Stéphane cala une main sur sa hanche. Le courant d'énergie sexuelle qui crépita entre eux à cet instant fut presque palpable. Une douce palpitatipn s'éleva aux creux du ventre de Moësha et les battements de son coeur ne faisait qu'accroître son excitation.
Il dut mettre fin au baiser afin de sortir son portable de sa poche intérieur tout en poussant un grognement, pressa une touche d'appel rapide et le porta à son oreille sans la quitter des yeux.
-Je ne peux pas me libérer ce soir Alexander, si c'est urgent je te confie la tâche.
Il raccrocha et glissa son téléphone dans sa poche.
-J'ai tellement envie de toi. Lui dit-il, la voix enrouée.
Il s'approcha d'elle, le regard ardent.
-Ça va? Pourquoi tu ne dis rien?
Il posa la main sur ses reins. La pression et la chaleur de sa main à cet endroit précis déclencha un délicieux frisson d'impatience en elle. Elle tourna la tête vers lui. À en juger par l'ombre de sourire qui flottait sur ses lèvres, il était capable de deviner ce qu'elle ressentait.
-Tu ne devrais pas être là. Ce n'est pas bien ce qu'on fait, n'empêche que je brûle d'envie que tu me fasses l'amour.
Comme s'il n'attendait que ça, il hôta sa veste et avec une lenteur délibérée, il retira son gilet, sa cravate et sa chemise. Elle le contempla, subjuguée par sa perfection virile. Il se rapprocha d'elle, sa braguette ouverte laissant apparaître l'élastique de son caleçon.
-Tu dis ça pour me provoquer?
Ses bras l'encerclèrent et il tira sur la fermeture de sa robe tout en frôlant ses lèvres des siennes.
-Je ne fais que dire la vérité.
Elle s'apprêtait à dégrafer son soutien-gorge quand il lui donna une tape cinglante sur les fesses, un glapissement de surprise lui échappa; il baissa sa culotte de façon à lui découvrir entièrement les fesses.
Attrapant le coin de la housse qui recouvrait le canapé, il la souleva pour ensuite la déposer en position assise puis s'agenouilla devant elle. Il se débarrassa de sa culotte en la faisant glisser le long de ses jambes. Il se plaça entre ses jambes écartées et fit glisser ses fesses jusqu'au bord du canapé, exposant sa fente à la caresse de son regard. Il l'écarta doucement les cuisses, son pouce effleurant son clitoris. Son vagin se contracta comme une bouffée de plaisir la traversait.
Elle s'aggripa à l'assise du canapé et son ventre durcit quand la pointe de sa langue courut le long de sa fente. Il la fit passer sur le pourtour de l'ouverture, l'agaça un instant avant de la plonger en elle. Ses seins se creusèrent violemment.
-Laisse-moi te montrer quel fantasme tu m'as inspiré depuis le premier jour. Ronronna t-il avant de caresser son clitoris de la langue, tout en la tenant aux hanches pour l'empêcher de cabrer.
-Mon Dieu, Stéphane! Gémit-elle par l'image qu'il venait de faire naître dans son esprit. Elle vivait un fantasme devenu réalité. Le ténébreux Dieu du sexe mettait à son service sa bouche conçue.
Elle gémit et se mordit la lèvre quand il s'est mit à laper son clitoris. Spontanément elle cala la jambe sur son épaule nue et la chaleur de sa peau lui brûla.
La succion de ses lèvres sur son clitoris lui fit basculer de jouissance. Un cri haletant lui échappa et ses jambes se mirent à trembler.
Elle était encore toute palpitante quand il l'allongea sur le canapé et se positionna au dessus d'elle, son sexe en érection émergeant du caleçon qu'il avait baissé juste assez pour la libérer. Il lui saisit les poignets et les plaqua au dessus de sa tête.
-C'est ainsi que je t'ai toujours imaginée, prisonnière et livrée à mon plaisir.
Il la scruta d'un regard intense, le souffle court. Elle gémit quand son sexe investit lentement sa fente. Il enfouit le visage au creux de son épaule avec un gémissement, et, d'une poussée ferme, la pénétra jusqu'à la garde. Pressé contre elle, il ondula des hanches comme s'il voulait s'enfoncer encore plus profondément.
Elle aurait voulu le caresser mais il persistait à l'en empêcher et son sexe qui allait et venait en elle la rendait folle. Elle arqua le dos pour venir à sa rencontre, incapable de s'en empêcher, luttant avec lui pour atteindre le point de non-retour. Ses lèvres lui effleurèrent la tempe.
-Stéphane.
Elle lutta pour libérer ses poignets.
-Laisse-moi te toucher.
Lui maintenant les poignets d'une main, il glissa l'autre sous ses fesses, alors qu'il se retirait et revint puissamment en elle.
-Oh oui, c'est bon! C'est si bon de te sentir en moi.
Elle était trempée et son sexe l'enserrait avidement.
-Je veux jouir sur toi et en toi. Il ponctua ses paroles de profonds coups de reins.
-Stéphane laisse moi te toucher.
-Non.
Il s'empara de ses lèvres en un baiser à la fois sauvage et passionné. Elle se tordit sous lui et ses cuisses lui enserrèrent les hanches.
-Baise-moi fort!
Il lui donna ce qu'elle réclamait tout en lui chuchotant à l'oreille des mots enfiévrées et les pieds du canapé grinçaient sur le béton nu au rythme de ses coups de reins.
Les bruits obscènent de ce coït furieux l'isolaient du monde entier au point qu'elle oubliait les autres personnes qui habitaient dans l'immeuble. Son sexe se contracta spamodiquement autour du sien tandis que la déferlante de l'orgasme se répandait dans son corps entier. Stéphane continua d'onduler des hanches pour prolonger son plaisir jusqu'à ce qu'elle s'affaise sous lui.Penchée au-dessus d'elle, les abdominaux brillants de sueurs, il encadra son visage de ses mains et s'empara de sa bouche.
En cet instant précis, elle comprit que le début de leur liaison était explosive et priait en son fort intérieur pour que ça ne s'arrête jamais.
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Piégée par un mafieux (SDM. T1)
RomanceC'est ce qui se passe quand on désobéï son père pour se rendre, sans avoir été invité, à la fête de l'un des hommes les plus terrifiant de la planète. On se retrouve piéger. Moësha se demandait qu'est-ce-qui était le plus pire: devoir rester enferm...