43. Prise de conscience.

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Bon alors là, j'étais tellement sous pression que j'avais commencé à me sentir mal. Les mains moites, la tête qui tourne, la vision qui s'assombrit, les jambes alourdies...

Imrân - Réponds moi, insistait-il en me fixant.

- Je vais tourner de l'œil, constatais-je en prenant appui sur une chaise.

Imrân - Qu'est ce qui t'arrive ? Imany ! Paniquait-il en venant me rattraper.

Oh... il ne manquerait plus que je m'ouvre le crâne contre le mur ! Heureusement qu'il m'avait rattrapée de justesse. Avec son aide, j'avais pu m'asseoir sur le sol et reprendre mes esprits, pendant qu'il allait chercher de l'eau pour m'asperger le visage.

- C'est bon, ça va.

Imrân - Tu es sûre ? Qu'est ce qui t'arrive ? Me demandait- il inquiet.

- J'ai eu un vertige.

Imrân - Tu te sens mieux ? Demandait-il en prenant ma température avec sa main.

- Ouais, t'inquiète. Le rassurais-je en posant ma tête contre le mur froid.

Imrân - Je t'apporte quelque chose de sucré à manger ?

- Non. J'ai besoin de m'allonger.

Il m'avait de suite aidée à me relever et on était entrés dans son salon pour que je puisse récupérer quelques minutes.
En faite, si j'avais des vertiges, c'était uniquement parce que j'étais fatiguée ! La semaine avait été longue et dure, ajouté à cela, mes heures extras que je faisais pour venir prendre soin de lui, ainsi que de son appartement, ne m'aidaient pas. Ajouté à cela, la pression issue de son souhait de retourner voir mes parents, c'était clair que mon corps allait réagir.

- Arrête de me fixer comme ça, t'as quoi ? Lui demandais-je.

Imrân - Je vois que tu vas mieux, ironisait-il en s'approchant de moi.

Aussitôt, je m'étais redressée, pour éviter qu'il agisse comme si on n'était pas en froid. Culotté comme il l'était, me prendre dans ses bras et m'embrasser le front, ne lui poserait aucun souci.

Imrân - Reste assise.

- Je me poussais pour que tu n'aies pas à te coller à moi.

Imrân - Oh, arrête.

- Arrête de me toucher, repoussais-je sa main qui s'était posée sur ma nuque. Je n'ai pas envie d'être proche de toi, tu me pousses à bout depuis des jours.

Imrân - C'est bon, bébé.

- « C'est bon » pour qui ? Demandais-je calmement ? Im, ne m'énerve pas.

Imrân - On peut parler comme des adultes ?

- Ça fait des jours que j'essaie de te parler. À part m'envoyer promener, à chaque fois que j'ai fait un pas vers toi, tu n'as rien fait. Aujourd'hui je n'ai vraiment pas la tête à ça.

Imrân - Bébé, arrête. Je sais que j'ai été nul ces derniers jours, c'est...

- Nul ? Hallucinais-je. Arrête, je te jure. Tu as été méchant et puéril. Je ne veux pas de tes excuses, aujourd'hui.

Je pensais qu'il avait finalement compris que je n'étais pas ouverte à la discussion, au lieu de ça, il s'était déplacé pour s'asseoir devant moi, sur sa table basse. Il avait commencé à essayer de capter mon regard, mais clairement, c'était sans compter sur moi.
Tellement il ne voulait rien lâcher, j'avais commencé à rire jaune. Oui, j'allais péter les plombs incessamment sous peu.

Imany & Imrân : Coup de théâtre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant