O1. Le rendez-vous.

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- Monsieur, votre rendez-vous de onze heure est arrivé, me prévint ma secrétaire.

Je jetai un rapide coup d'œil à ma montre qui affichait onze heure pile. Ponctualité, tout ce que j'aime.

- Faites-le entrer, lui répondis-je en me levant de mon siège pour l'accueillir.

A peine quelques secondes plus tard, Marie, mon assistante, était réapparue accompagnée de mon rendez-vous qui en réalité était une jeune femme. Très classe, très agréable à regarder. Elle dégageait quelque chose de fort, c'était peut-être sa personnalité.

Marie - Mademoiselle Aïdara, me présenta-t-elle.

- Bonjour, entrez mademoiselle. Merci Marie.

Je fis le tour de mon bureau pour accueillir la demoiselle, dont le parfum avait éveillé tous mes sens. Quel regard magnifique.
J'avais l'habitude d'être toujours, sans exception, très professionnel. Mon regard n'avait jamais autant scruté une cliente, mais il était impossible que je n'admire ce chef d'œuvre de Allah. J'étais complètement obnubilé par la beauté de cette jeune femme mais me situant au travail, en plein rendez-vous, mieux valait rester professionnel. Quoique ce n'était pas très facile.

- Comment allez vous, mademoiselle Aïdara ?

Mlle Aïdara - Très bien et vous monsieur Bassem ?

- Bien. Je m'attendais à voir Madame Aïdara.

Mlle Aïdara - Oui, en effet c'était à ma mère de venir mais étant en déplacement, j'espère que vous saurez vous contenter de moi.

- Cela ne me pose aucun problème.

Aucun. Honnêtement.
Madame Aïdara que je n'avais jusque-là pas pu rencontrer en face à face, mais que j'avais pu voir sur photo, ressemblait énormément à mademoiselle Aïdara, avec juste quelques années en plus.

Mademoiselle Aïdara me tendit alors un classeur contenant le contrat de madame Aïdara. En faite, ayant travaillé ensemble sur mon dernier projet situé en zone rurale, madame Aïdara m'avait proposé un contrat d'une durée de quatre ans pour entamer et conclure un autre projet qui lui tenait particulièrement à cœur. Notre partenariat ne pouvait que bien marcher, vu notre passion à tous les deux pour notre travail.

Mlle Aïdara - Si vous avez besoin d'un quelconque éclaircissement sur le contrat, je serai disponible jusqu'à ce que ma mère revienne.

- C'est noté. Je vous ferai part de ma décision finale et vous ferai parvenir le document signé dès que je l'aurais étudié.

Mlle Aïdara - Parfait, approuva-t-elle en se levant.

J'imitai son geste pour la raccompagner jusqu'à la porte de mon bureau, son parfum enivrant la totalité de la pièce et me faisant voyager dans un monde où seule mon imagination avait le droit à l'expression. Une imagination très débordante.

- Je vous dis à bientôt mademoiselle...

Mlle Aïdara - Nûria, se présenta-y-elle enfin.

- Nûria, répétai-je sous le charme.

Lumière. Elle répondait très bien à son prénom parce que sans même la connaître, Nûria avait mis de la lumière dans cette partie de ma personne que je croyais éteinte depuis longtemps. Elle m'avait donné de l'espoir et je priais intérieurement pour que nos chemins se croisent à nouveau un jour, et bientôt.


















Kassim - Ça fait cinq minutes que je parle dans le vide ou quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive mec ?

- J'ai fait une rencontre qui m'a donné la migraine, boy.

Imany & Imrân : Coup de théâtre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant