44. A big day.

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(Bonsoir, il s'agirait de réagir.
Bonne lecture.)











Imad - Elle est en couple Ayni ?

- Bonjour déjà ? Arquais-je mon sourcil.

Imad - Ouais, bonjour. Elle est en couple ou pas là ?

- Je ne sais pas. Pourquoi tu fais le nerveux ?

Imad - Je l'ai entendue rire comme une andouille, cette nuit, vers trois heures du matin. Je viens de lui demander avec qui elle parlait et, c'est pas elle me répond « Mimi » ? Elle se fout de qui ?

- Mdrr, mais ça se trouve elle parlait vraiment avec Mimi.

Imad - C'est à Myriam qu'elle dit « laisse moi dormir bae » ?

- Ahahah, jure elle a dit ça ? Éclatais-je de rire.

Imad - Pourquoi tu rigoles ? Tu trouves marrant qu'elle soit en couple et qu'elle mente ? S'énervait-il.

- Elle a dix-huit ans, Mad !

Imad - Je m'en bats les couilles. Elle a dix-huit ans sur le papier mais treize dans sa tête !

- Là, tu mens. C'est toi qui la vois comme une petite, parce que t'es son grand frère, c'est normal. Mais elle est très mature, Ayni.

Imad - Elle dort toujours avec son doudou !

- Je le faisais aussi, jusqu'à mes vingt ans. Et encore, des fois je ressens le besoin de le ressortir.

Imad - Toi tu veux trop la défendre. Tu sais c'est qui le mec, affirmait-il en me toisant.

- Je ne sais même pas si elle est en couple, comme tu le prétends. Si elle l'est, je trouve que c'est normal.

Imad - Je vais péter les plombs ! Tu es sérieuse ?

- Oui ! Elle a le droit. Toi à son âge tu l'étais non ? En plus, c'était une relation sérieuse.

Imad - Ce n'est pas pareil. Ayni est trop naïve. Je n'ai pas envie qu'on profite d'elle ! Au moins si elle est en couple, qu'elle nous dise avec qui, histoire d'avoir à l'œil ce fils de chien !

- Tu parles mal hein. Qui te dit que ce n'est pas un bon gars, doux, attentionné et protecteur ?

Imad - C'est moi qui la protège. Qu'il reste à sa place.

- Mdrr, t'es ridicule. Sors de ma chambre et appelle la moi, s'il te plaît.

Imad - Nûr si je te l'envoie et que tu l'encourages dans sa bêtise, je ne te le pardonne pas. Fais lui peur ! Dis lui que les garçons ça amène des boutons ! Que si elle tient à sa peau lisse, il vaut mieux qu'elle se concentre sur son bac au lieu de faire l'imbécile, à rire comme une indisciplinée, sur le balcon de sa chambre, à des heures pas permises !

Oh le fou furieux ! S'il comptait sur moi pour le prendre au sérieux, il se gourait là. Ça faisait longtemps que je n'avais pas rigolé comme ça, ouais ! Je savais qu'il était jaloux dès qu'on s'approchait de ses sœurs, d'ailleurs il avait fallu que moi-même je passe par là, avant que je ne lui rappelle que c'était moi l'aînée et lui mon petit, mais de là à péter les plombs de cette manière ? Il était drôle hein.
Il avait quitté ma chambre en me soulignant que j'étais immature de rire d'une telle situation (la fin du monde), et quelques minutes plus tard, l'accusée était entrée dans la pièce.

Ayni - Purée, se plaignait-elle en se jetant sur mon lit, je crois qu'on va se battre avec Mad.

- En une prise, t'es morte. T'as vu comment il est dépassé ?

Imany & Imrân : Coup de théâtre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant