Chapitre 5

48 3 23
                                    

Coucou mes diamants ! Aujourd'hui, Barcelone_Stark et moi postons comme tous les dimanche un chapitre de "Le Monde Explose. Mais comme c'est Noël, cette semaine ça sera non pas un, mais deux chapitres ! Bonne lecture ! 😉

Pdv Roxanne :

Je tremblais de malade, fixant les portes fermées. Je fus sortie de ma stupeur par le blocard qui me plaqua au mur une nouvelle fois :

- "Je vais m'assurer que tu meurs.

- Ah ouais ?! Pourquoi ?! T'as peur que j'arrive à m'en sortir et pas toi ?!", le provoquai-je.

- "Arrête de faire la meuf ! Comment tu veux survivre dans ce merdier ? En un an, c'est jamais arrivé.

- Il faut bien une première à tout."

Bon en vrai je faisais la maligne mais j'étais tétanisée de l'intérieur.

Il leva son couteau, il allait l'abattre sur moi. J'attendis le coup du canif mais je reçus plutôt une immense giclure de sang sur mon visage.

Sa tête venait d'exploser.

Je tournai la mienne et vis un griffeur au bout du couloir. Une créature énorme, moitié chair, moitié robot, remplie d'une substance gluante et verdâtre. Je pris le couteau que Jack avait lâché au moment du choc et courus dans les dédales.

Lorsque je l'eus semé, je respirai un bon coup. Un liquide gluant coula sur mon épaule. Je levai la tête et découvris un griffeur sur le mur au-dessus de moi. Le stress monta en flèche d'un seul coup et je pus sentir mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Ok, on la joue cool.

- "Wesh frérot ça va ?!", tentai-je.

Il poussa un cri monstrueux, m'envoyant plein de petits postillons dans la gueule.

Ok donc, soit c'est pas mon frérot, soit il est de mauvaise humeur. Je crois que c'est les deux. Je pris mes jambes à mon coup et détalai comme un lapin. Je courais encore et encore, à en perdre haleine. Je ne savais pas où j'allais mais je m'en fichais. Juste je courais. Tous ce que je voulais c'était survivre. Je prenais différents chemins, tournant totalement au hasard, je ne sais pas si je serais capable de retrouver mon chemin demain matin, en supposant que je survive jusque-là. Avec une chance insolente et presque improbable. Les seules fois où j'avais fait face à des cul de sac, aucun griffeur ne me collait aux fesses.

Je courais depuis quoi ? Des heures et des heures. La fatigue commençait doucement à se faire sentir. Je débouchai sur un mur en train de se refermer.

- "Les murs changent toutes les nuits.", m'avait dit Newt. Je me retournai vers le griffeur :

- "Hé tocard, c'est moi que tu veux ?! Bah viens là !! Viens m'attraper !!!! Allez amènes-toi !!", hurlai-je.

Fallait pas lui dire une deuxième fois. Il s'élança à ma poursuite et moi dans le long couloir en train de se fermer. Je courais comme si ma vie en dépendait, et elle en dépendait. Je sautai hors du couloir alors qu'il s'était refermé sur le griffeur faisant exploser sa chair me recouvrant de substance verte, gluante et absolument dégeu. J'allais partir lorsqu'un de ses potes me barra le chemin.

- "Euh... ton copain il s'est tué tout seul, moi j'ai rien fait.", assurai-je.

Il se contenta juste de grogner, en avançant vers moi. Je reculai jusqu'à ce que mon dos rencontre le mur. Le griffeur courut vers moi et au dernier moment, je me jetai sur le côté. La créature se pris la paroi de béton de plein fouet.

Je profitai de son moment d'inattention pour courir vers lui, glisser sous ses pattes et planter le couteau dans son mécanisme afin de le faire disjoncter. Le voyant trembler, le corps pris de violents spasmes, je m'extirpai de sous son corps avant qu'il ne me tombe dessus. Je me mis alors à lui asséner plusieurs coups de couteau afin de l'achever. Zéro douceur, zéro pitié.

Le Monde ExploseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant