cinq-cents. Qui dit mieux ?
-Deux milles.
L'adrénaline pulsait dans ses veines, alors qu'elle prenait conscience du danger qui l'entourait.
Lorsque cette fameuse vente prit fin, il était temps, les deux se rendirent sur la piste de danse car le commencement de la réunion entre trafiquant allait tarder un peu.
-Je ne veux pas danser et encore moins avec vous.
-Je ne vous laisse pas le choix.
Ils enchaînèrent trois chansons et Moësha faisait exprès à chaque fois de lui marcher sur les pieds puis se raidit lorsqu'un picotement lui fit savoir qu'il y avait quelqu'un derrière elle.
-Je m'excuse d'avance car je vais devoir vous embrasser.
Avant même qu'elle ne réponde quoi que ce soit, il pressa ses lèvres sur les siennes. Elle était en feu, le désir débordait en elle alors que Stéphane faisait tout ça parce que l'un des policiers les regardait et s'avançait vers eux, peut-être qu'à cause de ses cheveux, il crut reconnaître Moësha.
Il quitta ses lèvres quand ce dernier arriva à leur hauteur, Moësha allait se retourner mais se stoppa quand les deux mains de Stéphane lui pétrirent les fesses, l'enveloppant de ses bras, elle le griffa pour l'inciter à la relâcher mais il ne fit rien.
-Monsieur Melnikov, je vous conseille de partir, la police ne va pas tarder. La voix de ce dernier fut plus forte que la musique
Une voix que Moësha aurait reconnu d'entre des milliers.
-Ils en ont pour combien?
-Connaissant mes collègues, je dirais une demi-heure.
Ce n'était un secret pour personne, ces deux hommes travaillaient autant pour la police que pour la mafia, Moësha n'avait plus de doute, Stéphane avait raison, son père était mal entouré et ceci, depuis le début.
Lorsqu'il s'en alla enfin, Stéphane se détacha d'elle sans pourtant s'excuser de son comportement, il a profité de la situation, Moësha pouvait le parier.
-On ne peut pas rester une seconde de plus, la police va débarquer.
Un milliard de pensée lui traversa l'esprit, c'était donc à cause de ces deux là que son père échouait ses missions, et dire qu'il faisait semblant d'être avec lui, de lui apprendre de nouvelles stratégies mais à chaque fois que d'autres policiers étaient sur une piste, ils prenaient le plaisir de prévenir les bandits qui s'en sortaient à chaque fois.
-Je les déteste. Je vais les tuer.
Alors que les gens commençaient à vider les lieux, Moësha s'apprêtait à rechercher les traîtres mais Stéphane l'arrêta.
-Vous pensez peut-être que les quelques années passer à vos côtés sont suffisantes pour éviter qu'ils vous tuent s'ils savent que vous êtes au courant?
Elle ne répondit pas.
-Cessez de faire l'idiote et pensez deux fois avant d'agir.
Elle ne voulait pas quitter les lieux pour autant, il dut la transporter en mode sac à patate jusqu'à sa voiture.
-Mon père sera là d'un instant à l'autre.
-Vous n'avez pas à vous inquiéter pour lui, quand il débarquera les gens auront déjà vider les lieux.
-Les salopards! Je les maudis.
Il ne prêtait plus attention à ces injures, Moësha était incapable de s'affronter à eux et si elle ne l'écoutait pas et ne réfléchit pas avant d'agir, ça la conduirait à sa perte.
Lorsqu'ils arrivèrent de nouveau chez lui et que l'ascenseur se fermèrent derrière eux. Moësha n'avait toujours pas gardé son calme.
-Vous les ressembez, il n'y a vraiment pas de différence.
-Je suis tout sauf un traître, je ne trahirais jamais les miens.
Il lui lança un regard furieux.
-Vous me gardez ici contre mon gré, ça fait de vous un putain de kidnappeur. Que ce soit traître ou kidnappeur, ça en revient au même.
-La porte de sortie est grande ouverte, de même pour l'ascenseur, vous pouvez vous en aller si vous le souhaitez. Je vous appelle un taxi?
Elle ne parvenait pas à y croire.
-Est-ce un piège?
-Qu'est-ce-que ça me rapporte de vous garder ici sinon que de gaspiller mes nourritures, dépenser mon argent pour nettoyer vos saletés et les dégâts que vous avez engendrer? (Il faisait allusion à la serrure qu'elle avait forcé)
Sa bouche forma un o.
-Vous pouvez vous en aller, je vous avais donné ma parole et je compte la tenir, je ne vous ferai aucun mal, sinon je l'aurais déjà fait.
Il la laissa planter là, alla récupérer quelque chose dans sa chambre et lorsqu'il revint, il fut surpris de constater qu'elle était encore là.
-Prenez ce verre d'eau, histoire de vous calmer.
Encore sur les nerfs, elle lui prit le verre des mains et but son contenu sans pourtant le remercier, se demandant encore s'il disait vrai et comptait vraiment la laisser s'en aller.
-J'espère ne plus jamais vous revoir mademoiselle Baker.
Ce fut la dernière phrase qu'elle avait entendu avant d'être emporter par un profond sommeil. Tout portait à croire qu'il l'avait drogué.
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Piégée par un mafieux (SDM. T1)
RomanceC'est ce qui se passe quand on désobéï son père pour se rendre, sans avoir été invité, à la fête de l'un des hommes les plus terrifiant de la planète. On se retrouve piéger. Moësha se demandait qu'est-ce-qui était le plus pire: devoir rester enferm...