Il était midi passée de dix minutes alors que j'étais garé non loin de son université. J'étais impatient de la voir, j'avais envie de la découvrir chaque fois un peu plus, tellement elle avait l'air d'être une fille bien droite dans ses baskets. Ou ses talons...
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Putain... Elle était d'une beauté... Rarement vu une fille aussi belle, très honnêtement. Elle envoyait du lourd. Elle se mit à regarder de droite à gauche à la recherche de la voiture que je lui avais indiqué. Je descendis alors pour qu'elle puisse me voir et elle s'approcha, d'un pas si gracieux. Quel charme.
- Tu t'habilles toujours comme ça pour aller en cours ?
Nûria - D'habitude on ne me date pas en jour de semaine.
- Donc tu t'es mise bien pour moi ?
Elle avait sourit avant de me claquer la bise, vu que je m'étais abaissé exprès pour. Laissez moi vous dire que son parfum était enivrant à mort. Je l'aurais bien prise et collée à moi pour la renifler encore plus si je ne savais pas me comporter comme un gentleman.
- Tu es très belle, wAllah.
Nûria - Merci, répondit-elle légèrement gênée. Tu l'es aussi.
- Tu as vu où un sénegalo-marocain moche ? Charriai-je en lui ouvrant la portière du côté passager.
Nûria - Quoi ? Tu es métis ? Demanda-t-elle surprise.
- On ne dirait pas. Je le sais.
Nûria - Tu es sénégalais du côté de ta mère ?
- Oui, répondis-je en refermant sa portière pour passer côté conducteur.
Nûria - Attends, c'est la photo de la femme métisse accroché tout en haut derrière ton fauteuil au bureau ?
- Oui, sénégalo marocaine.
Nûria - Ah, c'est pour ça que tu n'as rien d'un sénégalais.
- Bah si, j'ai hérité des longues jambes de mes grands parents sahéliens.
Nûria - Mdr, ça oui. Tu es très grand en effet.
- Un mètre quatre-vingt treize.
Nûria - Ah ouais, quand même.
- Et toi ? Tu n'es pas si petite que ça.
Nûria - Un mètre soixante dix. Mais avec les talons, ça passe crème.
